L’eau coule sur mon corps Le vent caresse mes joues La tristesse me dévore Le mort m’envoute Comme hypnotisé Je m’enfonce dans la terre Comme traumatisé Je crie l’enfer Mes péchées ne me pardonneront pas Le diable m’ouvre grand ces bras Une corde fine m’appelle Je glisse avec finesse Jusqu'à un geste brusque se vit Mon corps balançant dans le vide