Indécis, ce doute amer me murmure
Tant les mots doux que les maux durs
Délestant le regret tel le poids de l'armure
Mon cœur condamné, se retrouve dos au mur
Fusillé d'invectives et d'injures qui saturent
Périr de remords ou survivre de ces blessures
Fardeau d'un repenti à l'impossible gageure
De revenir en arrière pour défaire la bavure
J'use mes ongles en gravant ma mort sûre
De couloirs venin aux quotidiennes morsures
Cognant ma tête contre des murs bien trop durs
Effacé de ce monde, je me mure, mure
Entre barreaux et parois aux mille fissures
Parmi la solitude qui avachi toute posture
M'éclipsant tel le soleil au crépuscule azur
Maçonnant ma vie, des résidus que j'emmure
Piètre mètre carré faute davantage d'encablure
Jonction de vie et de mort dans l'embrasure
Seule visite, des rongeurs pour manucure
Chancis, ma dépouille rognure se murmure
Entre asticots fous de ma défunte raclure
Et cet amas d'oripeaux putréfiant d'usure
L'inévitable gâchis du reste de cette vidure
Cet alliage fétide à mon corps pour étamure
Un suicide de mon âme caméléon à l'état mûr
Ma voix muant, du silence, je me mure, mure
Car l'homme ici n'a plus d'avenir à son futur
Prisonnier du béton, de cette infâme structure
Détenu errant survivant dans cette saumure
Piéger dans ce labyrinthe, je mure mes murmures
Tant les mots doux que les maux durs
Délestant le regret tel le poids de l'armure
Mon cœur condamné, se retrouve dos au mur
Fusillé d'invectives et d'injures qui saturent
Périr de remords ou survivre de ces blessures
Fardeau d'un repenti à l'impossible gageure
De revenir en arrière pour défaire la bavure
J'use mes ongles en gravant ma mort sûre
De couloirs venin aux quotidiennes morsures
Cognant ma tête contre des murs bien trop durs
Effacé de ce monde, je me mure, mure
Entre barreaux et parois aux mille fissures
Parmi la solitude qui avachi toute posture
M'éclipsant tel le soleil au crépuscule azur
Maçonnant ma vie, des résidus que j'emmure
Piètre mètre carré faute davantage d'encablure
Jonction de vie et de mort dans l'embrasure
Seule visite, des rongeurs pour manucure
Chancis, ma dépouille rognure se murmure
Entre asticots fous de ma défunte raclure
Et cet amas d'oripeaux putréfiant d'usure
L'inévitable gâchis du reste de cette vidure
Cet alliage fétide à mon corps pour étamure
Un suicide de mon âme caméléon à l'état mûr
Ma voix muant, du silence, je me mure, mure
Car l'homme ici n'a plus d'avenir à son futur
Prisonnier du béton, de cette infâme structure
Détenu errant survivant dans cette saumure
Piéger dans ce labyrinthe, je mure mes murmures
Piloukan