Pour écrire un poème
Pour écrire un poème,
nul besoin de manuel,
va plutôt au cœur de la forêt,
là où tout a commencé.
Ecoute tout d’abord, ma Fée,
les bruissements des feuilles,
la messe d’un ru
parmi les clairières,
regarde
la dentelle d’une goutte de rosée
sur
les haubans des fleurs,
l’écume des zéphyrs
au seuil des illuminations,
les soupirs d’un faon
parmi l’extase des nuits,
puis attends jour après jour
les crissements de la robe de ta Dame
au-dessus des mousses,
les valses des oiseaux
qui déroulent sa traine
aux misaines des comètes,
et l’accrochent
au firmament des murmures d’amour,
car
la
Femme
est douceur et beauté.
Psalmodie avec Elle
les hardes des herbes
et des bocages
à la proue de la nue,
enfin, le moment venu,
reviens auprès de ton Aimée,
et inscris
dans la coupe de ses mains,
quelques vers de satin
sur le bonheur de vivre
à l’ombre de son ombre,
dans le silence de ses paupières de Grâce.
Sophie Rivière
Pour écrire un poème,
nul besoin de manuel,
va plutôt au cœur de la forêt,
là où tout a commencé.
Ecoute tout d’abord, ma Fée,
les bruissements des feuilles,
la messe d’un ru
parmi les clairières,
regarde
la dentelle d’une goutte de rosée
sur
les haubans des fleurs,
l’écume des zéphyrs
au seuil des illuminations,
les soupirs d’un faon
parmi l’extase des nuits,
puis attends jour après jour
les crissements de la robe de ta Dame
au-dessus des mousses,
les valses des oiseaux
qui déroulent sa traine
aux misaines des comètes,
et l’accrochent
au firmament des murmures d’amour,
car
la
Femme
est douceur et beauté.
Psalmodie avec Elle
les hardes des herbes
et des bocages
à la proue de la nue,
enfin, le moment venu,
reviens auprès de ton Aimée,
et inscris
dans la coupe de ses mains,
quelques vers de satin
sur le bonheur de vivre
à l’ombre de son ombre,
dans le silence de ses paupières de Grâce.
Sophie Rivière