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Pépère le chat du poète. Suite.

#1
Dans le champ à Mornay, Momo était enfin serein. Les Américains avaient un peu calmé leurs ardeurs suite au feu de la parabole.
François était toujours devant Cookie et restait silencieux.
Deux hommes du pentagone s'approchèrent de lui et ne semblaient pas hostiles à son égard.
- Hé vous là-bas que faites vous avec ce horse. Vous êtes un humanoïde, nous savons. Venez ici que nous étudions vous et fréquence de vos circuits et processeurs.
- Oui, quoi, je suis François et les Américains, c'est vous. Comme je suis en bon terme avec Tromp qui était encore avec moi hier soir au téléphone, je veux bien vous expliquer comment faire de ce village un complexe écologique et rentable. C'est vrai quoi je ne suis pas fou, Adélaïde vous est belle, vous sentez mauvais, des aisselles, et puis des pieds.
C'est alors qu'il se décida à s'enfuir et que les deux hommes se mirent à sa poursuite.
- Halte, au nom de la loi, arrêtez vous, shit, fuckinkg humanoïde.
C'est ainsi que François partit vers les bois avec les deux hommes à ses trousses et que Momo put enfin sortir de la maison à Cookie.
- Diantre, mais qu'est-ce donc que cet intrigant personnage. S'il fallu trouver à qui appartenait Pépère avant qu'il ne me vole mon maître, je dirais assurément que ce fou était son propriétaire. Ma brave Cookie, où est donc votre amie Lucie ?
- Hiii, cet homme est un demeuré hiiii oui, c'est l'ancien maître à Pépère, hiiii. Lucie est au fond du terrain et surveille si la voie est libre, hiiii, j'espère qu'Ainos ne sera pas inquiétée hiiii bandit d'Américains hiii.
- Je suis forte aise que cette brave jument est suivie mes indications. Enfin, allons vers chez la douce Ainos afin de la rassurer sur Pépère et ses amis. Mais que vois-je ma chère, un message de Chadore qui me dit qu'il souhaiterait que j'assistasse à la cérémonie de la remise en eau par ce sacripant de Pépère. Mais que dois-je faire, le dilemme est cruel, je ne peux abandonner ces contrées à la solde de ces brigands derrière nous. S'il arrivait malheur à ma douce Mimine, et ma petite noisette qui n'est qu'un petit bébé. Si je les laissais ici, je ne pourrais plus me lisser les moustaches en face d'un miroir sans avoir une profonde amertume.
- Hiii, tu devrais y aller, hiiii dis à tes amis de se réfugier dans ma maison en attendant, hiiii.
- Écoutez mon amie, je m'en tiens réflexion et je vous reviendrai pour vous affirmer mon devenir. Je pars de suite vers chez la brave minette et vous donne de ses nouvelles en revenant. Je m'en vais joindre un message à Chadore pour lui dire que je travaille l'idée d'y aller. C'est vrai qu'il y a du poulet là-bas, mais c'est le produit d'une rapine, néanmoins nous aimons ça nous autres.
Cookie partit dans sa maison et regarda, Momo qui filait vers chez la chatmoureuse à Pépère.
À l'épicerie, le pape et sœur Mathilde finissait la bouteille que leur avait donnée le ministre.
L'épicerie n'arrêtait pas de faire des yeux doux au président.
Le brigadier avait changé de tenue et avait enfilé un survêtement, super Pépère. En effet, le Pépère avait laissé à l'épicerie quelques-uns de ces vêtements pour se faire de la publicité.
Le général était un peu exaspéré de ne pouvoir en placer une sur son accident contre le mur.
Ils se mirent tous d'accord pour rejoindre la commune voisine afin d'assister à la cérémonie que devait donner le Pépère.
Seule l'épicière ne pouvait pas les suivre, car elle devait dans l'immédiat garder sa boutique.
- Alors vieux Zébulon, tu vas assister à un vrai miracle. En plus par ton père spirituel qui est le chat dieu Pépère. Arrête de boire vieux sagouin, tu ne vas pas te présenter totalement ivre à cette fête quand même.
- Je ne t'ai rien demandé espèce de vieux hibou du chai des ivrognes Vaticanteux. Déjà, nous devons trouver une voiture car nous sommes cinq.
- Ma brave vilaine, oups, ma brave rouquine, sauriez-vous nous louer l'office de votre voiture ?
- Mon brave cheveu bleu, oups mon cher président, mon automobile est une commerciale et n'a que deux place.
- Et toc, prends ça dans le museau, de la part de la rouquine, ha ha ha.
- Écoute mon Totof, d'habitude j'aime a jouir de ton humour, mais là n'en est pas le cas.
- Nous ne pouvons pas rallonger la voiture tout de même. C'est qui le fabricant de cette voiture que je le condamne à dix ans de chaise électrique à perpétuité.
- Écoutez, général Picolle, votre remarque est osée tout de même. Néanmoins, elle me rappelle une histoire dont il m'est arrivé quand mon cheveu frontal était chargé de fréquences électriques, après avoir fait l'antenne réceptrice pour la télévision de mon père.
- Hé bien, vous avez rallongé une voiture et avez été condamné au bouton rouge, bien fait pour vous sacripant.
- Pas du tout mon général, écoutez l'histoire. Voilà suite à l'électrification de mon cheveu, je vous ai dit que l'on m'avait fait passer des tests. Hé bien, les chercheurs ont découvert que je pouvais m'en servir comme mèche, pour souder et couper le métal. Quelque temps plus tard, j'étais parti avec mon lycée en voyage scolaire. Nous étions deux cars et sur une route de montagne, un troupeau de sanglier avait fait la fête au milieu de la route. Le premier car n'a pas vu que la route était emplie de déchets de banane dont s'était goinfrés les bestioles. Oui, le mets favori du sanglier étant comme chacun le sait la banane. Le car est tombé dans le fossé et à rouler sur une pierre qui a éventré le moteur. Heureusement, personne ne fut blessé. Malheureusement, une tempête de neige était annoncée et la température était déjà à moins de soixante degrés. Nous étions tous condamnés ici, car nous ne pouvions pas tous monter dans le même car. Nous avions essayé, mais celui-ci traînait sur la route à cause de poids. C'est alors que je me suis proposé à mes professeurs comme carrossier soudeur découpeur. À l'aide de mon cheveu, j'ai coupé l'avant du car avec le moteur cassé. Ensuite, à nous, tous l'avons poussé sur la route. Ensuite, j'ai découpé l'arrière de l'autre car et toujours avec mon cheveu, je les ai soudé ensemble et l'on s'est retrouvé avec un double car avec un moteur. Ce jour-là, j'ai sauvé soixante de mes camarades d'une congélation certaine, voilà mon général.
Saturne était stupéfait du calcul de Pépère. Pour lui un partage ce n'était pas vraiment ça. Vingt-quatre poulets pour lui tout seul alors que les autres en avaient seulement huit.
- Dit moi mon frérot, tu ne te serais pas trompé dans tes calculs. Ça ne fait pas un peu beaucoup vingt-quatre poulets pour un chat tout seul.
- Non mon frérot, mon calcul est parfaitement juste. C'est le système de la moyenne compensée. La courbe de la parabole exposée au carré exponentiel de la ficelle pourrait te le confirmer. Malheureusement, sais-tu résoudre une équation au sixième degré en tenant compte de la densité de la peau de poulet et le poids respectif de chaque croupion sachant la quantité de grain absorbé par chaque poulet durant leur vie.
- Hé bien mon frérot, je n'y connais rien en calcul compensé.
- Hé bien moi si, j'ai un doctorat et une licence en mathématique appliqué. Oui, sache que j'ai fait les meilleures universités et j'ai été dans trente-huit, d'elles. Tiens, je n'avais pas vu que ta queue avait moins de poils que la mienne. Normalement, avec ma moyenne compensée si je refais le calcul, tu me devrais un poulet de ce fait. Comme je suis généreux, je te le laisse, tu me donneras seulement les cuisses. Pour que tu te souviennes de cet élan d'altruisme, je te donnerai les os de ces cuisses. Tu les garderas en mémoire de ma bonté et tu pourras t'en faire des médailles. Ainsi, lors de mes cérémonies officielles prochaines, tu montreras avec ces trophées combien ton frère est généreux avec toi.
- Ça, c'est une bonne idée, tu expliqueras ces médailles dans mon émission toutes griffes dehors.
- Oui mon copain, d'ailleurs, j'avais oublié que c'est grâce à moi et à la CGCC que tu as ce prime time, alors toi aussi si je refais la moyenne compensée m'en doit un en plus. Hé bien, tu as de la chance, oui, c'est vraiment ton jour de chance, tu vas avoir de belles médailles d'os de cuisse que tu me rétribueras, chat chat chat.
- Dit moi Pépère, comment, vas tu ramener vingt-quatre poulets dans tes caisses ? Il ne faudrait pas que l'on t'en vole.
- Hé bien Elchaponne, tu as failli me provoquer un arrêt cardiaque tellement le morceau de titane de mon cœur a vibré. Me faire voler mes poulets serait un lése majesté et d'y penser, j'en tremble. Tu as raison, mon asperge transgénique bourrée de chlorure de vinasse vient souvent par ici et il serait capable de manger, vingt-quatre poulets et quatre cuisses en une seule fois. Je vais les ramener dans la voiture, car dans l'hélicoptère, j'ai peur que ce soit trop lourd. Bon, j'ai un poids plume, mais quand même soyons prudent.
- Quand même mon frérot vingt-quatre poulets, tu penses que...
- Oui, même ma love pochette ça ne lui ferait pas peur, un jour elle a manger trois kilos de bonbon haribo en carton fabriqué par mon professionnel du décapsuleur.
- Ha, bon, hé bien, c'est une drôle d'histoire.
- Oui, Elchaponne laisse moi te la raconter.
La suite demain....

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