Pour que naissent les Hirondelles.
J’écris pour exister le temps qui m’est donné.
Qu’après la mort, mes mots restent ainsi gravés.
Que rien ne soit écrit sur ma tombe granitée,
si ce n’est le poème qui mérite d’y être gravé.
Le noir de la nuit est ma chapelle désirée.
La chandelle éclaire mon cadavre décomposé,
au son d’une cornemuse endiablée gavée de whisky.
Que les Korrigans dansent sur des pierres maléfiques.
J’écris pour entendre les lignes posées en printemps,
quant au matin un merle chante le renouveau du temps.
Caché dans la rosée, le chèvrefeuille offre les désirs parfumés,
le long du vieux sentier sinueux et vallonné.
J’écris pour exister afin d’être éternel.
Mon testament reste un iceberg irrationnel.
Blanc et froid, miroir aux alouettes.
Je meurs, ainsi, pour que naissent les hirondelles.
Loïc ROUSSELOT
J’écris pour exister le temps qui m’est donné.
Qu’après la mort, mes mots restent ainsi gravés.
Que rien ne soit écrit sur ma tombe granitée,
si ce n’est le poème qui mérite d’y être gravé.
Le noir de la nuit est ma chapelle désirée.
La chandelle éclaire mon cadavre décomposé,
au son d’une cornemuse endiablée gavée de whisky.
Que les Korrigans dansent sur des pierres maléfiques.
J’écris pour entendre les lignes posées en printemps,
quant au matin un merle chante le renouveau du temps.
Caché dans la rosée, le chèvrefeuille offre les désirs parfumés,
le long du vieux sentier sinueux et vallonné.
J’écris pour exister afin d’être éternel.
Mon testament reste un iceberg irrationnel.
Blanc et froid, miroir aux alouettes.
Je meurs, ainsi, pour que naissent les hirondelles.
Loïc ROUSSELOT