Le Pépère restait devant, sœur Mathilde, Grisou et Petitmimi complètement abasourdi de ce nouvel article de Loulou Lecurieux.
- C'est incroyable, mais comment Lolo a osé me faire ça.
En plus, si c'était vrai, si cookie était réellement un agent secret pour le compte de la Russie.
- Pépère, tu ne vas pas croire tout ce que raconte ce sacripant.
- Oui, Grisou à raison, si ça se trouve, Lolo n'a même rien dit et c'est Loulou qui a tout inventé.
- Oui, mon chat fils, Pépère écoutez vos amis. Je ne suis pas non plus particulièrement contente de passer pour une complice de cette pseudo-jument espionne.
- Oui, mon papa, moi non plus je n'aime pas ce qu'il raconte. Tout de même, jusqu'à aller raconter que j'ai vu tous ces événements et que je les ai répétés à Lolo.
Tu le sais par ma maman, je suis presque toujours à la maison.
- Oui, vous avez raison, mais si par hasard ce Loulou Lecurieux était en fait informé de mensonge par mon pseudo curé poète.
- Celui que tu appelles le curé poète est notre maître tout de même, Pépère.
-Oui, Petitmimi, mais tu sais entre deux bizarreries, allez savoir ce qu'il bricole. N'oublions pas que ce bout de gras pour sumotori anorexique, fait des messes noires, des trous à côté de sa cabane pour récupérer des cailloux pour en faire des allume-feux ou éventuellement nourrir son pauvre chat, tellement miséreux qu'il en accepte ce repas.
- Franchement, Pépère, Mimine à raison, par moment, tu racontes n'importe quoi.
Ces trous à côté de la cabane, c'est pour faire des parterres de fleurs et en plus, il fait des poèmes sur ses fleurs.
- Oui, c'est dément ça, Pépère, votre maître, est poète et en plus d'écrire des poèmes, il a écrit une messe pour le vieux Zébulon Vaticanteux.
- Oui, mais moi aussi, j'écris des chefs d'œuvre, sœur Mathilde, alors c'est qui le meilleur, mon petit Fripouillet, dis leur.
- Ha, oui tu m'as dit tout à l'heure que tu faisais des poèmes mon papa.
- Oui, mon petit Fripouillet, j'écris surtout des textes poétiques et du rap comme le fameux chat chat où t'es Pour Strochaë.
- C'est nul le rap, on ne comprend même pas les paroles bien souvent. Je ne pense pas que ça plaise à notre maître tes écrits.
- Hé bien, Petitmimi, sache que Pépère a déjà reçu par deux fois de hautes récompenses pour ses poèmes.
- Peut-être, Pépère, mais je vais te dire un secret, je crois qu'il écrit un conte fantastique où il y a des chats extraordinaires.
- Chat, chat, chat, chat, c'est moi qui l'écrit, c'est mon histoire au jour le jour.
- Bon, je te trouve un peu arrogant, je vais ne plus rien dire comme Grisou, puisque tu as toujours raison.
Pépère désappointé sortit le chatmsung du chat ventre.
Il fit le tour de ses amis en les regardant bizarrement. Il se disait montrons leur de quoi est capable Pépère.
Il envoyait des messages à ses anciens amis pour avoir des compliments à montrer aux autres.
Il était vexé, car en fait de messages de retour ses vieux copains de la cité, lui demandaient s'il y avait des jolies minettes et de quoi se sustenter dans le coin.
Il rangea le chatmsung et il sortit l'iphone du chat-ventre placé sous son torse. Normalement, c'était sous le ventre, mais Pépère malgré ses appels de détresse à la malnutrition avait le ventre légèrement rebondi. Mince se dit-il quarante pour-cent, j'espère qu'il va tenir.
Je demanderai au père Mike à Sancoins où sont les prises.
- Amis lecteurs, deux minutes. Hé, soûlard, était-ce nécessaire ce laïus sur ma réserve d'intelligence. Attends demain, tu vas voir ce que tu vas voir.
- Alors, mes amis écoutez ceci, l'un de mes anciens poèmes est passé poème de diamant.
- Ha bon, mon papa, tu vas nous le lire.
Petitmimi et Grisou restaient silencieux.
- Oui, mon chat fils, lisez le. Ne vous inquiétez pas pour vos amis, ils vont certainement adorer.
Et bien écoutez ceci.
J'ai les dents qui poussent.
Où le complexe de la faim.
Dans la brume légère
D'un couchant austère
C'est un pépère désabusé
Qui reste encore médusé.
Seul devant mon désespoir
Je marche dans la lumière du soir
Et mon ventre gargouille
Mais où est la fripouille.
Je suis comme un boulet
À la cuisse d'un poulet
Qui n'arrive même pas
À trouver l'ombre des pas,
Qui mène vers une rôtissoire
Pour enfin, le Pépère, y croire
Au miracle qui donne l'envie
De manger toute sa vie,
Autre chose que des cailloux
Le soir au chant des hiboux
Un truc à finir au gibet
Faute d'avoir pu sauver
L'âme d'un curé poète
Qui regarde la lune reluire
Mais est incapable de faire cuire
Pour le Pépère un bon poulet.
Guillaume Pépère.
Novembre 2017
- C'est incroyable, mais comment Lolo a osé me faire ça.
En plus, si c'était vrai, si cookie était réellement un agent secret pour le compte de la Russie.
- Pépère, tu ne vas pas croire tout ce que raconte ce sacripant.
- Oui, Grisou à raison, si ça se trouve, Lolo n'a même rien dit et c'est Loulou qui a tout inventé.
- Oui, mon chat fils, Pépère écoutez vos amis. Je ne suis pas non plus particulièrement contente de passer pour une complice de cette pseudo-jument espionne.
- Oui, mon papa, moi non plus je n'aime pas ce qu'il raconte. Tout de même, jusqu'à aller raconter que j'ai vu tous ces événements et que je les ai répétés à Lolo.
Tu le sais par ma maman, je suis presque toujours à la maison.
- Oui, vous avez raison, mais si par hasard ce Loulou Lecurieux était en fait informé de mensonge par mon pseudo curé poète.
- Celui que tu appelles le curé poète est notre maître tout de même, Pépère.
-Oui, Petitmimi, mais tu sais entre deux bizarreries, allez savoir ce qu'il bricole. N'oublions pas que ce bout de gras pour sumotori anorexique, fait des messes noires, des trous à côté de sa cabane pour récupérer des cailloux pour en faire des allume-feux ou éventuellement nourrir son pauvre chat, tellement miséreux qu'il en accepte ce repas.
- Franchement, Pépère, Mimine à raison, par moment, tu racontes n'importe quoi.
Ces trous à côté de la cabane, c'est pour faire des parterres de fleurs et en plus, il fait des poèmes sur ses fleurs.
- Oui, c'est dément ça, Pépère, votre maître, est poète et en plus d'écrire des poèmes, il a écrit une messe pour le vieux Zébulon Vaticanteux.
- Oui, mais moi aussi, j'écris des chefs d'œuvre, sœur Mathilde, alors c'est qui le meilleur, mon petit Fripouillet, dis leur.
- Ha, oui tu m'as dit tout à l'heure que tu faisais des poèmes mon papa.
- Oui, mon petit Fripouillet, j'écris surtout des textes poétiques et du rap comme le fameux chat chat où t'es Pour Strochaë.
- C'est nul le rap, on ne comprend même pas les paroles bien souvent. Je ne pense pas que ça plaise à notre maître tes écrits.
- Hé bien, Petitmimi, sache que Pépère a déjà reçu par deux fois de hautes récompenses pour ses poèmes.
- Peut-être, Pépère, mais je vais te dire un secret, je crois qu'il écrit un conte fantastique où il y a des chats extraordinaires.
- Chat, chat, chat, chat, c'est moi qui l'écrit, c'est mon histoire au jour le jour.
- Bon, je te trouve un peu arrogant, je vais ne plus rien dire comme Grisou, puisque tu as toujours raison.
Pépère désappointé sortit le chatmsung du chat ventre.
Il fit le tour de ses amis en les regardant bizarrement. Il se disait montrons leur de quoi est capable Pépère.
Il envoyait des messages à ses anciens amis pour avoir des compliments à montrer aux autres.
Il était vexé, car en fait de messages de retour ses vieux copains de la cité, lui demandaient s'il y avait des jolies minettes et de quoi se sustenter dans le coin.
Il rangea le chatmsung et il sortit l'iphone du chat-ventre placé sous son torse. Normalement, c'était sous le ventre, mais Pépère malgré ses appels de détresse à la malnutrition avait le ventre légèrement rebondi. Mince se dit-il quarante pour-cent, j'espère qu'il va tenir.
Je demanderai au père Mike à Sancoins où sont les prises.
- Amis lecteurs, deux minutes. Hé, soûlard, était-ce nécessaire ce laïus sur ma réserve d'intelligence. Attends demain, tu vas voir ce que tu vas voir.
- Alors, mes amis écoutez ceci, l'un de mes anciens poèmes est passé poème de diamant.
- Ha bon, mon papa, tu vas nous le lire.
Petitmimi et Grisou restaient silencieux.
- Oui, mon chat fils, lisez le. Ne vous inquiétez pas pour vos amis, ils vont certainement adorer.
Et bien écoutez ceci.
J'ai les dents qui poussent.
Où le complexe de la faim.
Dans la brume légère
D'un couchant austère
C'est un pépère désabusé
Qui reste encore médusé.
Seul devant mon désespoir
Je marche dans la lumière du soir
Et mon ventre gargouille
Mais où est la fripouille.
Je suis comme un boulet
À la cuisse d'un poulet
Qui n'arrive même pas
À trouver l'ombre des pas,
Qui mène vers une rôtissoire
Pour enfin, le Pépère, y croire
Au miracle qui donne l'envie
De manger toute sa vie,
Autre chose que des cailloux
Le soir au chant des hiboux
Un truc à finir au gibet
Faute d'avoir pu sauver
L'âme d'un curé poète
Qui regarde la lune reluire
Mais est incapable de faire cuire
Pour le Pépère un bon poulet.
Guillaume Pépère.
Novembre 2017
