Dans une terre galeuse et inculte
Je creuse de mes mains calleuses
L'endroit précis de ma tombe.
Ici et maintenant j'y repose comme je veux.
Je déteste les faux-culs, les envieux
Et plutôt de mendier une larme de ces gueux,
J'offre ce monticule aux ébats amoureux,
Aux plaisirs solitaires, aux chiens miteux.
Et si vous passez sans me remarquer,
Vous sentirez planer ma folie.
Elle vole à mille lieues
Au-dessus de vos âmes inintéressantes.
Mais si au travers de ma ruine passe un heureux
Qu'il me dise juste s'il existe encore
Un quelconque sentiment d'amour.
Pour que je puisse, alors, renaître un jour.
Je creuse de mes mains calleuses
L'endroit précis de ma tombe.
Ici et maintenant j'y repose comme je veux.
Je déteste les faux-culs, les envieux
Et plutôt de mendier une larme de ces gueux,
J'offre ce monticule aux ébats amoureux,
Aux plaisirs solitaires, aux chiens miteux.
Et si vous passez sans me remarquer,
Vous sentirez planer ma folie.
Elle vole à mille lieues
Au-dessus de vos âmes inintéressantes.
Mais si au travers de ma ruine passe un heureux
Qu'il me dise juste s'il existe encore
Un quelconque sentiment d'amour.
Pour que je puisse, alors, renaître un jour.