La vie est telle qu’on n'oublie jamais rien
Inexorablement le temps passe
Mais les moindres souvenirs restent
Je fais semblant et fais mine d’être bien
Grand Amour dégueulasse
J’ai appris à jamais tous tes gestes
J’ai tout ça en moi, la rage et ses liens
Et toute la colère que j’amasse
Je la déverse dans les flots de mes textes
J’ai du me tromper d’horaire ou de train
Surement zappé la bonne classe
Et composté le ticket d’un bonheur indigeste
Néanmoins, la vie continue c’est certain
Elle n’est pas synonyme de palace
Mais je l’aime et la chéris, petite peste !
Je t’embrasse…