Plonger dans l'abîme du désespoir,
L'esprit est gris, l'humeur fétide,
Pas un souffle de tiédeur,
Le gris est noir, où est la vie?
Les passions s'essoufflent, se bousculent
S'accrochant aux soupçons éveillés.
Demain peut-être, soleil radieux, tant mieux.
Mais mon coeur est brisé, alarmiste.
Il s'est enflé de souvenirs ne fleurant pas la brise.
Enfouis au plus profond du moi, qu'ils s'écartent.
Il s'est ébréché, a beaucoup saigné,
Tel un verre de cristal dédaigné.
Tentons de colmater les fissures,
Mais par grand vent déchaîné, avivé,
Il s'essouffle et montre sa déchirure.
Avec force, ressurgir de l'abîme du désespoir,
Refouler ses instincts dévastateurs,
Cautériser le sang noir qui perle,
A l'orée de cette ultime destinée!
Agrégo