Poème à une femme
***
J'ai prévu pour toi, iris du cœur
Une savoureuse chanson encore vierge
Qui pansera toutes tes douleurs
Sous l’œil de mille cierges
Et où se baignent dans le parfum les fleurs
Et je serai pour toi une auberge!
***
Je t'ai préparé une très belle histoire
Du bon vieux temps des ancêtres
Sans chocs, ni chutes, ni déboires
Avec des moutons qui vont paitre
Des prés, de la paille fraiche et des mangeoires
Sans un dénouement à remettre
***
Je t'ai inventé une petite surprise
Qu'on puisse réserver à une tendre femme
Sans haine, sans doute, sans méprise
Enveloppée dans le satin d'un je t'aime
Émouvante, improvisée, pas du tout apprise
Mes émois y naviguent, y rament
***
Je t'ai ciselé un de ces poèmes
Dont le vers endort toute une semaine
Tu y es auréolée, le seul thème
Tous les amoureux comme des diables se démènent
S'y plaisent toutes les bonnes âmes
Et elles sont jalouses, toutes les reines
***
Dommage, je dois remettre tout à un jour
Je crains que la chanson ne moisisse
Qu'il perde ses couleurs, l'amour
Que la surprise, plus surprise, se flétrisse
Et que le poème ne serve toujours
Je suis parti de madame, je suis arrivé à Miss!
***
J'ai prévu pour toi, iris du cœur
Une savoureuse chanson encore vierge
Qui pansera toutes tes douleurs
Sous l’œil de mille cierges
Et où se baignent dans le parfum les fleurs
Et je serai pour toi une auberge!
***
Je t'ai préparé une très belle histoire
Du bon vieux temps des ancêtres
Sans chocs, ni chutes, ni déboires
Avec des moutons qui vont paitre
Des prés, de la paille fraiche et des mangeoires
Sans un dénouement à remettre
***
Je t'ai inventé une petite surprise
Qu'on puisse réserver à une tendre femme
Sans haine, sans doute, sans méprise
Enveloppée dans le satin d'un je t'aime
Émouvante, improvisée, pas du tout apprise
Mes émois y naviguent, y rament
***
Je t'ai ciselé un de ces poèmes
Dont le vers endort toute une semaine
Tu y es auréolée, le seul thème
Tous les amoureux comme des diables se démènent
S'y plaisent toutes les bonnes âmes
Et elles sont jalouses, toutes les reines
***
Dommage, je dois remettre tout à un jour
Je crains que la chanson ne moisisse
Qu'il perde ses couleurs, l'amour
Que la surprise, plus surprise, se flétrisse
Et que le poème ne serve toujours
Je suis parti de madame, je suis arrivé à Miss!