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Pépère le chat du poète. Suite

#1
Leïlânne se dirigea vers la soucoupe et actionna un bouton qui abaissait une petite passerelle sur le côté. Elle descendit ensuite la voiture que Pépère admiratif regardait. Elle l'invita à monter dedans. Lolo restait en retrait car il n'avait pas trop confiance en Pépère sur cette planète qu'il ne connaissait pas.
- whaaaaaa ma déesse je t'aime c'est géant, j'adore le poste c'est autre chose que l'autoradio à galène qu'a posé le poète dans ma chatlauréanne qui m'a demandé des années de travail et de conception. C'est géant, Lolo il y a le transfère d'écran et le bleutooth, je vais pouvoir faire péter du Traître Grims, mater mes photos.
Les ingénieurs de Xyron avaient pensé à tout. Ils avaient intégré un système de gestion extraordinaire de l'automobile qui pouvait, malgré qu'elle soit électrique, émettre le bruit d'un véhicule thermique.
- Regarde mon tigrou, si tu appuies sur ce bouton quand tu accélères tu as le son d'un moteur sport ou classique c'est au choix de l'utilisateur ou un mode silencieux. Pépère mit le mode sport et appuya sur l'accélérateur.
- C'est de la balle Lolo écoute ce joli bruit on dirait le seize soupapes de la voiture du curé. Je vais aller faire un tour dans la forêt je reviens.
Il partit comme un fou et coucha la voiture sur le côté. Il eût un mal fou à s'extraire de la voiture car sa colique le pressant il n'osait pas forcer. Une fois sorti il fuya en courant dans le bois. Lolo et Leïlânne étaient médusés de le voir courir aussi vite par rapport à sa grosseur.
- Tu crois qu'il s'est fait mal ?
- Non ne t'inquiète pas Lolo, je pense seulement que ton ami a la colique et qu'il est parti se soulager dans le bois.
Sur Mercure Choûanne écoutait la conversation et se disait.
- Incorrigible Pépère, il n'avait donc pas fait sa toilette et c'est son derrière que sentait Leïlânne. Je m'excuserais auprès d'elle et je vais le grondé ce petit amour.
Pépère était à couvert des arbres et il regarda en direction de la soucoupe. Il ne voyait plus rien car un petit tertre la masquait. Il vit tout à coup qu'il était entre les pattes des gigonofus qui semblaient ne pas le voir. Mais ce qu'il ne savait pas et qu'ignorait aussi Leïlânne c'est qu'ils sentaient l'odeur de ces trois extraordinaires passants quand ils s'approchaient trop près.
- La bonne blague, ça va les gigonofus vous avez déjà senti le plus merveilleux parfum du monde façon brise marine de derrière façon Pépère.
Et il fit ses déjections qui étaient d'une odeur abominable. Les gigonofus se mirent à s'agiter dans tous les sens et partirent en courant au fond du bois.
- Regarde Leïlânne que se passe-t-il les gigonofus sont agités nous ne craignons rien.
- Non rassure toi Lolo ils ne sortent jamais du bois. Je me demande si par hasard ton copain n'a pas fait une bêtises sous leurs becs et qu'ils l'ont senti.
Au même instant un vent solaire vint balayer la surface de Xyron. Et l'odeur des arbres revenait vers la soucoupe. Tout à coup Leïlânne s'écria.
- Quelle est cette immonde odeur qui nous revient à présent. Ton copain devrait consulter un vétérinaire. C'est épouvantable. Ne lui dit rien en rentrant, il pourrait être vexé.
Pépère arrivait et vit Leïlânne et Lolo à côté de l'auto qui était toujours renversée sur le flanc. La vitesse des événements ne leurs avait pas permis de réagir sur le sort de l'auto.
- Pourquoi dis-tu que les gigonotus ont un bec.
Elle n'eut pas le temps de répondre Pépère arrivait tout penaud emportant avec lui une drôle d'odeur.
- Excuse moi ma jolie déesse excuse moi Lolo j'ai été dérouté par une envie pipi soudaine.
- Tu as la colique.
Leïlânne fit signe à Lolo chut.
- Non non non, j'ai cassé l'auto.
- Ne t'inquiète pas mon tigrou, attend, je réponds à une question que lolo m'a posé sur les gigonotus. Oui il ont un bec car ils ont un estomac différent de nous et il y a des dents dedans qui broient les feuilles ou certains cailloux qu'ils ingérent.
Pépère pensait, ils seraient bien chez le poète qui nous nourrit avec des cailloux chat chat chat.
-Nous allons remettre ta voiture sur ses roues
- Comment allons nous faire Leïlânne ?
- Avec ta force tu peux la retourner.
Lui dit Lolo.
- J'ai peur qu'un habitant me voit et de me retrouver l'hercule à tout faire après ça serait dangereux ici.
Il s'approcha de la voiture et la poussa sur le côté sans aucun effort il la remit sur ses roues.
-Lolo tu peux aller dans la soucoupe s'il te plaît il y a devant mon siège quelque chose pour toi. C'est dans une enveloppe raporte là moi.
Une fois Lolo parti Leïlânne expliqua à Pépère comment il était arrivé sans effort à pousser la voiture.
- Tu vois elle est révolutionnaire ton auto si elle se renverse sur le côté devient extrêmement légère au point où une fourmi arriverait à la remuer. C'est encore une innovation des techniciens de cette planète. Sa carrosserie aussi se redresse tout seule et ses rayures s'effacent de la même façon. Lolo revint l'enveloppe à la patte et la donna à Leïlânne.
- Lolo ça c'est ton cadeau. C'est une carte micro sd pour mettre dans ton téléphone, dessus il y a un enregistrement que m'a envoyé Choûanne pour toi c'est ta rencontre avec ta maman de l'autre jour.
Pépère se tourna car, il était aussi ému que son copain et ne voulait pas faire voir qu'il avait les yeux mouillés.
Leïlânne fit descendre les réceptacles qui contenaient les poulets à côté de l'auto. Elle devait bientôt repartir et Lolo et Pépère le comprirent. Elle les prit chacun leur tour dans ses bras les embrassant et leur dit.
- Vous êtes tous les deux de jolis chats et dès que je pourrai je reviendrai vous voir.
Elle disparut dans sa soucoupe et Pépère et Lolo remontèrent dans l'hélicoptère. Pépère appuya sur le bouton violet et il se retrouvèrent dans le terrain du poète. Il regardaient la soucoupe disparaître dans le ciel. Pépère était très ému et souriait en même temps car dans sa tête il repensait.
- Vraiment quelle blague poêlante avec les gigonotus, je vais la refaire celle qu'est ce que c'est drôle....


La suite très prochainement
 

Raymond3

Maître Poète
#2
Le poète s’y entend dans le branchement d’autoradios!!!
Merci poète je reprends en route !
Amicalement Raymond