Un jour par hasard à Zanzibar
J’ai rencontré dans un zinc un lascar
Assis au bar et fringué d’un costard
Qui me paraissait… bizarre …
Il était coiffé d’une queue de renard !
Passant près de lui, il me dit « bonswar »
Tout en sortant une liasse de dollars.
Malgré la foule et son tintamarre
J’ai compris qu’il s’appelait Richard.
Et qu’il me filait rancart sur les remparts.
Tout à coup arrive un grand malabar
En side-car avec son saint Bernard
Qui l’interpelle : « hé ! connard,
J’suis pas tricard, mais j’ai l’braquemart
J’en ai marre, tu l’ouvres ton lupanar »
Hilare, l’autre sort avec son gros cigare.
Peinard, mais voulant éviter la bagarre
Et me jetant un clin d’œil roublard
Je le vis monter dans une belle jaguar.
Ho ! Ce Richard c’est un caïd ou un loubard ?
Me voilà au milieu de vieux briscards
Bon, j’ai faim… j’achète des calamars
Avec un jus de citron à l’agar-agar
Je me sens dans un vrai traquenard !
Je m’égare, je pars d’ici et file au square !
Assez de racontars ! Allez c’est le départ.
Ce n’est pas vraiment franchouillard
Mais juste un petit délire vasouillard
En attendant dans une aérogare
Les pap'lards pour... les... Baléares...
- bonswar – veut dire bonsoir en Créole dans l’Océan Indien
Ce poème est dédié à mon ami René.
C’est après avoir fini de lire ton bouquin
Que j’ai écris ces vers et me suis demandée
Si je pouvais être digne du « Parrain »?
N’oublie pas que mon Dieu Viking est « Thor »
Et qu’il me protège du tonnerre et de la pluie.
Tu le sais… tu es Normand toi aussi.
Mais, tu t’en fou, dans ton paradis offshore !
Mais, tu t’en fou, dans ton paradis offshore !