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Pépère le chat du poète. Suite

#1
- De la lune, pourquoi dis-tu cela ?
- il passe son temps à téléphoner à la lune. Discrètement j'ai écouté ses conversations et il m'a semble-t-il cru comprendre qu'il l'aimait à la folie sa lune.
- Un humain qui aime la lune c'est possible ça ?
- Je n'en sais pas plus que toi. Moi même, je n'aurais jamais imaginé rencontré une maman fée. Le poète, je l'aime bien aussi, surtout ne le répète pas quand je suis avec lui, je me sens rassuré.
Dring dring dring !
Ha on a compris s'écria Pépère qu'est ce que c'est encore, un marin pêcheur qui vient faire soigner d'urgence un requin où quoi ? Si c'est pour les dents il est mal barré le gaillard.
La porte s'ouvrit et l'homme entra avec le poète derrière lui.
- Voilà je vous le rends.
T'avais qu'à moins manger s'écria Pépère atcchhoum.
- Il a un bon coryza, j'ai fait deux piqûre, une pour l'infection et l'autre pour la douleur.
- Hé junk, il se fout de moi le cuisinier, la douleur non mais, atcchhoum.
- Surtout gardez le au chaud pendant au moins trois jours sinon ça peut s'aggraver et il pourrait en mourir.
- Arrête ton prêche pseudo moine, je suis sur que tu fais partie de la chorale sur le CD, mourir, douleur, trois jours de maison, pirate hé je suis Pépère qu'est ce que je t'aie dit tout à l'heure révérence non mais atcchhoum atcchhoum atcchhoum. Grreee !!
- Voici une ordonnance pour du synulox, un comprimé matin et soir pendant dix jours, si son état s'aggrave vous me le ramenez, normalement là c'est stabilisé.
- Aggravé, hé suis Pépère révérence les moines.
- Tu es une boule de nerf c'est pas possible.
Lui dit junk en face.
- Hé bien mon Pépère tu vois tu vas guérir, je vais passé à la pharmacie et prendre tes médicaments, j'en profiterais pour boire un café en même temps.
- Un café, vu ta tête d'alcoolique ça m'étonnerait bien poète.
Le maître s'adressa au vétérinaire.
- Il est joli ce chien, il n'y en a pas beaucoup dans la région.
- Oui malheureusement c'est un chien abandonné, je vais être obligé de l'envoyer au refuge de Thyernay.
- Je connais j'ai adopté ma chienne là bas. Ça manque maintenant qu'elle est partie.
- Si vous le voulez, je peux les contacter et comme j'ai déjà fait le nécessaire médicalement, il vous suffirait de les appeler et il vous enverrons les papiers c'est la procédure.
- Malheureusement ma mère ne veut plus de chien. Momo a très peur des chiens et Mimine, je ne sais pas. Si cela ne tenait qu'à moi.
Pépère était triste, il allait quitter junk, il aurait aimé l'avoir chez le poète. De plus son inquiètude grandissait, car il n'avait pas son chatventre. Pas de téléphone, impossible de contacter Choûanne, la menace Elchatponne, mimine, se retrouver avec Momo qui, avouons le lui faisait un peu peur par la sagesse qu'il dégageait et à qui Pépère ( il le préssentait) ne pourrait servir ses fables à deux centimes.
Le poète prit la cage et se dirigea vers la xm.
Pépère la vit encore mieux sous l'éclairage du cabinet et se dit. Elle est encore plus pourrie que ce que je pensais.
- Allez gamin, je te ramène à la maison, pas au chalet. Tu seras bien avec Momo tu verras il est adorable.
Disant cela, il alluma le poste. C'était la sarabande de Haendel.
- Chat recommence, atcchhoum, non poète fait péter du Grims, je suis anéanti.
L'homme arrêta son véhicule devant un café. Pépère jetta un œil, Hôtel saint Joseph.
- L'abbaye des moines maintenant, il nous les fera toutes c'est pas possible.
Il descendit et partit de l'autre côté Pépère le vit entré dans une pharmacie. C'était long il n'en pouvait plus, il s'endormit. Un bruit de portière le réveilla.
- Reste tranquille gamin, je reviens, j'ai tes médicaments.
Il disparut et Pépère par la vitre le vit entré à la taverne des moines...

La suite bientôt.