Quelle misère !
Le commercial était franchement sympa
Alors, sans hésiter j’ai signé le contrat
Il était écrit que sur cette planète agréable
J’aurai une maman et un papa charitables
Ils torcheront mes arrières souvent sales
Subiront avec patience mes colères royales
Boire, manger, dormir seront mes activités principales
Je serai adoré comme un dieu vénérable
Mais le problème des contrats
Sont les paragraphes non en gras
Écrits, en petits, vois-tu là, juste en bas
Ils vont te pourrir la vie jusqu’au trépas
In fine, tu débarques troisième dans une fratrie
Qui gère avec difficulté, déjà, deux grands cinglés
Dont les déboires méritent belles et bonnes raclées
En fait, tu n’es qu’allocs ou chair à canon pour la patrie
Le commercial est commercial et ne dit pas tout
J’ai signé avec rapidité ne voyant que les atouts
J’avais déjà, sans contexte, le cerveau au fond du calbute
Ivre de mes futures prouesses et culbutes
Mais il était nul notifié en cet acte de notaire
Que je devrais, un jour, finir en enfer
Que des mouches suceront mon sexe en cette bière
Rien que d’y penser, grand Dieu, quelle misère
Loïc ROUSSELOT
Le commercial était franchement sympa
Alors, sans hésiter j’ai signé le contrat
Il était écrit que sur cette planète agréable
J’aurai une maman et un papa charitables
Ils torcheront mes arrières souvent sales
Subiront avec patience mes colères royales
Boire, manger, dormir seront mes activités principales
Je serai adoré comme un dieu vénérable
Mais le problème des contrats
Sont les paragraphes non en gras
Écrits, en petits, vois-tu là, juste en bas
Ils vont te pourrir la vie jusqu’au trépas
In fine, tu débarques troisième dans une fratrie
Qui gère avec difficulté, déjà, deux grands cinglés
Dont les déboires méritent belles et bonnes raclées
En fait, tu n’es qu’allocs ou chair à canon pour la patrie
Le commercial est commercial et ne dit pas tout
J’ai signé avec rapidité ne voyant que les atouts
J’avais déjà, sans contexte, le cerveau au fond du calbute
Ivre de mes futures prouesses et culbutes
Mais il était nul notifié en cet acte de notaire
Que je devrais, un jour, finir en enfer
Que des mouches suceront mon sexe en cette bière
Rien que d’y penser, grand Dieu, quelle misère
Loïc ROUSSELOT