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Pépère le chat du poète. Suite.

#1
Dans la cabane de chasseur, le pape ne revenait pas de la prouesse de sœur Mathilde. Elle était arrivée à électrocuté les trois bandits avec son appareil.
Le pauvre homme ne pouvait malheureusement rien dire à cause de son bâillon et les liens qui tenaient ses mains l'empêchaient de l'enlever.
Sœur Mathilde exultait et n'était pas peu fière de sa victoire.
- Alors, vieux sapajou des montagnes corse, ça te bouche le bec, tu fais moins le malin devant la vieille. Alors les gamins, comme ça, on voulait faire le coup du père François à sœur Mathilde et à son acolyte saoudien imbibé de bière irakienne. Hé bien, mon barbu s'est loupé, tu n'as plus qu'à attendre que ça repousse à présent. Mon dieu qu'ils sont vilains, à part la fille qui est un peu mieux, le barbu est vraiment laid. Alors, tu ne dis pas grand chose pour exprimer ta joie espèce de vieux singe. D'habitude, tu as toujours une fracture de la bosse ventrale devant une fille ou un barbu. Oups, excuse moi, j'avais oublié que tu as un bâillon.
La sœur, retira le bâillon et les liens des mains du pape. Celui-ci ne semblait pas trop content de ses insinuations.
- Alors, écoute moi vieille bougresse, ce n'est pas parce que tu es arrivée à neutraliser trois enfants faisant une bêtises que tu as le droit de m'insulter à ta guise, est-ce que je suis impoli moi espèce de vieille sorcière du carnaval des épouvantails à enfants.
Bon, je dois reconnaître que tu m'as épaté avec ton engin, mais tu l'avais donc toujours avec cet objet diabolique.
- Écoute, c'est un cadeau du père Dominique qui me l'a offert comme une batterie de secours pour appareils mobiles. Comme tu ne l'as peut-être pas vu, je suis connectée moi, et entre le MP3 mon ipomme le GPS la tablette la gopro la montre et la vr, il arrive parfois que je sois à cours de batterie. Hé oui vieux grigou, je ne suis pas comme toi qui corresponds avec des pigeons voyageurs, je suis la vibe figure toi.
Pendant que la sœur et le pape parlaient, Merguez qui était plus robuste que ses consœurs commençait à revenir à lui.
Il les observait et ne savait pas où était l'objet que la sœur avait sorti de son sac. Il vit le pape devant lui qui était plus facilement accessible pour l'attaque.
C'est alors que d'un bon, il sauta sur le pauvre homme qui tomba à genoux.
Sœur Mathilde, très réactive regarda la charge restante dans le défibrillateur.
Le pape était accroupi et Merguez était agrippé à lui essayant de le mettre au sol.
La sœur sans s'inquiéter, mit la charge de défibrillation au maximum et posa les deux électrodes sur les fesses du pape.
- Tien vieux sapajou, cadeau du père Dominique, passe le message à ton voisin.
La décharge fut fulgurante et Merguez à qui, il ne restait presque plus de barbe fut irrémédiablement rasé par le feu.
Le pape se releva et posa ses mains sur ses fesses et il dansait sur place.
La sœur rigolait et se moquait de lui.
- Alors vieux tromblon on danse le sirtaki, lol.
- J'ai le feu au derrière, ça brûle vite un extincteur.
C'est à ce moment-là que la porte s'ouvrit et juste derrière, le général Picolle qui avait devancé les autres inspectait les lieux.
Dans le champ, Rookie semblait agité et se dirigea vers la cabane à Cookie. La brave jument qui se réveillait, le regarda.
- Salut, Cookie, tu es toute seule.
- Hiii, non, je suis avec Lucie et elle dort, tu viens me voir ?
- Non, je passais, car ma cousine Alïel doit me visiter, elle m'emmène une paire d'ailes magique.
- Hiiii, qu'est-ce que c'est que ça ?
- C'est une petite noisette ailée.
- Hiiii, ça a l'air très étrange.
- Oui, c'est une noisette magique.
- Hiiii une noisette magique ?
Qu'est-ce que c'est que ça, hiiii, Hii, je n'ai jamais entendu ça, Hii, raconte moi ce que c'est.
- Hé bien, voilà, un jour, ma cousine s'était endormie en forêt dans un noisetier et elle se réveille en sursaut et voit une dame qui ramassait les noisettes au pied de l'arbre. Elle s'est cachée, car elle ne là connaissait pas. Puis d'un seul coup elle s'envole et vient cueillir les noisettes dans l'arbre. Ma cousine Alïel n'en revenait pas et la fée lui dit en l'apercevant de ne pas avoir peur et qu'elle est la fée de la forêt. En fait, elle cueillait les noisettes pour des écureuils comme nous. Elle lui dit mettre un grain de magie sur ces noisettes pour que les écureuils ne soient jamais dans le malheur d'un accident.
- Hiii, comment fait elle ? - Hé bien, voilà, à l'automne, avant que toutes les fleurs ne s'endorment, elle cueille des pétales d'œillets de poète juste en face dans le jardinet du maître à Pépère. Elle, les mets à sécher et arrivé en hiver, elle pose un pétale sur chaque noisette magique et les plante dans la neige. Elle est accompagnée d'un hibou qui est son ami et il l'aide à faire ce travail, il s'appelle Boubou.
Comme cette couche est un lit de plume d'ange en fondant elle offre à chaque noisette une aile. La noisette magique à donc une paire d'ailes d'ange et la fée les rend invisibles pour celui qui ne l'a pas avec lui.
Ma cousine Alïel en a une et je ne là ne vois pas, car c'est la sienne. Il va m'en offrir une et comme elle sera à moi, je la verrai toujours, mais pas elle. Cette noisette protège l'écureuil des dangers de la nature. Un jour, ma cousine a traversé un chemin et une voiture arrivait à toute allure. La noisette magique l'a doté d'une paire d'ailes et elle s'est envolée à temps dans un arbre avant que les ailes disparaissent, voilà mon amie.
Alïel arrive, je te laisse à tout à l'heure.
Le président ne sachant pas où il allait avait éloigné, Pépère et Saturne au fond du bois. Il avait écouté avec attention l'histoire de Pépère et il en rigolait.
- C'est un drôle de maître que vous avez là quand même.
- Oui, mais c'est aussi le mien, car Pépère est mon frérot.
- Il est alcoolique, mais se dit poète, il n'est pas bien méchant.
- Poète, hé bien, il aurait pu faire un poème à la gloire des bouteilles.
- Il en a fait un pour ma love colis, qui s'est trouvé une adoration pour un objet insolite. Et c'est d'ailleurs l'histoire que je viens de vous raconter qui en est le leitmotiv.
- Ha oui Pépère, comme le spleen de la peau de saucisse.
- Non mon frérot, car ce poème est un chef d'œuvre, le sien est très personnel et uniquement dédié à ma love colis.
- Tout ça est bien énigmatique, Pépère, nous aimerions en savoir plus.
- Oui, explique-nous, c'est quoi ce poème.
- Je l'ai sur l'ipomme, mais pendant que je le cherche, laissez moi vous raconter la suite des bouteilles de vin avec des bouchons en ciment.
Voilà, je vous ai dit qu'elle avait rétréci. Donc, elle a été voir le repetisseur qui l'a allongé. Pour se venger elle lui a confisqué, l'extracteur. Du coup, le bougre a été obligé d'utiliser ses dents pour faire sauter les bouchons et s'est retrouvé édenté. Donc, une fois sortie de l'hôpital pour son allongement, elle va le visiter et surtout contrôler le stock de vinasse nucléaire.
Il lui dit comme, ça, comment s'est passée l'opération ?
Elle lui répond, aie, je me suis cogné dans le plafond du gourbi en entrant.
Il lui dit, hé bien, tu mesures au moins deux mètres à présent.
Elle lui dit, en fait, je fais deux mètres cinquante et un. Oui vous l'aurez compris le cinquante et un était en rapport à leurs penchants.

Ce n'est pas un peu grand qu'il lui dit.

Elle lui dit, je fais avec et puis ça a rallongé mes poches et elles contiennent des fioles plus grandes à présent ce n'est pas plus mal.

Elle lui rajoute, hé bien, ça a dû y aller, tu n'as plus une seule dent. Bon, je ne porterai plus de sac de ciment, je me consacre à ma collection à présent. D'ailleurs, on pourrait peut-être avec l'un de ces objets te faire des dents. Lui curieux lui demande quelle est cette nouvelle marotte. Elle lui montre des photos et ne tarissait pas d'éloges. Celle-ci est de Bretagne, regarde la finesse de ses bras et le galbe de ses hanches... C'est alors qu'elle lui demande d'écrire un poème à l'effigie de la star de sa collection dont elle se vantait d'en avoir déjà une vingtaine, voilà l'histoire mes amis.
- Oui, mais qu'est ce que s'était sa collection.
- Oui, Pépère, vous êtes bien mystérieux.
- Hé bien, écoutez, vous allez comprendre attention, je vous le lis.

Mon enfant.

Depuis longtemps la nuit
Mes rêves n'étaient qu'ennuis.
Et je passais des heures blanches
En écoutant cette avalanche.

Un jour, d'un camion de sable
Offert par la grâce aimable,
D'un maçon portugais dans l'art
Tu es arrivé comme par hasard.

Tu fus le plus beau des printemps.
Moi qui depuis tout ce temps
Attendait cette jolie merveille
Qui maintenant m'émerveille.

Puis tu m'as offert cet enfant
Qui remplit de sable et de ciment
Fait naître en moi cette forêt
Du plaisir à ton appétit gourmet.

Et dans la lumière heureuse
Ô ma jolie bétonneuse
Je te vois comme un doux poème
Et avec amour, je te dis, je t'aime.
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