ODE A L’AMOUR ! La saison la plus belle restera celle, Où ton regard insistant m’a subjugué, A l’aube de ce nouveau printemps, « Crac boum hue » ! Sans me méfier, Je me suis sentie pousser des ailes… Voici que ma tutrice m’invite à une soirée privée, C’est ainsi que notre histoire a commencée. Tes textos et tes doux messages m’ont captivés, Ont fait naître en moi, une femme d’un autre âge. Tes yeux verts de gris et ton regard profond, Ainsi que tes silences en disaient long, Sur tes intentions de me revoir en dehors de l’agence. Sans te connaître vraiment, j’ai cédé à tes avances. De fil en aiguille, je n’avais plus envie d’être une enfant sage. En discothèque, j’avais rajeunie de dix ans, Je jouais au plaisir de te séduire, Nous avons dansé plus que de raison, Me laissant bercer par mes premières émotions. Dans mon cœur, tu faisais des ravages, Je te l’avoue, je ronronnais de plaisir, Sous la lumière tamisée, nous dansions joue contre joue, Comme un bébé, blottie au creux de ton cou, Je me suis égarée dans tes yeux malicieux, Puis on s’est embrassé dans un élan fougueux. Ce premier baiser avait le goût de l’imprévu, De cette tendresse partagée, j’en suis encore toute émue. Au bout de la nuit, tu me proposes un dernier verre chez toi, Que je refusais sur l’instant, pleine d’émoi, Pourtant, je n’avais aucune envie de te quitter. Dans un dernier élan de tendresse, On s’est fait la promesse, De se revoir au restaurant pour un petit dîner. Aux chandelles, dans une ambiance feutrée, Au « carlotta », les bougies font briller leurs yeux, Dans la nuit bleue, au clair de lune étoilé, Ils savourent ce nouveau bonheur d’être deux. Comme pour la remercier d’être à ses côtés, Il embrasse fiévreusement ses mains menues, Si doux, qu’elle fut prise au dépourvu, Comme une enfant devant l’inconnu… Au fil du temps, apprenant à se connaître, Profitant de ce moment d’intimité venue, Elle lui offre un cadeau pour son anniversaire, Il avait l’air heureux à la vue, De cette chemise, qu’elle avait choisie avec goût, Son visage laissait penser qu’il était confus. Qu’il est doux d’aimer et d’être aimés… C’est dans ton regard protecteur, Que mes yeux se sont perdus, Dans les voiles de tes secrètes pensées, Dans la nébuleuse où j’aime me ressourcer. De tout ces petits bonheurs, j’en suis encore toute ébahie…
