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Pépère le chat du poète. Suite.

#1
Dans la voiture du poète, le général qui était à l'accoutumé d'un naturel sévère avait le sourire.
Les rodéos de sœur Mathilde qui avaient terrorisé le pape, l'avaient extrêmement divertis.
Le pape ne disait pas un mot et il sortit son mp3 qu'il avait rangé dans la boîte à gants.
- Ma sœur, le général Picolle est fier de vos exploits. Je n'en reviens pas de la sorte de laquelle vous avez arraché la voiture de la boue. Franchement, il fallait le faire. Quand j'ai combattu au Tchad dans les marécages, je me souviens avoir vu un homme faire ça d'une main. Le bougre était unijambiste et n'avait qu'un bras. Hé bien, d'une jeep totalement enfoncée dans un marécage, il en fit une Ferrari. Tout en mitraillant l'ennemi, il sortit la voiture de sa main unique et le pied sur l'accélérateur, il fit décoller la jeep. Non seulement, il transforma ce véhicule militaire en fusée, mais il eut même l'audace de donner un coup de pied dans le derrière d'un ennemi qui essayait de lui arracher le volant de sa main unique. De mémoire, en le bottant, il lui fit même un doigts d'honneur. Le soir au campement, l'homme n'a pas fini de nous étonner en nous disant quand plus d'être unijambiste et n'avoir qu'un bras qu'il était sourd et muet. Nous n'en revenions pas et quand il a pris sa canne pour aller se coucher l'un des hommes lui a demandé pourquoi, il avait toujours ses lunettes de soleil. L'homme lui a répondu qu'il était aveugle. Malgré que j'aie vu d'autres hommes plus forts que lui, il m'avait épaté. Je me souviens aussi qu'il nous a avoué à moi et à mon aide de camp qu'il nous avait sauvé la vie.
Malgré mes infirmités, j'ai évité les deux trous de balles qui étaient devant la jeep et les ai ainsi sauvés du choc d'un par buffle.
Non seulement, il avait sorti la jeep, mais il nous avait évité à chacun une balle qui était destinée à un buffle qui était devant nous.
Hé bien sœur Mathilde, vous m'avez épaté encore plus que cet homme qui était sourd-muet unijambiste aveugle qui n'avait qu'un bras même s'il était un parachutiste et militaire émérite.
Ma sœur, je vous décore de la médaille d'or du bouton rouge et la médaille de bronze des calamités nationales.
Le général n'en pouvait plus et se mit à chanter.
- Dans ma Benz Benz Benz...
Le pape qui était toujours à la recherche de la prise allume cigare pour brancher son MP3 reprit en cœur ; et pendant des heures, ils m'ont mis la fièvre.
Quelques kilomètres devant eux, le brigadier roulait en s'étonnant de croiser autant de voitures sur cette voie express.
Depuis un moment le président millione plus 7 en main était en train de jouer à candy cruch. Il ne lâchait pas le téléphone des yeux et n'avait pas vu que le général avait fait une embardé en travers de la route. Il écoutait le président murmurer et celui-ci ne disait que des gros mots. En tendant l'oreille, il avait donné un coup de volant et rattrapé la Dacia qui avait slalomé entre les deux rail. Il ne s'était pas rendu compte qu'il était reparti à contre-sens et juste en face d'eux arrivait la sœur.

Sur l'autre voie une voiture de gendarmerie remontait sur Nevers. Les deux hommes qui étaient passés voir le poète roulaient à la vitesse réglementaire et parlaient entre eux.
- Tu crois qu'il ait plus de mille ans le loustic ?
- Je ne sais pas trop, mais c'est possible. Tu ne le sais peut-être pas, mais des extraterrestres vivent sur terre. Ils sont dans un bunker de la zone cinquante et un à....
- Tant que tu en parles, fait péter la gourde, j'ai les dents du fond qui se déshydratent et la langue pleine de sable du désert du Mozambique.
- Oui, attends, laisse moi finir mon histoire. Tu l'as mise où la gourde de cinquante et un ?
- Dans la boîte à gants, bois en un peu ça te fera du bien aussi.
- Donc, tiens à la tienne ; alors oui la zone cinquante et un, c'est au Nevada, aussi appelée dreamland où neverland. Dans cet endroit vivent des extraterrestres connus tel que Elvis Presley, Michael Jackson, JFK et son épouse, d'autres sont connu et n'y sont pas encore retournés, comme Nicolas Sarkozy, Poutine, le célèbre foie jaune Merguez, j'en passe et des meilleurs. Donc, c'est possible qu'il soit un extraterrestre, après tout le chat Pépère en est bien un non.
- Regardes en face à contre-sens, une Dacia sendero, vite appele la brigade. Incroyable, c'est le chef Tatouvu, il a encore du trop picoler, fait péter la gourde que je m'en remette.
- Allô, ici, le brigadier, Jaitoucompris, nous venons de croiser Tatouvu sur la route de Nevers et il roule à contre-sens que faisons nous ?
- Allô, ici la brigade, c'est votre chef, que faites vous en direction de Nevers ?
- Nous allons au supermarché selon vos ordres chef.
- Quels ordres, je vous ai demandé de rentrer.
- Hé bien vous nous avez dit, allez au champ, où au carrefour chercher les steaks hachés des Américains !
- Pauvre idiot, je vous ai dit au champ vous prendrez le carrefour où s'étaient cachés les Américains pour voir si tout est calme là-bas !
- Ah, où s'étaient cachés, oui, j'ai compris steak haché lol.
Le Pépère continuait sa prospection en hélicoptère.
Pêcheur n'en pouvait plus et avait fini par s'allonger sur le siège arrière en travers. Coin-coin s'était calé entre ses pattes et les deux amis avaient fini par s'endormir. Le ronronnement de l'hélicoptère les berçait doucement et le Pépère scrutait le sol.
Lolo n'en pouvait plus de cette valise qui lui comprimait les pattes.
Le Pépère poussa jusqu'à la rivière où il savait y avoir des chemins de travers.
- Fait gaffe mon copain, il y a le monstre en dessous et s'il nous voit, il pourrait nous jeter des cailloux.
-Aucun risque mon copain, je l'ai tellement humilié qu'il n'osera jamais.
- Attention, tu descends, attention, Pépère, tu ne regardes pas ce que tu fais !
Le Pépère était occupé à regarder une brochure publicitaire qui était entre ses pattes et la carlingue. Il l'avait chipé à l'épicerie du coin. Sur celle-ci en tournant les pages discrètement, il vit qu'il pouvait commander des poulets rôtis. Du coup, il n'était plus trop à ce qu'il faisait.
- Écoute, mon instinct me dit qu'ils sont vers la nationale, sûrement vers le monument aux morts.
- C'est là où il y a l'épicerie mon copain.
- Ha, bon, tu es sûr ?
Je n'y pensais déjà plus. Allons y jeter un coup d'œil, comme ça nous éviterons les cailloux du monstre. Ainsi, nous éviterons de prendre feu.
- Comment ça prendre feu ?
- hé bien, un caillou sur le métal peut faire des étincelles, ne le sais-tu pas. C'est comme ça que les hommes allumaient des feux à la préhistoire. C'est de ma faute, j'avais oublié de leur donner une notice.
Tout en parlant, il était revenu vers le monument aux morts et posa l'hélicoptère en face de l'épicerie. Sachant que l'engin était invisible, il n'y avait aucun risque.
- Je vais aller voir à l'épicerie, des fois qu'ils y soient passés, l'épicière saura me le dire.
- Qu'est-ce que je fais pendant ce temps-là ?
- Rien mon copain, surveille la route et si Pêcheur et Coin-coin se réveillent, tu leur diras que je suis parti enquêter en face.
Le Pépère descendit et prit discrètement la brochure publicitaire qu'il glissa dans son chatventre.
Il partit vers la porte et se cacha. Il attendait que Lolo ne le regarde plus pour rentrer par l'arrière discrètement et voire ces fameux poulets qu'il n'avait pas remarqué la dernière fois.
C'est ainsi qu'il arriva dans l'arrière-boutique où se tenait la rôtissoire. Il était comme un enfant devant une tarte aux pommes.
- Alors, attention de ne pas se brûler les moustaches. Déjà, voyons où est bec de lièvre anorexique. Je ne la vois pas dans la boutique, c'est étrange où, est-elle la vilaine. Sûrement en train d'en manger un pendant que de pauvres chats souffreteux comme Pépère sont en train de mourir de faim.
Elle arriva à cet instant et il n'eut que le temps de se cacher. Elle était avec un client et il semblait connaître la voix.
- Non, ce n'est pas possible mon squelettor soudanais qui picole du gin dans des verres en sable du Sahara, le salopard, il compte manger l'un de ces succulents poulets pendant que son chat crie la misère.
Il eut une idée et la mit en œuvre. Il avait vu sur le mur un bouton incendie et vit que le fil passait juste derrière l'endroit où il était. Il l'arracha avec ses griffes et le résultat fut immédiat. Tout le monde sortit et lui donna un coup de patte sur le pied de la rôtissoire qui tomba au sol. Il prit un poulet et s'enfuyait vers l'hélicoptère.
L'épicière dit au poète, un chat me vole un poulet, hé pirate, bandit rends moi ça.
Le Pépère continuait en disant, va te faire cuire un œuf d'éléphant vilaine, tu es tellement maigre que tu vas t'étouffer avec la ficelle, tu n'as pas besoin de poulet, sac dos bis.
Le poète dans sa tête se disait, c'est bizarre, on dirait Pépère.
Les deux restèrent ahuris en voyant le chat disparaître.
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#2
Sourd muet aveugle unijambiste qu'avec un bras..... lol
C'est toutile ? ?? Lol
Et demain ce sera quoi ???
Amicalement
Gaby