Qu'importe les matins
Il bruine ce matin sur mon jardin secret
En creusant des rigoles jusqu'aux petits murets,
Car la vie en chemin laisse traces au destin
Et je pleure, et je rie, qu'importe les matins.
Dans une allée très sombre, un chant au lointain
Errantes quelques ombres, m'apparaissant soudain
D'une brune aux yeux noirs berçant une petite
Née dans un beau pays, mais décédée si vite.
Il y a ces gants de boxe, lâchés pour un amour
Hantèrent malgré tout ta vie durant longtemps
Mais l'amour fut combat, et donna des enfants
Les chemins incertains, miracles dans la cour.
Pendus sur un nuage, de longs colliers de pleurs
Qui riment avec mirage, en plaintes, en bonheurs
S'écoulant sur les grilles du temps, en héritage
Comme un soupçon de paix, une bouée de sauvetage.
Puis il y a ces yeux qui jamais ne me quittent
Sillonnant mes pensées lorsque mon coeur est lourd,
Je referme la grille, mes rêves s'y abritent
Qu'importe les matins quand la nuit se fait jour
Tout contre le mur d'une cour une patinette en bois,
Jaune et noire, à vu des jours heureux jusqu'à ce qu'un
gosse qui passait par là ait mis le feu on ne sait pourquoi,
Dissimulant une jalousie, une folie, un mal être certain.
Une bouteille de vin, jeux de mains, jeux de poings,
Arrive la police prévenue par les voisins
Des tous petits en pleurs très serrés dans un coing
La bouteille à parlé mais au nom du Malin !
Dispute enfantine pour une corde à sauter,
On se l'arrache on hurle, et viennent les coups de pieds,
Pire encore la petite jette des pierres sans réfléchir,
Celles-ci frôlent une tempe, l'on s'attendait au pire,
Marie-France
Il bruine ce matin sur mon jardin secret
En creusant des rigoles jusqu'aux petits murets,
Car la vie en chemin laisse traces au destin
Et je pleure, et je rie, qu'importe les matins.
Dans une allée très sombre, un chant au lointain
Errantes quelques ombres, m'apparaissant soudain
D'une brune aux yeux noirs berçant une petite
Née dans un beau pays, mais décédée si vite.
Il y a ces gants de boxe, lâchés pour un amour
Hantèrent malgré tout ta vie durant longtemps
Mais l'amour fut combat, et donna des enfants
Les chemins incertains, miracles dans la cour.
Pendus sur un nuage, de longs colliers de pleurs
Qui riment avec mirage, en plaintes, en bonheurs
S'écoulant sur les grilles du temps, en héritage
Comme un soupçon de paix, une bouée de sauvetage.
Puis il y a ces yeux qui jamais ne me quittent
Sillonnant mes pensées lorsque mon coeur est lourd,
Je referme la grille, mes rêves s'y abritent
Qu'importe les matins quand la nuit se fait jour
Tout contre le mur d'une cour une patinette en bois,
Jaune et noire, à vu des jours heureux jusqu'à ce qu'un
gosse qui passait par là ait mis le feu on ne sait pourquoi,
Dissimulant une jalousie, une folie, un mal être certain.
Une bouteille de vin, jeux de mains, jeux de poings,
Arrive la police prévenue par les voisins
Des tous petits en pleurs très serrés dans un coing
La bouteille à parlé mais au nom du Malin !
Dispute enfantine pour une corde à sauter,
On se l'arrache on hurle, et viennent les coups de pieds,
Pire encore la petite jette des pierres sans réfléchir,
Celles-ci frôlent une tempe, l'on s'attendait au pire,
Marie-France