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Pépère le chat du poète. 19 décembre.

#1
Le long de la route à Mornay, sœur Mathilde et l'huissier suivaient le collègue du brigadier Tatouvu. Celui-ci demanda à la sœur, si elle avait des vaccins pour les fourmis, car il avait peur que le brigadier soit contagieux.
- Écoutez mon fils, j'ai le meilleur des vaccins qu'ils soient, de la villageoise. Ce breuvage gouleyant, est un excellent tonifiant et combat toutes sortes de virus. Pour vous dire franchement même Dieux en boit au paradis.
- Ha, bon, alors nous avons ce qu'il faut dans la camionnette alors, répondit l'agent.
Sœur Mathilde, s'en moquait un peu des fourmis qui était dans les yeux du brigadier, elle était impatiente de savoir l'histoire de l'homme concernant les kangourous.
- Dites moi au fait, Thomas, qu'est-ce donc que cette histoire en Nouvelle-Zélande avec les bestioles qui sautes ?
- Ha oui, que je vous explique. Pépère était là-bas pour enquêter sur des chevaux qui battaient tous les records de vitesse et arrivaient à conduire des voitures. En fait, l'un d'eux était Mickey et il s'était échappé de Disney Land. En fait, l'un d'eux était Mickey et il s'était échappé de Disney Land. Les chevaux courraient sur cette route et affolaient les automobilistes. Pépère était donc parti enquêter et en même temps parlementer avec eux. Moi, je faisais de la surveillance et de la prévention au péage, car ces animaux étaient très nerveux et s'amusaient à donner des coups de sabot aux voitures qui essayaient de les dépasser. Pépère a fait voter une loi et ils ont été arrêtés. C'est là que la stupéfaction a été totale. En fait, c'était des kangourous qui consommaient des feuilles de coca et qui sous l'action de la drogue avaient décider de se déguiser en cheval. Voilà ma sœur, l'histoire, un peu abrégée.
En fait, l'homme racontait n'importe quoi, car les effets de l'alcool commençaient à le secouer violemment. Toute la troupe arriva vers les nez rouges et le brigadier était au milieu d'un cercle. Les hommes qui l'entouraient, avaient tout un sucre à la main. En fait, c'était pour essayer d'attirer les fourmis qui étaient dans ses yeux, mais rien n'en sortait. Pendant ce temps, les véhicules n'étaient plus bloqués et passaient tranquillement. Les ravages de l'alcool étaient en action et le délire total. Un des hommes ramassa la bombe lacrymogène qui était tombée par terre et dit au brigadier. Tiens bon Lucien, j'ai trouvé un insecticide par terre. Il pulvérisa le gaz et le pauvre gendarme fut le premier à en profiter avant qu'il ne se répande dans la foule qui courait dans tous les sens comme une bande de fourmis totalement désorganisées.
Elchatponne de son côté roulait tranquillement et se remettait de son rêve qui l'avait fortement perturbé. Il était résolu à ne plus se venger. Une fois à mornay, il comptait payer son complice en poulet et ensuite partir en Italie comme, il avait prévu de le faire. Il regarda son téléphone et fut démoralisé, car il n'avait plus de batteries pour faire fonctionner le GPS. Il décida de s'arrêter et cacher le scooter pour ensuite essayer de trouver une habitation pour y pénétrer et recharger son téléphone. Cela l'embêtait fortement, mais il ne pouvait pas faire autrement. Il ne pouvait même pas prévenir son complice pour l'informer qu'il était perdu et ne pouvait plus continuer sa route. Au loin, il vit des serres au milieu de nulle part et une habitation juste derrière. Il longea les haies qui bordaient le champ et arriva vers la maison qui était très spacieuse. Il entendit en passant derrière celle-ci une sorte de cacophonie à l'intérieur. Une fenêtre était entrebâillée et il se plaça derrière en se cachant avec le volet dont le pêne n'avait pas été tiré. Il vit à l'intérieur plein d'hommes en gilet jaune. Il fixa son attention sur ce qu'il disait. En même temps, il regardait ce qu'il y avait au sol. Il comprit ce qui se passait. Des caisses de mitraillette des grenades des pistolets des bouteilles d'essence, enfin toutes sortes d'objets de destruction. Un homme avait pris la parole et donner des ordres à chacun. Et au fur et à mesure chacun était venu prendre des armes différentes. Elchatponne était devant un cas de conscience, ces hommes préparaient...
Devant l'élysée Coin-coin et Pêcheur avaient réussi leur mission. Les nourrissons étaient tous partis. Un désordre sans nom régnait sur le sol. Des tétines et des biberons piétinés des couches culottes usagées, des pots de bledina éventrés, et une Ferrari électrique en plastique à moitié calcinée.
- Toc toc toc, tu parles d'un désordre toc toc toc. Il faudrait appeler Pépère toc toc toc pour nous aider à ranger.
- Fle fle fle, on pourrait commencer à tout ramasser fle fle fle.
- Toc toc toc, tu es fou, en tapant sur les pavés, je risque de fissurer mon bec toc toc toc.
Nicolas Sarkozy lui était toujours à côté du taxi. Cela faisait trente minutes qu'il attendait que le Doc soit arrivé. En attendant, il écoutait Booba sur son téléphone et cela agaçait le chauffeur qui n'aimait pas ce genre de musique. Il n'arrêtait pas de soupirer et finit par dire à l'ex président. Bon, je m'en fous, car je facture l'attente, mais ça commence à être long à la fin. Il vient votre ami où il reste ici.
- Il lui faut du temps pour arriver, il est un peu lent.
- c'est un véritable escargot oui, j'ai cru comprendre que s'était Doc Gyneco.
- Un escargot, non, ce brave gastéropode le battrait à la course lol.
Lolo de son côté avait beaucoup de mal à convaincre les chats de la diminution du coût des croquettes. Il prit l'initiative de leur promettre une prime de Noël de cinq poulets chacun. Les chats discutaient et certains étaient d'accord et d'autres non. Du coup, Lolo promit sept poulets. Cela dura dix minutes, mais certains partaient déjà. Les autres se retrouvant un petit nombre décidèrent de céder et les suivirent. Ce brave Lolo était content, mais sa queue lui faisait mal. La brûlure du moteur, qu'il avait subie à cause des gendarmes se faisait encore ressentir.
Dans la salle des repas, Édouard Philippe avait fini par s'endormir à force d'écouter les histoires de Pépère. Le président regardait Pépère qui avait le nez collé sur son téléphone et il lui dit.
- Vous êtes en relation avec votre ami Lolo mon cher Pépère ?
- Non monsieur le président, il m'a envoyé un message pour me dire qu'il rentrait sous peu. Je regarde mes poèmes sur mon site. Oui, sachez que mon non d'artiste est Guillaume Pépère. J'ai un succès grandissant et chacun de mes poèmes est une œuvre d'art.
- Ah bon, à ce point-là, qu'il me serait aisé que vous m'en lussiez un.
- Pas de soucis, je vais vous lire le spleen du poulet.
Et le Pépère se mit à lire ce qu'il considérait comme un chef d'œuvre.

Le spleen du poulet.

C'est d'un petit matin
Où sous le petit crachin
D'un poète postillonnant
Le Pépère amer attend.

Il a déjà conquis Mimine
Grâce à sa classe divine
Pendant que le poète
À l'auberge fait la fête.

Et le Pépère ce héros
Attend que ce brave zozo
Veuille bien rentré au plus vite
Que sinon sa colère, il n'évite

Des chats comme moi
Qui sont des rois
Il n'y en a qu'un
Qui attend son copain.

Alors curé magne toi
D'arriver sous ce toit
Avec un poulet
Au passage, s'il te plaît.

Sinon tu auras une surprise
J'ai déjà la moustache qui frise
Alors vite avec mon poulet
Où un bocal de cassoulet.

Guillaume Pépère.

- Alors monsieur le président qu'en pensez-vous ?
- À vrais dire, s'il me fut à réaliser un aussi joli métier, je vous dirais Pépère que pouvons nous faire.
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