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Pépère le chat du poète. Suite.

#1
Le bruit de la chute de la soucoupe dans le bois s'entendit d'assez loin.
Les Américains couraient dans tous les sens en scrutant le ciel. Jumelles en main ils regardaient au loin, mais ne voyaient pas de fumée.
Cookie était sur le terrain juste devant sa maison et revint en courant voir si Lolo était réveillé.
Celui-ci était sur ses quatre pattes et se remettait de la décharge du taser. Enfin, il allait beaucoup mieux et regarda Cookie avec étonnement, car il n'avait pas entendu le bruit de la soucoupe s'écrasant au sol.
- Ça va ma, copine, pourquoi me regardes tu comme ça ?
- Hiii, une explosion dans le bois, hiii, et ma tranquillité, hiiii, j'aurais pu être en train de me faire les sabots, hiii, et me blesser, hiiii, qui est le pirate qui fait péter des pétards, hiiii.
- Hé bien, je n'ai pas entendu, figure toi. Je me remets seulement d'une vilaine décharge électrique.
Le pauvre Lolo expliqua ce qui lui était arrivé avec le cochon et lui appris l'enlèvement de Bibou.
- Hiii, quoi, mon méga love Bibou a été enlevé, c'est une catastrophe, qui a fait ça ?
- Nous n'en savons rien ma pauvre Lucie. Je dois rejoindre Pépère, il est actuellement sur l'enquête et il est avec Sybage qui a assisté au kidnapping par une sorte de feuille d'argent ensorcelée.
- Hiii, il faut retrouver les bandits qui ont fait ça, hiii, et les corriger à coup de sabots sur le derrière, hiii. Que font les pirates derrière, hiii, s'ils viennent ici, je me venge sur eux hiii.
Les deux juments étaient très inquiètes pour Bibou. Lolo décida de reprendre sa route.
Il sortit de la cabane et franchit le champ. C'est en passant sous la clôture qu'il tomba en fasse du poète qui regardait dans tous les sens.
Il passa entre ses jambes et l'homme qui regardait dans tous les sens ne le vit même pas.
Lolo se dépêcha d'aller vers le fourgon et arrivé vers la cabane, il sentit une odeur de gaufre.
Il s'arrêta et regarda s'il voyait Pépère pour savoir s'il n'était pas espionné.
- Bon, mon Lolo, après l'effort le réconfort, allons jeter une moustache dans le gourbi afin de mettre mon nez là-dedans pour savoir ce qui sent aussi bon.
Il sauta sur la plate-forme et vit que la chance revenait. Le poète qui était sorti avec précipitation n'avait pas fermé sa porte.
- Notre saint chat noir qui est au ciel, merci d'avoir guidé mes quatre pattes jusqu'au capharnaüm du rabougri Italien bourré de Ricard du Népal. Alors, jetons un œil sur le bureau. Hummm, des gaufres, alors une pour Lolo, une pour Lolo, une pour Lolo, et une pour Sybage et une pour Pépère. Donc dix gaufres en moyenne compensée ça fait, huit pour Lolo et une chacun pour Pépère et Sybage. Excuse moi ma chatmoureuse, la moyenne compensée a parlé, chat chat chat, en échange tu auras plein de bisou chat ma love belle Sybage que je chatlove.
Qu'est-ce que c'est que ce disque et ce livre. D'accord, Pépère avait raison, la messe et Alcool le célèbre livre des alcooliques. C'est donc ainsi qu'il écrit ses messes sataniques en lisant ce recueil et écoutant la musique des moines qui jouent de la flûte au goulot des bouteilles de vinasse. Hé bien, c'est du chouette quand j'y pense. Zut, le carton de vinasse lyophilisé pour l'infusion de la messe en poudre des quatre heures arrive. Le pépère avait raison, il parle tout seul, il récite la masse en parlant à la lune en invoquant les démons livre Alcool en main messe des moines à fond, vite fuyons...
Le pauvre Lolo n'eut que le temps de partir alors que le poète avait déjà la main sur la poignée. Regardant fixement vers le bureau étant obnubilé par sa friandise, il ne vit même pas le chat.
Lolo courait ventre à terre, le chatventre remplis de dix gaufres sur le dos.
Lolo s'arrêta au bout de quelques mètres pour se cacher derrière un sapin de l'autre côté de la haie.
Il avait entendu le poète ouvrir la porte et crier dans le vide.
- Ce n'est pas possible ça, quel est le salopard qui a mangé mes gaufres. Sals chats à tous les coups, c'est un coup de Bouboule. Dix gaufres, mais quel être sur terre serait capable de faire un tel festin, je me le demande bien et surtout en si peu de temps.
Le Pépère était toujours derrière le fourgon et la tête penchée en avant regardait vers la cabane.
Sybage se demandait bien ce qui se passait et pourquoi l'homme était en colère.
- Incroyable, le brontosaure des prairie d'arbres à verre de bière pour soûlard iranien est encore en train de m'insulter.
Tu vas voir bouboule, je vais te mettre un coup de queue et te satelliser sur la lune, tu pourras comme ça lui chanter des messes noires livre en main avant qu'elle ne soit toute rouge totalement avinée par tes lettres chargées d'alcoolémie.
Vite, cache toi Sybage, le soûlard arrive en courant.
Les deux chats n'eurent pas le temps de se cacher que l'homme était déjà devant eux.
- Alors, Pépère que fais-tu là ?
Tu t'es trouvé une amoureuse ?
Ce n'est pas toi par hasard qui serait venu manger mes gaufres pendant que j'étais parti voir ce qui a fait un tel vacarme.
- Hé bien Pépère qu'est ce que tu fais là. Tu as faim gamin, viens, je vais te donner des bonnes croquettes. Je la connais l'histoire de ta vie pleine de vinasse.
Qu'est-ce que tu racontes, que je trompe mon meilleur ami !
Tu veux me faire avoir des ennuis !
Figure toi qu'Ainos lit cette histoire aussi, tu es vraiment très insultant pour ton chat. Révérence soûlard, qui est-ce qui va allez sortir la Dacia du fossé avec son ami le harnais, qui est-ce qui vient de perdre trois cartons de succulents saucissons. Alors mets la en veilleuse soûlard.
Heureusement, les caisses te sont invisibles, hein lui dit-il en le regarda méchamment.
- Qu'est-ce que ça peut te faire sac à vin ce que je fais avec Sybage. Je sauve des gens pendant que tu picoles figure toi Archimède le roi du calcul de la masse d'une bouteille de vinasse. Une chance que les caisses te soient invisibles sinon tu aurais déjà mangé tous mes poulets. Et toi qu'est ce que tu fais ici, tu m'accuses de vol là où tu caches ta vinasse dans ce fourgon certainement volé lui-même espèce de curé Argentin dégrossi à la messe d'Éthiopie. Dorénavant tes croquettes pourries du commissariat remplies de produits hallucinogènes, tu pourras t'en faire des friandises pour ta soûlarde. Hé dit lui bien que la fifille n'a pas peur d'elle. Si je pars quand elle me crie dessus, c'est simplement que je n'ai pas envie de finir aveugle.
Au fait, je t'informe que le harnais est en grève, mais comme j'ai bon cœur et que je vais peut-être sauver mes cartons de saucissons, je vais faire une exception.
Alors va t'occuper des bouteilles que tu caches dans ton gourbi avec tes saloperies chimiques et fiche moi la paix.
Le poète ne voyant pas trace de gaufre fit demi-tour et repartir dans sa cabane.
- Chat chat chat, il n'a rien vu, chat chat chat.
- Mais de quoi parles tu Pépère.
- Attends Sybage, il s'arrête, tu vas comprendre.
Le poète était arrêté, penché en avant, à quelques mètres de sa cabane, il touchait le bas de son pantalon. Il se releva et sentit ses doigts et s'écria, le chameau, il m'a uriné dessus.
Lolo reprit sa route et il arriva devant Sybage et Pépère.
Il fit un bisou chat à Sybage chatmoureusement.
Le Pépère le prit par une patte et lui dit, Lolo, nous n'avons pas le temps aux chatfentillages. L'heure est grave car Bibou est introuvable et là pour couronner le tout je viens d'être gravement insulté par mon soûlard. Je pourrai le traduire en justice pour une telle offance. Il risquerait au moins vingt ans de prison pour un tel crime.
En plus de cela non content de m'insulter, il m'accuse de te tromper avec Sybage. Attends, ce n'est pas fini, il a même eut l'audace de me dire de me dépêcher d'aller chercher le harnais pour aller récupérer la Dacia qui s'est écrasée dans un fossé dans les parages. Bien évidemment, en plus de mes trois cartons de saucissons ils doit y avoir dans le coffre des centaines de litres de vinasse.
- Comment ça, la Dacia est au fossé ?
Mais où peut bien être Bibou, ça c'est grave par contre.
Mais, j'ai une surprise pour toi mon copain.
- Hé bien tu n'as pas entendu le bruit dans le bois. Elle a dû sautée le fossé et la mettre sur le toit.
Oui, où est Bibou, c'est grave, mais mes saucissons c'est extrêmement grave aussi, non !
Une surprise, comment ça ?
Lolo raconta tous les événements qu'il venait de vivre, le cochon, son malaise, son repos chez Cookie et finit par dire.
- Le graal mon copain, je suis passé chez le soûlard.
Il ouvrit le chatventre et sortir les dix gaufres qu'il posa sur l'une des caisse de poulet.
Pépère prit la parole.
- Bon, là c'est du sérieux, il y en a dix et nous sommes trois donc en moyenne compensée ça fait trois pour toi trois pour Sybage et quatre pour moi, passons maintenant au calcul théorique.
Donc considérant que tu me devais un morceau de blanc, que j'ai été insulté de chat adultaire car tu es le chatmoureux de Sybage ça fait, deux. Alors considérant que j'ai besoin de plus d'énergie, que c'est moi qui porte le harnais, ça fait quatre. Considérant que Sybage est plus petite ça fait deux moins un car elle a les yeux verts. Donc Lolo, deux gaufres, Sybage, une gaufre, il en reste pour Pépère sept. Je reconsidére les choses sachant que le fait que je sois traité de voleur de gaufres vient du fait que tu les as prises pour moi ce qui donne en moyenne compensée, huit gaufres pour Pépère et une chacun pour vous deux, ensuite nous partons, ne traîner pas à manger même si vous avez une énorme part grâce à ma générosité.
Le Pépère avait déjà fini ses huit gaufres que Sybage finissait à peine la dernière.
- Tu finiras en marchant, ça sent le chaud par la bas.

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