[...]
Je te dirai : « Le jour qui te sembla défunt
Se cache dans ma joie, et ma chair te dévoile
Un buisson de désirs dansants comme un parfum
Sur qui s'est abattu le songe d'une étoile. »
Je dirai : « Mon amour, tremblez et souriez
De voir sourdre des pleurs de mon âme ravie,
Et soyez plein d'orgueil d'un coeur supplicié
Qui hors de vous ne sait plus bien ce qu'est la Vie !
Vous êtes ma douceur, ma folie et mon chant ;
Bientôt j'étoufferai cette peine caduque
Dont vos yeux ont parfois le souvenir mordant. »
Puis je refermerai mes deux bras sur ta nuque,
Si passionnément qu'alors tu comprendras
Le déchirant appel de mon être qui t'aime,
Et le rêve infini du triste et doux poème
De mon coeur, qui soudain à tes pieds croulera !
Je te dirai : « Le jour qui te sembla défunt
Se cache dans ma joie, et ma chair te dévoile
Un buisson de désirs dansants comme un parfum
Sur qui s'est abattu le songe d'une étoile. »
Je dirai : « Mon amour, tremblez et souriez
De voir sourdre des pleurs de mon âme ravie,
Et soyez plein d'orgueil d'un coeur supplicié
Qui hors de vous ne sait plus bien ce qu'est la Vie !
Vous êtes ma douceur, ma folie et mon chant ;
Bientôt j'étoufferai cette peine caduque
Dont vos yeux ont parfois le souvenir mordant. »
Puis je refermerai mes deux bras sur ta nuque,
Si passionnément qu'alors tu comprendras
Le déchirant appel de mon être qui t'aime,
Et le rêve infini du triste et doux poème
De mon coeur, qui soudain à tes pieds croulera !