Le brouillard s’étend ce matin
Sur les prairies alentour.
Il disparaît dans le lointain
Dans le béton des tours.
En suivant les flots noirs
Du fleuve millénaire,
Sur les sentiers épars
Là-bas jusqu’à la mer
On se prend à rêver
Et l’on se prend la main,
Les barques échouées
Nous prennent à témoin.
Et nous marchons tout droit
Au gré de la rivière,
Où le soleil rougeoie
Où se termine la terre.
L’eau semble charrier
Les cendres et le sang
Et des voix par milliers
Qui s’élèvent en un chant
Il est le cœur et l’âme
De tout un pays.
Et s’écoulent nos larmes
Dans le Mississippi.
Sur les prairies alentour.
Il disparaît dans le lointain
Dans le béton des tours.
En suivant les flots noirs
Du fleuve millénaire,
Sur les sentiers épars
Là-bas jusqu’à la mer
On se prend à rêver
Et l’on se prend la main,
Les barques échouées
Nous prennent à témoin.
Et nous marchons tout droit
Au gré de la rivière,
Où le soleil rougeoie
Où se termine la terre.
L’eau semble charrier
Les cendres et le sang
Et des voix par milliers
Qui s’élèvent en un chant
Il est le cœur et l’âme
De tout un pays.
Et s’écoulent nos larmes
Dans le Mississippi.