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Pépère le chat du poète, suite.

#1
Dans la cabane, Cookie était toujours dans l'inquiétude de voir Pépère revenir vers son lit. Heureusement, Momo était devant l'entrée et le Pépère était avec ses amis. En général, il s'arangeait toujours pour faire ses tours, sournoisement afin de ne pas en être accusé.
C'est dont à ce moment que le bruit de la voiture du poète se fit entendre.
Elle semblait revenir vers le terrain.
Pépère commençait à taper de la patte.
- Diantre, que vous semblassiez impatient, Monsieur le Téméraire agent. Que vous arrive-t-il de taper aussi de la patte. Est-ce un élan de bravoure et que vous deviez aller combattre un nuage aux dents de requin, ne sait-on jamais avec vous.
- Écoute, Momo, je ne plaisante pas, j'ai une soucoupe à faire disparaître.
- Oui, nous avons la soucoupe des Enarpilodiens à enlever du champ, juste en face.
- Oui, certes, il m'en souvient, je fus présent à son arrivée, elle fut déposée en ces prés par votre coéquipier Fripouille qui était accompagné, si je ne m'abuse pas, d'un prêtre.
Hé bien, laissez nous goûter à la paix et allez tranquillement monsieur, nous ne viendrons pas vous imposer notre présence.
Le Pépère en avait plus qu'assez des conseils de Momo. Il fit signe à ses deux agents, Lolo et Grisou de le suivre.
Une fois hors d'audition des autres le Pépère commença à reprendre sa célèbre attitude de meneur de chats.
- Bon, les enfants, maintenant ce n'est plus de moment de rire. Nous en avons assez entendu avec cet aristochat, qu'il retourne à son château et laisse la place aux vrais guerriers, ceux qui ne tremblent pas devant une guêpe de Sibérie comme Grisou, ou un Pépère capable de terrasser une panthère à coups de moustache.
- Comment allons-nous faire pour faire disparaître la soucoupe.
- Hé bien, Lolo, nous allons la dissoudre avec de l'acide de batterie.
- Ha bon, mais nous n'en avons pas.
- Si Grisou, l'un des meilleurs actuellement en a trouvé sous le hangar de mon rabougri spa... Ha, au secours, maman moi peur...
Les deux autres chats ne comprirent pas pourquoi le Pépère était parti subitement.
Une fourmi était passée entre ses pattes et cela l'avait terrorisé.
- Il me semble qu'il a dit, maman moi peur.
- Oui, Lolo, c'est ce qu'il m'a semblé aussi, c'est bizarre, pourtant, il n'a jamais eu peur de quoi que ce soit de sa vie, c'est étrange.
C'est alors que Grisou tapa sur le dos à Lolo.
- Regarde mon copain, le soûlard qui revient, la Xsara arrive sur le terrain.
- Tu as raison, Grisou, cachons nous, nous autres. Mais que faut Pépère, il va droit sur lui.
Le Pépère n'était plus en mesure de réfléchir et ne vit ni la clôture ni son maître. Il arriva si vite sur les barbelés qu'il accrocha le chat-ventre dedans et fit quatre fois le tour dans le vide avant que le tissu ne cède. Avec son embonpoint, l'accélération fut telle qu'il se retrouva propulsé comme un boulet sortant du fut du canon.
Il fit une bonne dizaine de loopings et le chat-ventre glissa sur sa cuisse. C'est sur le noyer juste au-dessus de la Xsara qui venait d'arriver qu'il retomba. La sangle du chat-ventre était emmêlée sur une branche à une extrémité et l'autre était sur la patte du pauvre Pépère qui pendait dans le vide juste au-dessus du capot.
Le poète qui était toujours dans la voiture ne le voyait pas. Il était occupé à manger des croissants qu'il avait récupérés chez sa mère.
Le Pépère, s'agitait dans le vide et la sangle sous le poids de son corps finit par céder.
Le poète failli s'étouffer, la chute du Pépère sur le capot fit enfoncer l'avant de la voiture dont les suspensions descendirent à fond.
Il leva la tête et le croissant passa très mal et il se mit à tousser. Il n'eut que le temps de voir une masse grise qui roula au sol devant.
C'est alors qu'il comprit que c'était le Pépère. Il était un peu sonné et se relevait sur ses pattes. Il ne réalisait encore pas qu'il était observé par le poète.
Celui-ci descendit de sa voiture et le claquement de la porte fit réaliser à Pépère qu'il avait devant lui, celui qu'il ne voulait pas voir.
- Hé bien mon Pépère, qu'est ce qui se passe. Tu es monté dans l'arbre et tu es tombé sur le capot. Regarde, tu as fait un trou, hé bien, tu pèses un sacré poids mon gamin. Viens donc à la cabane, miam miam, la boiboite, miam miam. Pépère viens, gamin, tu as peur de moi.
Le pauvre Pépère ne demanda pas son reste et parti en courant sous la plate-forme du chalet.
- Hé bien, je ne sais pas ce qu'il lui prend à cet animal de Pépère.
Celui-ci, caché sous la plate-forme, envoya un message à Grisou lui disant qu'il vienne avec Lolo le rejoindre.
Il observait le poète qui se baissait pour ramasser des cailloux au sol.
Il le regardait méchamment.
- Hé bien, soûlard qu'est-ce qu'il se passe. Tu as perdu tes silex pour allumer le feu de la mère poivrote qui a perdu sa bouteille, chat chat chat. Regarde, toute ta famille est en état d'hypothermie depuis le temps que tu es sur ce feu. Ne reste pas dehors brindille, il y a du vent et avec tes vingt kilos tout mouillés, tu vas finir à Sancoins chez love tourte. Mais oui, bien sûr que je vais venir à la cabane. Comme ça, tu vas me mettre dans la caisse pour m'emmener chez le docteur maboul. Je vous ça d'ici messe à fond et en passant, tu vas t'arrêter à l'auberge des moines et c'est encore moi qui devrais faire du harnais pour arriver jusqu'à chez ton pseudo spéchatliste. Ta boiboite tu n'as qu'à t'en faire un clafoutis avec tes silex et le manger avec love rôti, tu m'as bien regardé, tu me prends pour une quiche. Mais, au fait, toi à-jeun ce n'est pas possible, je n'aurais jamais cru ça possible. Allez, soûlard va dans ton gourbi et fous la paix à ton chat.
Le poète ne trouvant pas son chat finit par entrer dans sa cabane.
Le Pépère l'entendait au téléphone parler de lui.
C'est à ce moment-là dont arrivaient Lolo et Grisou.
- Ça va mon copain ?
- Oui, Lolo, pourquoi cette question. Mise à part que mon déjanté de la langue de l'estomac est encore là, ça va.
- Nous avons eu peur, car tu es parti en disant, maman moi peur. Et puis tu as fait une drôle de cascade.
- Oui, tout cela était parfaitement contrôlé. Je n'ai pas dit maman moi peur, tu as mal entendu. C'est que j'ai vu père silex arrivé alors j'ai été en courant lui donner une leçon. J'ai crié, hé sapeur, manant, tu vas dégager de là. J'ai fait cette cascade pour arriver devant lui par surprise. Ceci a parfaitement réussi. La seule chose, c'est que mon chat-ventre est resté sur l'arbre, suspendu.
Là, j'espionnais mon débitmètre de cuve à vin pour moine iranien. C'est énorme, il s'en va acheter un canapé.
- Ha bon, pourquoi un canapé ?
- Laissez-moi vous l'expliquer, c'est que ma love maîtresse a fait des siennes en se prenant pour un chat. Elle est chez le médecin...

La suite demain.



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Cortisone

Maître Poète
#2
Dans la cabane, Cookie était toujours dans l'inquiétude de voir Pépère revenir vers son lit. Heureusement, Momo était devant l'entrée et le Pépère était avec ses amis. En général, il s'arangeait toujours pour faire ses tours, sournoisement afin de ne pas en être accusé.
C'est dont à ce moment que le bruit de la voiture du poète se fit entendre.
Elle semblait revenir vers le terrain.
Pépère commençait à taper de la patte.
- Diantre, que vous semblassiez impatient, Monsieur le Téméraire agent. Que vous arrive-t-il de taper aussi de la patte. Est-ce un élan de bravoure et que vous deviez aller combattre un nuage aux dents de requin, ne sait-on jamais avec vous.
- Écoute, Momo, je ne plaisante pas, j'ai une soucoupe à faire disparaître.
- Oui, nous avons la soucoupe des Enarpilodiens à enlever du champ, juste en face.
- Oui, certes, il m'en souvient, je fus présent à son arrivée, elle fut déposée en ces prés par votre coéquipier Fripouille qui était accompagné, si je ne m'abuse pas, d'un prêtre.
Hé bien, laissez nous goûter à la paix et allez tranquillement monsieur, nous ne viendrons pas vous imposer notre présence.
Le Pépère en avait plus qu'assez des conseils de Momo. Il fit signe à ses deux agents, Lolo et Grisou de le suivre.
Une fois hors d'audition des autres le Pépère commença à reprendre sa célèbre attitude de meneur de chats.
- Bon, les enfants, maintenant ce n'est plus de moment de rire. Nous en avons assez entendu avec cet aristochat, qu'il retourne à son château et laisse la place aux vrais guerriers, ceux qui ne tremblent pas devant une guêpe de Sibérie comme Grisou, ou un Pépère capable de terrasser une panthère à coups de moustache.
- Comment allons-nous faire pour faire disparaître la soucoupe.
- Hé bien, Lolo, nous allons la dissoudre avec de l'acide de batterie.
- Ha bon, mais nous n'en avons pas.
- Si Grisou, l'un des meilleurs actuellement en a trouvé sous le hangar de mon rabougri spa... Ha, au secours, maman moi peur...
Les deux autres chats ne comprirent pas pourquoi le Pépère était parti subitement.
Une fourmi était passée entre ses pattes et cela l'avait terrorisé.
- Il me semble qu'il a dit, maman moi peur.
- Oui, Lolo, c'est ce qu'il m'a semblé aussi, c'est bizarre, pourtant, il n'a jamais eu peur de quoi que ce soit de sa vie, c'est étrange.
C'est alors que Grisou tapa sur le dos à Lolo.
- Regarde mon copain, le soûlard qui revient, la Xsara arrive sur le terrain.
- Tu as raison, Grisou, cachons nous, nous autres. Mais que faut Pépère, il va droit sur lui.
Le Pépère n'était plus en mesure de réfléchir et ne vit ni la clôture ni son maître. Il arriva si vite sur les barbelés qu'il accrocha le chat-ventre dedans et fit quatre fois le tour dans le vide avant que le tissu ne cède. Avec son embonpoint, l'accélération fut telle qu'il se retrouva propulsé comme un boulet sortant du fut du canon.
Il fit une bonne dizaine de loopings et le chat-ventre glissa sur sa cuisse. C'est sur le noyer juste au-dessus de la Xsara qui venait d'arriver qu'il retomba. La sangle du chat-ventre était emmêlée sur une branche à une extrémité et l'autre était sur la patte du pauvre Pépère qui pendait dans le vide juste au-dessus du capot.
Le poète qui était toujours dans la voiture ne le voyait pas. Il était occupé à manger des croissants qu'il avait récupérés chez sa mère.
Le Pépère, s'agitait dans le vide et la sangle sous le poids de son corps finit par céder.
Le poète failli s'étouffer, la chute du Pépère sur le capot fit enfoncer l'avant de la voiture dont les suspensions descendirent à fond.
Il leva la tête et le croissant passa très mal et il se mit à tousser. Il n'eut que le temps de voir une masse grise qui roula au sol devant.
C'est alors qu'il comprit que c'était le Pépère. Il était un peu sonné et se relevait sur ses pattes. Il ne réalisait encore pas qu'il était observé par le poète.
Celui-ci descendit de sa voiture et le claquement de la porte fit réaliser à Pépère qu'il avait devant lui, celui qu'il ne voulait pas voir.
- Hé bien mon Pépère, qu'est ce qui se passe. Tu es monté dans l'arbre et tu es tombé sur le capot. Regarde, tu as fait un trou, hé bien, tu pèses un sacré poids mon gamin. Viens donc à la cabane, miam miam, la boiboite, miam miam. Pépère viens, gamin, tu as peur de moi.
Le pauvre Pépère ne demanda pas son reste et parti en courant sous la plate-forme du chalet.
- Hé bien, je ne sais pas ce qu'il lui prend à cet animal de Pépère.
Celui-ci, caché sous la plate-forme, envoya un message à Grisou lui disant qu'il vienne avec Lolo le rejoindre.
Il observait le poète qui se baissait pour ramasser des cailloux au sol.
Il le regardait méchamment.
- Hé bien, soûlard qu'est-ce qu'il se passe. Tu as perdu tes silex pour allumer le feu de la mère poivrote qui a perdu sa bouteille, chat chat chat. Regarde, toute ta famille est en état d'hypothermie depuis le temps que tu es sur ce feu. Ne reste pas dehors brindille, il y a du vent et avec tes vingt kilos tout mouillés, tu vas finir à Sancoins chez love tourte. Mais oui, bien sûr que je vais venir à la cabane. Comme ça, tu vas me mettre dans la caisse pour m'emmener chez le docteur maboul. Je vous ça d'ici messe à fond et en passant, tu vas t'arrêter à l'auberge des moines et c'est encore moi qui devrais faire du harnais pour arriver jusqu'à chez ton pseudo spéchatliste. Ta boiboite tu n'as qu'à t'en faire un clafoutis avec tes silex et le manger avec love rôti, tu m'as bien regardé, tu me prends pour une quiche. Mais, au fait, toi à-jeun ce n'est pas possible, je n'aurais jamais cru ça possible. Allez, soûlard va dans ton gourbi et fous la paix à ton chat.
Le poète ne trouvant pas son chat finit par entrer dans sa cabane.
Le Pépère l'entendait au téléphone parler de lui.
C'est à ce moment-là dont arrivaient Lolo et Grisou.
- Ça va mon copain ?
- Oui, Lolo, pourquoi cette question. Mise à part que mon déjanté de la langue de l'estomac est encore là, ça va.
- Nous avons eu peur, car tu es parti en disant, maman moi peur. Et puis tu as fait une drôle de cascade.
- Oui, tout cela était parfaitement contrôlé. Je n'ai pas dit maman moi peur, tu as mal entendu. C'est que j'ai vu père silex arrivé alors j'ai été en courant lui donner une leçon. J'ai crié, hé sapeur, manant, tu vas dégager de là. J'ai fait cette cascade pour arriver devant lui par surprise. Ceci a parfaitement réussi. La seule chose, c'est que mon chat-ventre est resté sur l'arbre, suspendu.
Là, j'espionnais mon débitmètre de cuve à vin pour moine iranien. C'est énorme, il s'en va acheter un canapé.
- Ha bon, pourquoi un canapé ?
- Laissez-moi vous l'expliquer, c'est que ma love maîtresse a fait des siennes en se prenant pour un chat. Elle est chez le médecin...

La suite demain.



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Un bel épisode tout en aventures
Amicalement
Gaby