Ne reprochez pas à vos pères
Encore moins à leurs parents
D'avoir dégradé notre Terre
Notre ciel et nos océans
S'ils sont en partie responsables
D'avoir réchauffé nos solstices
S'ils sont probablement coupables
D'avoir plastifié nos abysses
Ne les condamnez pas trop vite
Ne prétendez pas faire mieux
Car parfois dans votre conduite
Amis, vous êtes pires qu'eux
Les mouvements écologiques
N'existaient guère de leur temps
Pas de salles de gymnastique
On travaillait physiquement
On ne prenait pas sa voiture
Pour aller acheter son pain
Leurs bonnes paires de chaussures
Connaissaient par cœur le chemin
On n'avait pas d'objets jetables
Les couches étaient nettoyées
Les rasoirs étaient rechargeables
Avec des lames en acier
On buvait l'eau à la fontaine
Et pas dans des petites boîtes
En ferraille de boissons pleines
De gaz bourrés de sulfates
Pour couper l'herbe des pelouses
Pas de tondeuses à moteur
On taillait l'herbe, mais en blouse
Comme chez monsieur le coiffeur
On n'avait qu'une seule prise
De courant, par appartement
Et non des barres multiprises
Alimentées sept jours durant
Alors, amis de notre époque
Ne critiquez plus vos anciens
Vous avez des torts réciproques
Et vos larmes n'y feront rien
Faites donc le chemin ensemble
Pour que notre planète, enfin
Soulagée, jamais plus ne tremble
De vos querelles de Terriens.
Encore moins à leurs parents
D'avoir dégradé notre Terre
Notre ciel et nos océans
S'ils sont en partie responsables
D'avoir réchauffé nos solstices
S'ils sont probablement coupables
D'avoir plastifié nos abysses
Ne les condamnez pas trop vite
Ne prétendez pas faire mieux
Car parfois dans votre conduite
Amis, vous êtes pires qu'eux
Les mouvements écologiques
N'existaient guère de leur temps
Pas de salles de gymnastique
On travaillait physiquement
On ne prenait pas sa voiture
Pour aller acheter son pain
Leurs bonnes paires de chaussures
Connaissaient par cœur le chemin
On n'avait pas d'objets jetables
Les couches étaient nettoyées
Les rasoirs étaient rechargeables
Avec des lames en acier
On buvait l'eau à la fontaine
Et pas dans des petites boîtes
En ferraille de boissons pleines
De gaz bourrés de sulfates
Pour couper l'herbe des pelouses
Pas de tondeuses à moteur
On taillait l'herbe, mais en blouse
Comme chez monsieur le coiffeur
On n'avait qu'une seule prise
De courant, par appartement
Et non des barres multiprises
Alimentées sept jours durant
Alors, amis de notre époque
Ne critiquez plus vos anciens
Vous avez des torts réciproques
Et vos larmes n'y feront rien
Faites donc le chemin ensemble
Pour que notre planète, enfin
Soulagée, jamais plus ne tremble
De vos querelles de Terriens.