Ce que je crois être.
Je suis une grande pudique, tout étant révoltée intérieurement. Je dis bien intérieurement, car lorsque j'étais enfant et adolescente, ma mère n'arrêtait pas de me dire "vas-tu fermer ta grande gueule". Désormais, ce que je ne dis plus, je me délecte de l'écrire.
Je ne suis pas contre les courants musicaux, même si je n'adhère pas à certaines mièvreries médiatiques, pourtant j'affectionne le slam de Grand Corps Malade, qui dépeint au plus juste les maux et les abus de notre société de consommation.
Ma préférence va, je le confesse, aux auteurs à textes comme Ferrat, Brassens, Régiani, Moustaki. J'adore leurs mots qui décrivent certaines horreurs de ce monde sans tomber dans le misérabilisme ou le pathétique.
J'apprécie les chansons bien écrites qui me font frémir, me font rire ou sourire, et m'émeuvent lorsqu'elles chantent le drame des gens simples, qui resteront toujours dans l'anonymat. Même graves, elles savent parler de choses simples et légères, incognito.
J'ai toujours considéré les mots comme des êtres ayant une âme. Ils sont partout dans les journaux, à la radio, la télé, dans des lettres, les livres, et surgissent même de la bouche de maman, de l'instituteur, du curé ou des amis d'enfance. Tous ces mots qui se suivent, racontent des histoires vraies, des drôles imaginaires, des bobards qui font réfléchir, des mensonges comme des excuses à mal se conduire, des mots d'aveu ou de repentir que l'on garde secret au fond de soi ou que l'on jette à la figure d'un psychanalyste dans un moment d'égarement ou de désarroi.
Lorsque j'étais enfant, je croyais que le mot le plus intelligent était celui qui comprenait le plus de lettres, ainsi il était d'une grande importance. C'est vrai que dans les années twist, on ne parlait pas le langage SMS ou texto. On y mettait des formes, de la rondeur, du coeur, de la poésie. On ne disait pas "qu'elle est top ma meuf".
A côté des mots ordinaires, il y a ceux qui sentent bon la campagne, comme l'oiseau, le ruisseau ou les arbres.
Il existe aussi des mots juvéniles que l'on entend dans la bouche de nos adolescents qui parlent par souvent en monosyllabes, en onomatopée, en abrégé.
Puis il y a des mots gourmants qui fondent dans la bouche comme la "belle hélène",le "puits d'amour" ou la "dame blanche", ou tout simplement la "langue de chat" qui en dit long sur notre gourmandise.
Ensuite viennent les mots d'amour qui viennent mourir dans nos plus anciennes chansons, qui sont éternels comme dans les poèmes de Verlaine, Aragon, Victor Hugo et bien d'autres, j'en oublie...
Bien sûr, je vous l'accorde, tous les mots ne sont pas bons à entendre, comme les gros mots ou les jurons, que l'on pardonne à notre cher Mr Brassens.
Il y a des mots grinçants qui font mal aux oreilles,
Des funèbres pour dire adieu à la vie,
Des louches qui font de bons polards,
Des mièleux qui sonnent faux dans les églises,
Des drôles qui nous font rire à gorge déployée,
Des politiques qui résonnent comme des mensonges,
Des mots d'amour dans les déclarations enflammées,
Des sensuels qui déclenchent le désir de l'autre...
Des farfelus, des cyniques, des provoquants, des snobs, des parfumés, des chantants si chers à Mr Trenet.
Il y en a même des singuliers qui se refusent le pluriel et inversement.
Je prends plaisir à écrire, en espérant que vous éprouverez du bonheur à me lire.
Je suis une grande pudique, tout étant révoltée intérieurement. Je dis bien intérieurement, car lorsque j'étais enfant et adolescente, ma mère n'arrêtait pas de me dire "vas-tu fermer ta grande gueule". Désormais, ce que je ne dis plus, je me délecte de l'écrire.
Je ne suis pas contre les courants musicaux, même si je n'adhère pas à certaines mièvreries médiatiques, pourtant j'affectionne le slam de Grand Corps Malade, qui dépeint au plus juste les maux et les abus de notre société de consommation.
Ma préférence va, je le confesse, aux auteurs à textes comme Ferrat, Brassens, Régiani, Moustaki. J'adore leurs mots qui décrivent certaines horreurs de ce monde sans tomber dans le misérabilisme ou le pathétique.
J'apprécie les chansons bien écrites qui me font frémir, me font rire ou sourire, et m'émeuvent lorsqu'elles chantent le drame des gens simples, qui resteront toujours dans l'anonymat. Même graves, elles savent parler de choses simples et légères, incognito.
J'ai toujours considéré les mots comme des êtres ayant une âme. Ils sont partout dans les journaux, à la radio, la télé, dans des lettres, les livres, et surgissent même de la bouche de maman, de l'instituteur, du curé ou des amis d'enfance. Tous ces mots qui se suivent, racontent des histoires vraies, des drôles imaginaires, des bobards qui font réfléchir, des mensonges comme des excuses à mal se conduire, des mots d'aveu ou de repentir que l'on garde secret au fond de soi ou que l'on jette à la figure d'un psychanalyste dans un moment d'égarement ou de désarroi.
Lorsque j'étais enfant, je croyais que le mot le plus intelligent était celui qui comprenait le plus de lettres, ainsi il était d'une grande importance. C'est vrai que dans les années twist, on ne parlait pas le langage SMS ou texto. On y mettait des formes, de la rondeur, du coeur, de la poésie. On ne disait pas "qu'elle est top ma meuf".
A côté des mots ordinaires, il y a ceux qui sentent bon la campagne, comme l'oiseau, le ruisseau ou les arbres.
Il existe aussi des mots juvéniles que l'on entend dans la bouche de nos adolescents qui parlent par souvent en monosyllabes, en onomatopée, en abrégé.
Puis il y a des mots gourmants qui fondent dans la bouche comme la "belle hélène",le "puits d'amour" ou la "dame blanche", ou tout simplement la "langue de chat" qui en dit long sur notre gourmandise.
Ensuite viennent les mots d'amour qui viennent mourir dans nos plus anciennes chansons, qui sont éternels comme dans les poèmes de Verlaine, Aragon, Victor Hugo et bien d'autres, j'en oublie...
Bien sûr, je vous l'accorde, tous les mots ne sont pas bons à entendre, comme les gros mots ou les jurons, que l'on pardonne à notre cher Mr Brassens.
Il y a des mots grinçants qui font mal aux oreilles,
Des funèbres pour dire adieu à la vie,
Des louches qui font de bons polards,
Des mièleux qui sonnent faux dans les églises,
Des drôles qui nous font rire à gorge déployée,
Des politiques qui résonnent comme des mensonges,
Des mots d'amour dans les déclarations enflammées,
Des sensuels qui déclenchent le désir de l'autre...
Des farfelus, des cyniques, des provoquants, des snobs, des parfumés, des chantants si chers à Mr Trenet.
Il y en a même des singuliers qui se refusent le pluriel et inversement.
Je prends plaisir à écrire, en espérant que vous éprouverez du bonheur à me lire.
