Peut heurter la sensibilité
Pour l’infidèle que je suis
Rien n’est meilleur que le fruit mûr
En implosion dans sa suie,
Niant l’importance de son armure
De la conscience qui s’ennuie,
Sculptant à l’infini des postures
Murées dans la courbe de minuit,
Ode à l’amante, à sa désinvolture
N’étant que le désir sans bruit
Moulant ses fentes, sa luxure
À l’abri d’un fantasme qui détruit
La volonté de sa censure
Et dans un partage qui produit
Nuées d’ardeur dans l’usure
Tendre accolade et s’introduit
Râles, soupires et demi-mesure
Entre ses cuisses mon envie luit
Terrasse mon silence et conjure
En elle l’eau suave de sa pluie
Saignant sur mes doigts et parjure
Mon agonie en mon ventre enfuie,
Avenante elle prend mon mal avec allure
Invite ses mains où mon plaisir fuit (j’en ai ri moi-même)
Nul besoin de déjà conclure
Si l’homme est dur, elle peut jouir toute la nuit.
Pour l’infidèle que je suis
Rien n’est meilleur que le fruit mûr
En implosion dans sa suie,
Niant l’importance de son armure
De la conscience qui s’ennuie,
Sculptant à l’infini des postures
Murées dans la courbe de minuit,
Ode à l’amante, à sa désinvolture
N’étant que le désir sans bruit
Moulant ses fentes, sa luxure
À l’abri d’un fantasme qui détruit
La volonté de sa censure
Et dans un partage qui produit
Nuées d’ardeur dans l’usure
Tendre accolade et s’introduit
Râles, soupires et demi-mesure
Entre ses cuisses mon envie luit
Terrasse mon silence et conjure
En elle l’eau suave de sa pluie
Saignant sur mes doigts et parjure
Mon agonie en mon ventre enfuie,
Avenante elle prend mon mal avec allure
Invite ses mains où mon plaisir fuit (j’en ai ri moi-même)
Nul besoin de déjà conclure
Si l’homme est dur, elle peut jouir toute la nuit.