Mon Homme Idéal
Mon homme Idéal est pâle
Malade et chétif,
Croupissant dans la misère boueuse
De la Ruine de l’Eprit et de la Beauté,
Petit et accablé par la Vie,
Le visage terni par le Mal,
Se réfugiant dans le Vice
Comme un rat se terre dans son trou,
Et seule la lumière glauque
De la Lune le révèle tel qu’il est :
Infâme et honteux,
Ignominieux et détestable,
Lâche et méprisable,
Vil et craintif,
D’une fausseté odieuse,
Egoïste dans son hypocrisie latente…
C’est cela un Homme Idéal,
Dégoûtant, Abject, Répugnant
Sordide et Immonde.
Mais les yeux brillants d’Intelligence !
Son Âme maudite et souillée,
Contrefaite et menteuse
Est au fond d’elle même
La Lyre et l’Onirisme en un seul fer réuni !
Et il gît tel le Mensonge,
En mes mains éclaircies
Moi la Justice,
Et lui le Poète.
Mon homme Idéal est pâle
Malade et chétif,
Croupissant dans la misère boueuse
De la Ruine de l’Eprit et de la Beauté,
Petit et accablé par la Vie,
Le visage terni par le Mal,
Se réfugiant dans le Vice
Comme un rat se terre dans son trou,
Et seule la lumière glauque
De la Lune le révèle tel qu’il est :
Infâme et honteux,
Ignominieux et détestable,
Lâche et méprisable,
Vil et craintif,
D’une fausseté odieuse,
Egoïste dans son hypocrisie latente…
C’est cela un Homme Idéal,
Dégoûtant, Abject, Répugnant
Sordide et Immonde.
Mais les yeux brillants d’Intelligence !
Son Âme maudite et souillée,
Contrefaite et menteuse
Est au fond d’elle même
La Lyre et l’Onirisme en un seul fer réuni !
Et il gît tel le Mensonge,
En mes mains éclaircies
Moi la Justice,
Et lui le Poète.