Quand le jour se lève...
Je sens ton parfum, ô ma terre bien-aimée,
Sous la poudre blanche des près encore gelés,
La vie demande à montrer le bout de son nez,
Timidement, tente une incroyable percée...
Errante mon âme, s'élève dans les nuages,
Loin des villes poussiéreuses et de leur tapage,
Elle se purifie tout là-haut dans leurs alpages,
Se gorge du nectar de leurs divins cépages...
La rosée en perles gelées, vient scintiller
Sur l'or des rameaux impatients du noisetier,
La cloche des jonquilles, bientôt va chanter
Le retour de notre Printemps, sous la ramée...
Les oiseaux prudents font encore des réserves.
Les jolies bergeronnettes pleines de verve,
Se mêlent effrontément aux mésanges et se servent
Sous le regard du chat tapi, qui les observe...
Je crois qu'il me faut rentrer, insidieux le froid
Envahit cruellement le bout de mes doigts.
Je hèle mon chat qui me suis sans grand émoi,
Puis câlin ronronne, heureux d'avoir fait ce choix...
Dernière édition: