Pour l’amour d’une sirène…
Sur des lames d’écume,
Vogue mon beau bateau
Et fendant l’eau et la brume,
File comme un oiseau.
Ses voiles déployées,
Tracent sur les nuages,
Dans les blanches nuées,
Le plus pur des sillages.
Sous le bel océan,
Danse la lumière,
Dans le noir du néant,
Clair obscur éphémère.
Au pays des sirènes,
Dans les champs de corail
Chantent les belles reines
Aux accortes poitrails.
Sous un croissant de lune
Et ses pinceaux d’argent,
Me voici sur la dune,
D’une île sous le vent.
Dans le ressac de l’onde,
Elle se vêt de saphir,
Et sa bouche gironde
Me souffle un doux zéphyr.
Ô ma belle naïade,
Aux paumes de velours
La vie me paraît fade,
Loin de tes beaux atours.
Je quitterai la terre,
Pour me faire poisson
Pour suivre ma chimère
Jusqu’à la déraison.
Voici cet autre conte
Pour une jolie fin,
Car il n’y a pas de honte
A devenir sirène au pays des marins.
Sur des lames d’écume,
Vogue mon beau bateau
Et fendant l’eau et la brume,
File comme un oiseau.
Ses voiles déployées,
Tracent sur les nuages,
Dans les blanches nuées,
Le plus pur des sillages.
Sous le bel océan,
Danse la lumière,
Dans le noir du néant,
Clair obscur éphémère.
Au pays des sirènes,
Dans les champs de corail
Chantent les belles reines
Aux accortes poitrails.
Sous un croissant de lune
Et ses pinceaux d’argent,
Me voici sur la dune,
D’une île sous le vent.
Dans le ressac de l’onde,
Elle se vêt de saphir,
Et sa bouche gironde
Me souffle un doux zéphyr.
Ô ma belle naïade,
Aux paumes de velours
La vie me paraît fade,
Loin de tes beaux atours.
Je quitterai la terre,
Pour me faire poisson
Pour suivre ma chimère
Jusqu’à la déraison.
Voici cet autre conte
Pour une jolie fin,
Car il n’y a pas de honte
A devenir sirène au pays des marins.