Notre corps créé d’argile est frêle
En hiver pusillanime, il frissonne face à la grêle,
En colère contre la chaleur estivale, il craquèle,
Miroir mystérieux de cette citadelle,
Notre âme prend le relais et part en vrille
En automne cette hulotte hulule et joue avec des nocturnes billes,
En printemps, elle nie son plumage et nage en exil,
Sur les ondes de saisons d’amours saisonniers et virils,
Mystère miroitant de cette ficelle,
Notre corps la flagelle,
Et notre âme s’autoflagelle avec ce corps,
Au point d’orgue de la mort.
Un mort parmi les vivants,
Ce corps sans âme, cette âme sans corps,
Jeunesse vieille, vieille jeunesse,
Vieillesse jeune, jeune vieillesse,
Une relation romancée d’antan,
Corps et Âme .