Ode au soleil...
Toi le feu, celui qui vient d'en haut,
Tu chauffes notre écorce terrestre,
Parfois beaucoup plus qu'il ne faut.
Du maître céleste tu es l'orchestre...
Toi la caresse et cuisante brûlure,
Hâlant ou martyrisant notre peau.
Ô! Soleil, sans toi rien ne perdure...
Maître absolu, tu règnes si beau...
Tu lèches la rosée perlée du matin,
Effleures la rose, pétales fragiles,
Ton feu caprice est drôle de lutin,
Tes rayons nous rendent volubiles...
Tu es malin, tu joues sur le verre,
Et cruel, tu calcines nos jolis bois...
Toi, roi de notre immense univers
Soleil, que serions-nous sans toi?
Danse, danse, ô! soleil, on t'aime,
Éclabousse-nous de ton doux feu,
Toi la source de bien des poèmes,
Celui qui réchauffe le malheureux...
Ne lance pas sur nous l'anathème,
Continue d'éclairer, toi notre survie,
Toi feu sacré, qui pose un diadème
Sur Gaïa la terre, notre mère chérie...
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