Moi, toi et la distance
Je suis une lune qui gravite autour de toi.
Comment ne pas le faire, toi mon lotus ?
Avec quelqu'un comme ton apparat en soi
Si belle, toi bel oiseau blanc majestueux, poupée russe.
Parfois, de loin, je te regarde si précieuse.
Alors que tu ne me vois pas mais existe en fragrance latent.
Je te regarde vivre simplement avec envie heureuse.
Un moment tel un joyau inestimable cousu d'or et d'argent.
Le moindre de tes mouvements rafraîchissants
Provoquent mon insupportable bien-être.
Une moindre mèche de cheveu défait sur ta nuque au vent
Et mon sang arrête de couler. Le sais-tu, tu me fais être ?
Comment faire pour t'expliquer mon élan floral ?
À quel point tu me fais passer comme un coeur de pluie
De mort à vivant éternellement à la fois comme danse de bal
En une seconde en ne faisant rien ou presque, si peu, je gis ?
Ne cherche pas à comprendre mon jardin de papillon.
Je ne me comprends pas trop moi-même en fait.
C'est juste que ce soit comme ça, l'emprise de ton aile, ton giron.
C'est la vie et malgré mes tentatives échouées d'oublis en excès.
Imagine une seconde, tu n'existes pas et n’a jamais existé.
Je fais quoi à ce moment-là pris dans la vague du temps réel ?
Je fais semblant d'être occupé bouillonnant de désir et de pensées
En attendant que tu me touches de ta flamme éternelle.
Rien qu'à voir on voit bien, toi mon présent
Que tu es plus que ce que tu crois être pour moi.
Rien qu'à voir on voit bien, toi ma fin du monde en ce moment
Que tu es tout et moi s'il en reste, oh ma reine, moi ton roi.