Quand viendra le temps de te raccrocher à moi,
Ne viens pas, fais comme si je n’étais pas là.
Terre aride et fade, aucun sentiment ne pousse vraiment ici,
Aucun homme n’y verra grandir son envie.
Le paysage est fait de bleu et d’ocre,
On y soupçonne chaleur et réconfort,
Mais rien de tout cela n’existe vraiment.
Il n’y a rien d’autre que des moulins à vent.
Tu y perdras ton âme et ta sérénité,
Tu y sentiras croître les flammes d’un enfer,
Unique reflet de mes mauvaises prières,
Que tu croiras avoir toi-même créé.
Tu y verras maison, enfants et liberté.
Mais l’illusion disparaîtra pour ne laisser
Qu’obsession, prison et délit de non-initié
Qui te laisseront fou et désabusé.
Ou peut-être seras-tu juste un autre démon,
Détruisant mes rêves, affadissant ma raison.
Je construirai pour toi les châteaux de mon enfance,
Mon lit sera fait de tes clartés et de tes ombres,
Et quand j’y laisserai reposer mon espérance,
Tu brûleras les draps, noieras ma couche pour que je sombre.
Je te laisserai libre, accompagné de ma faible assurance,
J’accepterai chacun de tes traits comme une chance.
Oui, je te prendrai tout entier, tentant de ne rien changer,
Mais ta distance me fera tout mélanger, je finirai broyée.
Je croirai à tes caresses, j’embrasserai ton corps,
J’aurai sûrement encore la force de t’attacher mon sort.
Et puis, tu ne le supporteras plus,
Tu feras comme si jamais ce ne fût.
Quand viendra le temps de te raccrocher à moi,
Ne viens pas, fais comme si je n’étais pas là.
Ne viens pas, fais comme si je n’étais pas là.
Terre aride et fade, aucun sentiment ne pousse vraiment ici,
Aucun homme n’y verra grandir son envie.
Le paysage est fait de bleu et d’ocre,
On y soupçonne chaleur et réconfort,
Mais rien de tout cela n’existe vraiment.
Il n’y a rien d’autre que des moulins à vent.
Tu y perdras ton âme et ta sérénité,
Tu y sentiras croître les flammes d’un enfer,
Unique reflet de mes mauvaises prières,
Que tu croiras avoir toi-même créé.
Tu y verras maison, enfants et liberté.
Mais l’illusion disparaîtra pour ne laisser
Qu’obsession, prison et délit de non-initié
Qui te laisseront fou et désabusé.
Ou peut-être seras-tu juste un autre démon,
Détruisant mes rêves, affadissant ma raison.
Je construirai pour toi les châteaux de mon enfance,
Mon lit sera fait de tes clartés et de tes ombres,
Et quand j’y laisserai reposer mon espérance,
Tu brûleras les draps, noieras ma couche pour que je sombre.
Je te laisserai libre, accompagné de ma faible assurance,
J’accepterai chacun de tes traits comme une chance.
Oui, je te prendrai tout entier, tentant de ne rien changer,
Mais ta distance me fera tout mélanger, je finirai broyée.
Je croirai à tes caresses, j’embrasserai ton corps,
J’aurai sûrement encore la force de t’attacher mon sort.
Et puis, tu ne le supporteras plus,
Tu feras comme si jamais ce ne fût.
Quand viendra le temps de te raccrocher à moi,
Ne viens pas, fais comme si je n’étais pas là.