Le bateau coule, je suis désemparé
Et je cherche des yeux quoi emporter
Au loin, un éclair m’a permis de voir l’île
Des brisants ! en approcher c'est la tuile
Mais je suis bien trop loin de ma cabine
Le gilet de sauvetage à gonfler
Un dernier regard et plus qu’à sauter
Nager vers ces côtes que l’on devine
Dans ce pot au noir on entend crier
Tout près de moi une voix féminine
Je m’en rapproche et lui dit de nager
Mais elle tousse et crache de l’eau saline
Dans tout ce noir je ne sais qui elle est
Mais déjà je ne puis l’abandonner
Peu à peu l’on approche du rivage
Et l’on aborde la côte sauvage…
Apparemment seuls ici, tout transis
C’est quasiment sans abri sous les arbres
Serrés l’un contre l’autre, sans palabres
Que s’est passée notre première nuit
Le lendemain matin c’est koh lanta
L’angoisse, est-ce qu’on nous retrouvera ?
Nous sommes seuls mais que la dame est belle
…Crabes et coquillages, estomacs rebelles…
Une grotte qu’on a aménagée
Branches à l’entrée ; au sol des feuillées
Recherches vaines et comment faire du feu ?
Noix de cocos : intérieurs sirupeux…
Les habits ont séché mais à la nuit
C’est le froid qui à nouveau nous rapproche
Et cette fois l’on parle de nos proches
Pourquoi ce bateau, et ce qu’on a fui
Elle me dit lui avoir sauvé la vie
Et chance de m’avoir à ses côtés
Qu’on finira bien par nous retrouver
Mais moi j’ai déjà des idées impies !
Des jours et des nuits se sont écoulés
Finalement on nous a retrouvés
La belle dame avait grossi du ventre
Nous en étions à regretter notre antre !
Jan
[ Un fantasme de nuit, vous l'avez deviné ! ]
Et je cherche des yeux quoi emporter
Au loin, un éclair m’a permis de voir l’île
Des brisants ! en approcher c'est la tuile
Mais je suis bien trop loin de ma cabine
Le gilet de sauvetage à gonfler
Un dernier regard et plus qu’à sauter
Nager vers ces côtes que l’on devine
Dans ce pot au noir on entend crier
Tout près de moi une voix féminine
Je m’en rapproche et lui dit de nager
Mais elle tousse et crache de l’eau saline
Dans tout ce noir je ne sais qui elle est
Mais déjà je ne puis l’abandonner
Peu à peu l’on approche du rivage
Et l’on aborde la côte sauvage…
Apparemment seuls ici, tout transis
C’est quasiment sans abri sous les arbres
Serrés l’un contre l’autre, sans palabres
Que s’est passée notre première nuit
Le lendemain matin c’est koh lanta
L’angoisse, est-ce qu’on nous retrouvera ?
Nous sommes seuls mais que la dame est belle
…Crabes et coquillages, estomacs rebelles…
Une grotte qu’on a aménagée
Branches à l’entrée ; au sol des feuillées
Recherches vaines et comment faire du feu ?
Noix de cocos : intérieurs sirupeux…
Les habits ont séché mais à la nuit
C’est le froid qui à nouveau nous rapproche
Et cette fois l’on parle de nos proches
Pourquoi ce bateau, et ce qu’on a fui
Elle me dit lui avoir sauvé la vie
Et chance de m’avoir à ses côtés
Qu’on finira bien par nous retrouver
Mais moi j’ai déjà des idées impies !
Des jours et des nuits se sont écoulés
Finalement on nous a retrouvés
La belle dame avait grossi du ventre
Nous en étions à regretter notre antre !
Jan
[ Un fantasme de nuit, vous l'avez deviné ! ]