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Pépère le chat du poète. Suite.

#1
À Nevers, le pape ne quittait plus son téléphone et ceci agaçait le président qui était pressé d'en finir avec l'emprisonnement de son ministre.
Sœur Mathilde était quant à elle en train d'essayer d'ouvrir une bouteille de vin, mais n'y arrivait pas.
Le président la voyant lui donna un conseil.
- Ma sœur essayez avec une chaussure, c'est efficace.
- Avec, une chaussure ? Je ne comprends pas mon bon cordon-bleu.
- Hé bien voilà ma sœur, quand j'étais jeune, un jour, j'ai été à l'hôpital pour me faire amputer d'un vilain cheveu qui poussait effrontément sur mon front. Personne n'a jamais pu me dire au sein du corps médical d'où était apparu ce handicap. C'était d'ailleurs extrêmement gênant, car il poussait sur le haut du front et retombait entre les yeux pour longer le nez et finissait sur ma bouche. Ce vilain cheveu avait la taille d'une aiguille à tricoter. Bien qu'il ne fut qu'un simple cheveu celui-ci me causait de désagréables inconvénients. En passant entre mes yeux, il me provoquait un strabisme. Passant au milieu du nez, il me faisait éternuer, finissant sur ma bouche me faisait zozoter. Du coup, je fus affublé de vilaines lunettes. On me donna un remède pour le rhum, dont j'avais à charge de prendre dix médicaments différents par jour. Comme je zozotais, j'ai dû consulter un orthophoniste qui m'avait prescrit un appareil anti zozotement qui avait l'apparence d'un appareil dentaire en dix fois plus gros. Un soir, ma mère fit couper ce cheveu qui repoussait sans cesse. C'est un voisin bûcheron qui s'en occupait, car celui-ci était dur comme du bois. Elle l'a ensuite pesé. Il faisait treize kilos. C'est alors que l'on a compris pourquoi j'étais toujours penché en avant. On m'a donc équipé d'un corset pour le dos. Malgré tout, je marchais toujours la tête en avant. Sans compter le sac à dos qui contenait les médicaments pour mes éternuements. Ma mère pour ne pas que je me cogne partout à cause de ma démarche la tête en avant avait fait tracer dans la maison des cordons bleus au sol. Elle en fit faire de même à l'extérieur par l'intermédiaire des ponts et chaussées pour que je ne me cogne plus la tête partout. Je n'arrêtais pas de penser dans ma tête, cordon bleu, cordon bleu. Un soir, mon père me demande mon plat préféré et à force de répéter cette litanie, je réponds bêtement, cordon bleu. Du coup, il m'en fut servi à chaque repas alors qu'à l'époque, je n'aimais pas ça. Par la suite à force d'en manger, j'en suis devenu friand. Hé oui ma sœur tout ça à cause d'un cheveu et je n'épilogue pas sur le nombre de personnes que j'ai assommé avec en tournant la tête trop vite, en passant de ma sœur à ma mère. C'est ainsi qu'un jour, j'ai été voir un chirurgien pour me faire amputer du cheveu frontal. Vous allez me dire quel rapport avec le bouchon de vin et la chaussure. J'y arrive en cette brève histoire de remémoration des faits. Donc ce chirurgien était un gros buveur de vodka. Il était polonais et se faisait livrer par la Russie sa boisson préférée qui était dans des bouteilles en verre avec un bouchon de liège. C'est alors qu'un jour me venant consulter, qu'il s'aperçoit qu'il a perdu son instrument principal. Non, n'imaginez pas qu'il en fut ce stéthoscope froid et glacé des médecins d'hôpital, non madame, c'était le tire-bouchon. C'est alors que nullement désarmé, l'homme a pris sa chaussure et placé le cul de la bouteille à l'intérieur contre le talon. Il a ensuite tapé la bouteille en appui sur le talon dans la chaussure contre un mur à plusieurs reprises. Je fus stupéfait, car la bouteille était toujours vivante et le bouchon à demi-sorti. Il l'a ensuite pris entre ses doigts et a fini de le retirer. Mais j'ai été opéré par un autre, car mes parents ont voulu voir comment il travaillait et l'ont vu greffer une main à la place de l'oreille sur un patient lui disant, vous voilà haut la main différent des autres, confidence aux creux de l'oreille
Voilà ma sœur, vous n'avez plus qu'à essayer pour la chaussure.
- C'est très bien mon cordon-bleu, mais je suis en escarpin.
- Monsieur le Pape va vous prêter sa chaussure, Monsieur le Pape vas vous...
Lâchez ce téléphone, on vous parle nous autres.
- Oui, qu'est-ce, c'est, je regardais les menus du restaurant que l'on voit en face, lol.
- Hé bien sûr, vieux sagouin, tu es resté sur le menu enfant, sans menu avec juste l'enfant lol. Trêve de plaisanterie, j'ai besoin de ta chaussure.
- Pourquoi faire vieille brebis, mes chaussures ont de la valeur et te les prêter est risqué, jamais de la vie.
- C'est pour ouvrir, une bouteille de vin, alors quand est-ce que tu peux ?
- Tout de suite, je me tue à te le dire. Oui, tu veux dire à la Polonaise.
- Ha, vous connaissez ce chirurgien, Monsieur le Pape.
L'homme ne s'occupant même pas du président prit la bouteille dans les mains de la sœur et sorti. Il enleva sa chaussure au moment où une rafale de vent passa et se dirigeait vers les foies jaunes. Le pape et la sœur se bouchaient le nez. Dans le groupe en face, quelqu'un s'écria. Vite, fuyons, ils ont largué un gaz mortel. En un rien de temps, la route fut libérer et le pape remonta dans la voiture bouteille en main débouchée.
- Hé voilà le travail, alors vieille bique, c'est qui le plus fort ?
- Heureusement que tu ne vis pas dans ta chaussure tu serais déjà mort d'asphyxie, voilà ce que j'en pense.
Le Belge le long de la route n'en revenait pas de l'histoire de Pépère et dit à son épouse.
- N'empêche, c'est un sacré génie ce Pépère. Quand je pense une fois que l'on est venu de Belgique pour se faire arnaquer par les Soubirous. N'empêche, tantôt, je ne regrette pas d'être passé par là pour voir le chat le plus intelligent du monde. Tu entends mon épouse, il a des puces électroniques et des terra octets de mémoires. Savez vous, une fois, je suis policier belge et je vais vous faire rentrer à la police scientifique. Non d'une frite, la plainte attendra, je vais aller avec vous vers le canal n'est-ce pas. Je tiens absolument à vous voir vous baigner.
- Tu as raison mon mari, moi non plus, je ne suis pas déçu d'avoir rencontré un génie tantôt. N'empêche ce n'était pas gagné dans cette région où l'alcoolisme fait légion n'est-ce pas, jusqu'à chez la Bernadette.
Le Pépère retourna à sa voiture et le Belge partit devant en direction de Sancoins.
- Toc toc toc, que voulait cet homme, toc toc toc.
- Fle fle fle, il est parti vers ma mare, fle fle fle, il doit aimer les petites pattes, fle fle fle.
- Oui, Pépère, que voulait-il, raconte nous mon copain.
- Hé bien, il s'est fait voler son portefeuille à Sancoins dans l'église et m'a demandé d'enquêter. Il m'a informé d'une chose grave, la boucherie a été cambriolée. Tout en disant cela, il consultait sur son téléphone l'album, mes amours et avait les larmes dans les yeux.
- Elles étaient si belles, de si jolies rondeurs, quel gâchis, ma belle escalope. Et celle-ci, quelle belle blonde le fessier bien charnu, comment retrouver une si belle cuisse de poulet. Et là, quelle fraîcheur de teint, quel joli diadème orne sont beau visage, ma pauvre tranche de jambon. Et elle, qu'est belle sa robe de communion et que son corset est beau ficelé de lin, pauvre paupiette. Et toi ma jolie qui ressemble à la mer sur laquelle s'endort le soleil, que tes atours rouges sont beaux, pauvres tranche de foie. Et toi aussi dodu qu'un obus dans un poème d'Apollinaire avec tes ficelles de soie, où es-tu pauvre rôti de bœuf.
Heureusement que je vous avais pris en photo mes amours, je n'ai plus que les yeux pour pleurer et ma queue pour corriger les bandits qui ont fait ça.
Pensait-il en lui.
- Toc toc toc, tu as l'air triste Pépère.
- Fle fle fle, ma gendarme poète va retrouver les coupables, fle fle fle, c'est la meilleure.
- Oui, ne t'inquiète pas mon copain. Tu as une idée de qui a pu faire un coup pareil.
- Oui, ça doit être mon soûlard car la boulangerie aussi a été cambriolé, je vous aime mes amours, je t'aime Leïlanne, je t'aime Chouânne, je t'aime Liettuje, je t'aime ma Soûlarde, je veux revoir mes amours.
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Cortisone

Maître Poète
#2
À Nevers, le pape ne quittait plus son téléphone et ceci agaçait le président qui était pressé d'en finir avec l'emprisonnement de son ministre.
Sœur Mathilde était quant à elle en train d'essayer d'ouvrir une bouteille de vin, mais n'y arrivait pas.
Le président la voyant lui donna un conseil.
- Ma sœur essayez avec une chaussure, c'est efficace.
- Avec, une chaussure ? Je ne comprends pas mon bon cordon-bleu.
- Hé bien voilà ma sœur, quand j'étais jeune, un jour, j'ai été à l'hôpital pour me faire amputer d'un vilain cheveu qui poussait effrontément sur mon front. Personne n'a jamais pu me dire au sein du corps médical d'où était apparu ce handicap. C'était d'ailleurs extrêmement gênant, car il poussait sur le haut du front et retombait entre les yeux pour longer le nez et finissait sur ma bouche. Ce vilain cheveu avait la taille d'une aiguille à tricoter. Bien qu'il ne fut qu'un simple cheveu celui-ci me causait de désagréables inconvénients. En passant entre mes yeux, il me provoquait un strabisme. Passant au milieu du nez, il me faisait éternuer, finissant sur ma bouche me faisait zozoter. Du coup, je fus affublé de vilaines lunettes. On me donna un remède pour le rhum, dont j'avais à charge de prendre dix médicaments différents par jour. Comme je zozotais, j'ai dû consulter un orthophoniste qui m'avait prescrit un appareil anti zozotement qui avait l'apparence d'un appareil dentaire en dix fois plus gros. Un soir, ma mère fit couper ce cheveu qui repoussait sans cesse. C'est un voisin bûcheron qui s'en occupait, car celui-ci était dur comme du bois. Elle l'a ensuite pesé. Il faisait treize kilos. C'est alors que l'on a compris pourquoi j'étais toujours penché en avant. On m'a donc équipé d'un corset pour le dos. Malgré tout, je marchais toujours la tête en avant. Sans compter le sac à dos qui contenait les médicaments pour mes éternuements. Ma mère pour ne pas que je me cogne partout à cause de ma démarche la tête en avant avait fait tracer dans la maison des cordons bleus au sol. Elle en fit faire de même à l'extérieur par l'intermédiaire des ponts et chaussées pour que je ne me cogne plus la tête partout. Je n'arrêtais pas de penser dans ma tête, cordon bleu, cordon bleu. Un soir, mon père me demande mon plat préféré et à force de répéter cette litanie, je réponds bêtement, cordon bleu. Du coup, il m'en fut servi à chaque repas alors qu'à l'époque, je n'aimais pas ça. Par la suite à force d'en manger, j'en suis devenu friand. Hé oui ma sœur tout ça à cause d'un cheveu et je n'épilogue pas sur le nombre de personnes que j'ai assommé avec en tournant la tête trop vite, en passant de ma sœur à ma mère. C'est ainsi qu'un jour, j'ai été voir un chirurgien pour me faire amputer du cheveu frontal. Vous allez me dire quel rapport avec le bouchon de vin et la chaussure. J'y arrive en cette brève histoire de remémoration des faits. Donc ce chirurgien était un gros buveur de vodka. Il était polonais et se faisait livrer par la Russie sa boisson préférée qui était dans des bouteilles en verre avec un bouchon de liège. C'est alors qu'un jour me venant consulter, qu'il s'aperçoit qu'il a perdu son instrument principal. Non, n'imaginez pas qu'il en fut ce stéthoscope froid et glacé des médecins d'hôpital, non madame, c'était le tire-bouchon. C'est alors que nullement désarmé, l'homme a pris sa chaussure et placé le cul de la bouteille à l'intérieur contre le talon. Il a ensuite tapé la bouteille en appui sur le talon dans la chaussure contre un mur à plusieurs reprises. Je fus stupéfait, car la bouteille était toujours vivante et le bouchon à demi-sorti. Il l'a ensuite pris entre ses doigts et a fini de le retirer. Mais j'ai été opéré par un autre, car mes parents ont voulu voir comment il travaillait et l'ont vu greffer une main à la place de l'oreille sur un patient lui disant, vous voilà haut la main différent des autres, confidence aux creux de l'oreille
Voilà ma sœur, vous n'avez plus qu'à essayer pour la chaussure.
- C'est très bien mon cordon-bleu, mais je suis en escarpin.
- Monsieur le Pape va vous prêter sa chaussure, Monsieur le Pape vas vous...
Lâchez ce téléphone, on vous parle nous autres.
- Oui, qu'est-ce, c'est, je regardais les menus du restaurant que l'on voit en face, lol.
- Hé bien sûr, vieux sagouin, tu es resté sur le menu enfant, sans menu avec juste l'enfant lol. Trêve de plaisanterie, j'ai besoin de ta chaussure.
- Pourquoi faire vieille brebis, mes chaussures ont de la valeur et te les prêter est risqué, jamais de la vie.
- C'est pour ouvrir, une bouteille de vin, alors quand est-ce que tu peux ?
- Tout de suite, je me tue à te le dire. Oui, tu veux dire à la Polonaise.
- Ha, vous connaissez ce chirurgien, Monsieur le Pape.
L'homme ne s'occupant même pas du président prit la bouteille dans les mains de la sœur et sorti. Il enleva sa chaussure au moment où une rafale de vent passa et se dirigeait vers les foies jaunes. Le pape et la sœur se bouchaient le nez. Dans le groupe en face, quelqu'un s'écria. Vite, fuyons, ils ont largué un gaz mortel. En un rien de temps, la route fut libérer et le pape remonta dans la voiture bouteille en main débouchée.
- Hé voilà le travail, alors vieille bique, c'est qui le plus fort ?
- Heureusement que tu ne vis pas dans ta chaussure tu serais déjà mort d'asphyxie, voilà ce que j'en pense.
Le Belge le long de la route n'en revenait pas de l'histoire de Pépère et dit à son épouse.
- N'empêche, c'est un sacré génie ce Pépère. Quand je pense une fois que l'on est venu de Belgique pour se faire arnaquer par les Soubirous. N'empêche, tantôt, je ne regrette pas d'être passé par là pour voir le chat le plus intelligent du monde. Tu entends mon épouse, il a des puces électroniques et des terra octets de mémoires. Savez vous, une fois, je suis policier belge et je vais vous faire rentrer à la police scientifique. Non d'une frite, la plainte attendra, je vais aller avec vous vers le canal n'est-ce pas. Je tiens absolument à vous voir vous baigner.
- Tu as raison mon mari, moi non plus, je ne suis pas déçu d'avoir rencontré un génie tantôt. N'empêche ce n'était pas gagné dans cette région où l'alcoolisme fait légion n'est-ce pas, jusqu'à chez la Bernadette.
Le Pépère retourna à sa voiture et le Belge partit devant en direction de Sancoins.
- Toc toc toc, que voulait cet homme, toc toc toc.
- Fle fle fle, il est parti vers ma mare, fle fle fle, il doit aimer les petites pattes, fle fle fle.
- Oui, Pépère, que voulait-il, raconte nous mon copain.
- Hé bien, il s'est fait voler son portefeuille à Sancoins dans l'église et m'a demandé d'enquêter. Il m'a informé d'une chose grave, la boucherie a été cambriolée. Tout en disant cela, il consultait sur son téléphone l'album, mes amours et avait les larmes dans les yeux.
- Elles étaient si belles, de si jolies rondeurs, quel gâchis, ma belle escalope. Et celle-ci, quelle belle blonde le fessier bien charnu, comment retrouver une si belle cuisse de poulet. Et là, quelle fraîcheur de teint, quel joli diadème orne sont beau visage, ma pauvre tranche de jambon. Et elle, qu'est belle sa robe de communion et que son corset est beau ficelé de lin, pauvre paupiette. Et toi ma jolie qui ressemble à la mer sur laquelle s'endort le soleil, que tes atours rouges sont beaux, pauvres tranche de foie. Et toi aussi dodu qu'un obus dans un poème d'Apollinaire avec tes ficelles de soie, où es-tu pauvre rôti de bœuf.
Heureusement que je vous avais pris en photo mes amours, je n'ai plus que les yeux pour pleurer et ma queue pour corriger les bandits qui ont fait ça.
Pensait-il en lui.
- Toc toc toc, tu as l'air triste Pépère.
- Fle fle fle, ma gendarme poète va retrouver les coupables, fle fle fle, c'est la meilleure.
- Oui, ne t'inquiète pas mon copain. Tu as une idée de qui a pu faire un coup pareil.
- Oui, ça doit être mon soûlard car la boulangerie aussi a été cambriolé, je vous aime mes amours, je t'aime Leïlanne, je t'aime Chouânne, je t'aime Liettuje, je t'aime ma Soûlarde, je veux revoir mes amours.
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J'ai bien aimé la blague et si un jour je n'arrive pas à ouvrir une bouteille je ferai appel à ce médecin
Amicalement et à demain pour de nouvelles aventures
Gaby