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Pépère le chat du poète. Suite.

#1
Les Américains, le long de la route se demandaient bien quelle était cette étrange congrégation, d'hommes et de femmes avec un gilet jaune. En tête le pape avec son gilet et le bas de survêtement super pépère le héros écrit sur les latéraux. Ce qui était le plus curieux, c'étaient ses chaussures. Le Pépère lui avait offert avec le survêtement une paire de Nike air space avec des leds qui clignotaient tout le tour des semelles. Les hommes du pentagone, quand celui-ci leur dit qu'il était le pape et qu'il venait du Vatican, ne le crurent absolument pas. Ils pensaient avoir à faire à un usurpateur, malgré que le visage de l'homme était bien celui du pape. Les gens qui l'accompagnaient étaient aussi pour le moins curieux, les hommes avaient tous la barbe et le nez totalement rouge, voir tirant sur le violet.
Sœur Mathilde regardait les Américains et le pape. Le brigadier s'attendait à ce qu'elle parle, mais elle semblait ne pas trouver les mots.
C'est un des hommes du pentagone qui prit la parole.
- Vous êtes un faux pape et ces gens derrière vous sont des humanoïdes Android. Je les reconnais, car il n'y a aucune lueur de conscience dans leurs yeux. Ils ont l'air totalement idiots. Si c'est une sous-race humaine et qu'ils ne fussent pas des humanoïdes Android, il serait bon de les envoyer sur une autre planète, ils n'ont rien d'humain.
Sœur Mathilde n'en pouvait plus et donna un coup de pied au derrière de l'homme qui était en train de parler.
- Hé, espèce de tomate d'Arizona élevé au Coca-Cola népalais fabriqué par des Arméniens d'occasion, tu vas arrêter ton délire cinq minutes. Je te conseille d'arrêter les champignons hallucinogènes et la tisane à l'héroïne, car tu délires grave mon pote.
Toi espèce de vieux rhinocéros, sort ta carte d'identité que tu prouves bien être le pape le plus soûlard que je connaisse. Tu m'en fais un beau malade, on te laisse partir en ambulance, car soit disant que monsieur est souffrant et il s'échappe de l'hôpital pour aller se faire, faire une transfusion de vinasse dans une cabane de rond-point. Dis moi saligaud, tu n'aurais pas suivi une Josiane par hasard, pour peu qu'elle t'ait attiré avec une bouteille de villageoise.
L'homme qui avait reçu le coup de pied au derrière, n'en pouvait plus. Il là fit taire et demanda à ses hommes de procéder à des contrôles d'identité. Il s'avéra que s'étaient bien des humains et plutôt que de s'excuser les Américains repartirent vers le bois pour aller voir s'ils ne voyaient pas la soucoupe.
Quelques kilomètres plus haut, les gendarmes restèrent en faction au rond-point. Le Pépère les quitta pour aller manger sa glace, bien qu'il pensait aussi manger un poulet avant le sorbet. Le Pépère était fier de son intervention et d'avoir brillé en société comme il aimait à le dire. Turbo était calme et le Pépère étonnement roulait doucement.
- Appelle la brasserie mon copain pour leur dire que nous arrivons, je vais envoyer un message à ma chatmoureuse pendant ce temps, je m'arrête cinq minutes sur le bord de la route.
- Allo, la brasserie du cul roux ? C'est fripouille ?
- Oui, mon copain, s'est moi que se passe-t-il?
- Rien mon copain, c'est pour vous prévenir que nous arrivons.
- Tout le monde vous attend écoute mon copain.
- Toc toc toc, vive Pépère, vive Turbo, venez vite, je mange des poissons, toc toc toc.
- Fle fle fle, vive la gendarmerie des poètes fle fle fle.
- Oui, nous attendons, dis à Pépère qu'Isidore est heureux de l'avoir rencontré.
- Oui, moi aussi, dis à Pépère qu'Elchaponne lui paye un poulet rôti, c'est la fête.
Le Pépère pendant ce temps avait contacté Ainos et il était heureux. Turbo envoya un message à sa cousine. Celle-ci était au téléphone avec son chatmoureux et ne le vit pas.
- C'est bon mon copain, nous sommes attendus à la brasserie.
- D'accord, moi, j'ai rassuré Ainos et en passant sur Facebook, j'ai vu un drôle de truc, je suis inquiet maintenant.
- Ha bon, inquiet de quoi mon copain.
- Que ce soir, il y ait un incendie à Sancoins dans les appartements de la gendarmerie.
- Ha bon pourquoi ?
Le Pépère lui fit voir une publication Facebook.
C'est une voiture à vendre, quel rapport avec un incendie ?
- Hé bien, cette voiture, c'est moi qui l'ai reparé et mon soûlard Macédonien imbibé de jus de potiron nucléaire fait croire que c'est lui qui l'a préparé et pour fêter sa vente, il va manger et picoler. La dernière fois, ce fut un drame. Attend j'envoie un message au soûlard pour lui signifier que c'est moi qui l'aie réparée cette voiture.
Attend, alors, n'oublie pas de dire que c'est moi qui l'aie réparé. Signé, Guillaume Pépère.
Ha, il répond, qui êtes-vous ? Le salopard attend la réponse.
Je suis Guillaume pépère espèce d'asperge d'Abyssinie élevé à l'uranium.
- Je ne vois toujours pas, le rapport avec un incendie.
- Je vais te l'expliquer mon copain. Voilà, la dernière fois que je lui aie préparé une voiture, pour fêter la vente, il a décidé de faire un repas avec sa soûlarde dans son appartement de la gendarmerie. Ils voulaient faire quelque chose de spécial. Ils se creusent la cervelle et réfléchissent. Je précise, que ça faisait, floc, floc, car ils avaient le cerveau qui baignait dans la vinasse, bref. Donc après réflexion, ce qui a demandé, trois heures et dix minutes, oui, ils picolaient en même temps, donc ils décident de faire un barbecue. Mon soûlard avait peur que ça fume, alors elle lui dit et si tu achetais un appareil électrique, ils en vendent à intermarché. Prends la viande en même temps et n'oublie pas le vin, quatre litres, heu, non prends douze bouteilles au cas où et ne t'arrête pas à l'auberge des moines. Il s'en va et revient avec son barbecue. La soirée arrive et ils se lancent dans la cuisson, verre en main et bouteille à proximité. Le courant sautait tout le temps. L'appareil pompait trop d'intensité. Après, il faut savoir que c'est mon russe vendeur de coton grec qui lui a refait l'électricité et comme il n'y connaît rien et la boisson aidant ça ne m'étonne pas. J'ai dû du'ailleurs'ailleurs réparer les circuits plusieurs fois chez elle, payé à coup de croquettes pourries de commissariat,bref. Le barbecue était compromis et ils se mettent à réfléchir, toujours en buvant immodérément. Mon soûlard a eu l'idée de mettre le lèche frite du four sous la résistance et mettre de l'alcool à brûler dedans. Ainsi enflammé, l'alcool va faire rougir la résistance. Mais, as-tu de l'alcool à brûler lui dit-il. Non qu'elle lui dit. Mince, comment va-t-on faire ? Et l'épicerie en face répondit-elle. Oui, il y a une épicerie en face de chez elle et c'est bien pratique en cas de manque de vinasse, crois moi, surtout qu'elle ferme à vingt-deux heures. Donc, elle s'en va et ramène l'alcool à brûler. Ça allait très bien, jusqu'à ce qu'ils soient tellement cramés, qu'ils se sont disputé la bouteille. Le résultat, le barbecue renversé sur le canapé et l'incendie dans les appartements de la gendarmerie. Voilà mon copain tout ça pour fêter la vente d'une voiture qu'il n'a même pas réparée. Alors tu comprends mon inquiétude.
- Hé bien, oui, je comprends, allez Pépère, à la brasserie.
- Poussez-vous les minettes rangez vos queues les matous, le Chatmareur de la route est de retour.
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Cortisone

Maître Poète
#2
Vivement demain pour la suite. L'Appartement aura t' il tout cramé ? ??
Amicalement
Gaby