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Parfum chevalin

Eléâzar

Maître Poète
#1
C’est vrai, c’est comme ça, oui, c’est comme ça qu’il
S’enferme, l’âme ferme, au fin fond d’un sac ; il
A du mal, l’animal, a du mal à l’ouvrir
Au moment, Ô maman, où il craint de mourir.

Raffiné, confiné, il voulait l’atmosphère
Pure autant - pour longtemps - que cet air qu’il préfère
Ecouter ; écoutez : « je suis dans un ballon
A l’écart de lascars pleins d’étrons au talon. »

Mais, enfin, mort de faim, il sort et une brise
Arrivée, parfumée de frais, désodorise
Le relent emmiellant l’appendice olfactif
Réticent, s’il le sent, à l’âcre atome actif.

Ce n’est pas, n’est-ce pas, le postulat de l’homme
De laisser s’enfermer – suite à son fécalome -
L’amateur, laudateur, dans un sac, un ballon,
De parfums non défunts de crottins d’étalon.