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Pépère le chat du poète. Suite

#1
À Mornay, Momo était content de sa prestation et s'en retournait voir Cookie pour l'avertir que tout, c'était bien passé.
François, qui était reparti vers le bois, avait la mauvaise rencontre d'un sanglier et totalement affolé, il était revenu derrière la maison à Chadore et Lolo. Il s'arrêta et reprit son souffle. Il répartit vers le champ n'ayant plus la notion d'où il était. Il vit Rookie grimper sur le noyer et se demandait ce qui se passait.
- Je ne suis pas fou quand même, depuis quand un cheval peut-il grimper dans un arbre. J'espère ne pas me faire prendre sur ces terres royales avec tout les risques que je cours. Hé, le cheval dans l'arbre, es-tu un agent du fbi ou ce roi déguisé en chat, je ne suis pas fou quand même.
Momo marchait tranquillement et ne voyait pas François qui était caché par le noyer.
- Hé bien, mon seigneur Momo, vous y avez été un peu fort, mais assurément la douce Adélaïde ait été vengée de ce malappris qui l'importune sans cesse.
François avait repris son souffle et se mit à découvert au moment où Momo arrivait sur lui. Il était près à s'élancer en courant quand il fut surpris par la réflexion de Momo qui lui coupa ses élans.
- Encore vous en ces terres, que faites vous ici faquin. Ne vous ai-je point donné l'édit de rebrousser chemin. Sachez, jeune serf que l'huile bouillonne déjà au château et que le pont-levis est clos. Il ne manquât, qu'à la poudre de rejoindre le canon, alors...
- Je ne suis pas un cerf, je suis François, je n'ai pas de cornes. Je m'en vais tout de suite monsieur le chat.
- Taisez vous maraud, vous osez insulter le ministre du roi de ce municipe. Je saurais vous faire punir pour cet outrage à la féodalité dont je suis l'un des consultants. Je vous assure que si vous ne partez pas de ce pas donné en ces minutes qui s'instaurent à notre devenir commun, que je saurais faire sonner les trompettes qui scelleront les bans de votre condamnation. Vous êtes vous regardé, faquin, qui êtes-vous donc pour avoir l'impudence de discréditer mon grade. Le bûcher est déjà érigé à votre demeure, je n'admets aucune remontrance de la part d'un gueux. Vous êtes sur mes terres et il vous reste jusqu'à la diligence de notre bon soleil à se coucher pour vivre, si vous n'ôtez point votre squelette d'ici. Fuyez maraud, par les airs, par terre, à cheval, ou par les nuages, il m'en importe sacripan, mais partez dans la seconde qui sonne le glas de ma missive.
- Oui, mon bon seigneur, je m'en vais.
- Oui, fuyez maraud et faites allégeance à votre roi et révérence à ses fonctions.
François partit à une vitesse hallucinante en passant devant la maison à Cookie. Momo était satisfait de sa prestation. La pauvre jument sortit de sa cabane en regardant fuir François. Momo se dirigea vers elle.
- Qu'est-ce que c'est hiii, le Pépère déguisé en humain, hiiii, il va faire caca, hiii, pirate, bandit, renégat...
Momo, arrivant vers elle, lui fit signe de se calmer.
- Ne vous inquiétez pas, très chère amie le rustre à été corrigé de son inhospitalité. Que diantre venait, il faire ici, je n'en sais fichtre rien, rassurez vous ce n'est pas Pépère. Celui-ci officie à Sancoins en ce moment n'ayez pas d'inquiétude. Je m'en reviens de chez Ainos et je l'ai rassuré en lui disant de garder le logis tant qu'il courait un danger.
Lucie revint alors vers Cookie pour savoir ce qui se passait.
À Sancoins dans la petite auto, Saturne reçut un message de Turbo.
- Hé, mon frérot, Turbo me demande s'il peut sortir de sa cachette ?
Attends, j'ai un autre message de sa part. Momo a vu ta chatmoureuse et l'a prévenu du danger. Il a essayé de te contacter, mais ton téléphone ne reçoit pas.
- Oui mon copain, c'est parce que la batterie est à plat. Je suis chat heureux que ma love chatte sois enfin en sécurité. Je respire mieux, faut attention malheureux, tu es assis sur ma bible.
Le Pépère en cherchant sa carte cinq minutes plus tôt avait posé sur le siège passager le prospectus de la boucherie et Saturne était dessus.
- Ha oui, excuse moi mon frérot, mais c'est une publicité pas une bible, chat chat chat, où sont les cierges ?
- Ce n'est pas drôle, ce dépliant est une encyclopédie de mes amours et elle est estimée à quelques milliers d'euros. Oui, mon frérot, c'est un collector. Les cierges, c'est mon indien Jamaïquain buveur de Ricard Indou qui s'en sert pour ses messes sataniques.
- C'est drôles ça les messes sataniques, il va finir par te demander de les faire les cierges.
- Hé bien, je l'ai déjà fait figure toi, oui mon frérot et il m'a même obligé à dérober des restes de cierges à l'église du village.
- Ha bon, comment ça s'est passé mon frérot ?
- Hé bien, il m'a fait faire le souffleur de cierge.
- Ha, bon, tu les a éteint.
Pas du tout, laisse moi te raconter l'histoire et tu vas comprendre.
- Hé bien voilà, un jour, il avait écrit une messe satanique et voulait la réciter avec ma love pochette un soir de pleine lune. Malheureusement, la boutique de cire était en rupture.
Le fournisseur n'était pas très content qu'il appelle tous les jours pour sa cire et a fini par lui dire qu'elle serait indisponible avant la pleine lune.
C'est alors qu'il a eu une idée.
À côté de chez lui, il y a une église et il m'y a emmené, il connaît bien l'endroit, car il va boire le vin de messe avec ma love saucisson. Ils prétextent enquêter sur des vols de vinasse, enfin, bref.
Il m'a dit comme ça, mon gentil minet, tu vas me rendre un service.
Voilà, tu vas passer par le grillage des vitraux du bas qui sont cassés et tu vas aller récupérer tout les restes de cierge dans les poubelles.
Je ne te raconte pas l'humiliation. Un chat de ma classe qui se lave trente fois par jour, qui nettoie ses Nike toutes les heures, faire les poubelles.
Du coup ma chalauréanne est devenue un container à cierges usagés.
Il était derrière le vitrail et me regardait faire.
Sa complice, c'est-à-dire ma love colis de viande, elle disait ;
- vas-y Pépère encore, encore ;
en buvant du rhum à la source des pochettes avec une paille.
Je lui ai répondu toi occupe toi de ton élevage de moucherons et des croquettes de chien bourrées d'extazy.
Puis nous sommes rentrés vers la cabane. Il a pris une bassine en métal qu'il a mis sur une cuisinière posée à côté de son gourbi. Oui, elle lui sert pour faire cuire des kilos de denrées pour ses orgies alimentaires. Il m'a ensuite mis au travail et j'ai dû faire fondre dans la bassine tous les résidus de cierge, c'est-à-dire, cinquante kilos de cire.
Je n'avais plus de moustache à force de cuire, c'est pour dire. Ensuite, il a pris un tube en métal et il me dit. Voilà mon gentil minet, tu vas verser le contenu dans le tube. Ensuite, avec le tuyau que je te donne, tu vas souffler dans la masse de cire pour que l'air fasse un tunnel et créait le trou pour la mèche. Après verse la cire et souffle, souffle. Ma maîtresse pendant ce temps invoquait les forces maléfiques de la lune.
Voilà comment j'ai été transformé en souffleur de cierge en faisant plus de mille cierges en une journée.

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