C'est comme si, dans le dos, tel un ange, me poussaient des ailes.
Comme si, seule, au creux de mon être, je m'envolais au firmament du ciel,
Loin trés loin, sur les vagues d'écume et de vent d'un océan de nuages,
Pour me cacher et ne plus voir ce monde, condamné au naufrage.
Oubliant tout ce qui m'entoure, comme plongée dans les arabesques d'un livre,
Je me tiens debout, face à ce monde, réinventant, la vie telle que je voudrais la vivre,
Emplie de bonheurs, petits ou grands, de périples, d'espérances, d'amours et d'amitiés sincères,
Sereine et passionnée, douce muse, éveillant mes sens sous sa caresse familière.
Trop souvent, je regarde en moi tout ce qui s'y trouve et ne s'y trouve pas,
Pour combler les vides et niveler de secondes chances ce qui ne me plaît pas.
Et même si je sais que j'ai tort, je recommence, sans cesse, ces voyages décevants.
Ni beau, ni bien, à l'intérieur comme à l'extérieur, je construis l'univers sur un autre plan.
Alors, quand mon esprit s'évade vraiment, je pénètre les arcanes secrètes d'une autre Terre,
Une planète, ailleurs, peuplée de légendes et de récits, contés par d'étranges trouvères,
Un monde de féerie, paisible et beau, que je dessine à l'aide de mes pinceaux virtuels,
Sur la toile de mon âme, tendre soeur de mon coeur, habitée d'élans spirituels.
N'allez pas croire que je n'aime pas ce qui existe autrement que dans mes rêves,
Je ne suis pas lassée, loin de là, de cette réalité pourtant imparfaite et sans trêves,
Car elle m'offre parfois, un cadeau que je n'espérais pas, et qui, bien qu'éphémère,
Continue de me faire sourire, quand, sans vous, je pars vagabonder sur le dos des chimères.
Comme si, seule, au creux de mon être, je m'envolais au firmament du ciel,
Loin trés loin, sur les vagues d'écume et de vent d'un océan de nuages,
Pour me cacher et ne plus voir ce monde, condamné au naufrage.
Oubliant tout ce qui m'entoure, comme plongée dans les arabesques d'un livre,
Je me tiens debout, face à ce monde, réinventant, la vie telle que je voudrais la vivre,
Emplie de bonheurs, petits ou grands, de périples, d'espérances, d'amours et d'amitiés sincères,
Sereine et passionnée, douce muse, éveillant mes sens sous sa caresse familière.
Trop souvent, je regarde en moi tout ce qui s'y trouve et ne s'y trouve pas,
Pour combler les vides et niveler de secondes chances ce qui ne me plaît pas.
Et même si je sais que j'ai tort, je recommence, sans cesse, ces voyages décevants.
Ni beau, ni bien, à l'intérieur comme à l'extérieur, je construis l'univers sur un autre plan.
Alors, quand mon esprit s'évade vraiment, je pénètre les arcanes secrètes d'une autre Terre,
Une planète, ailleurs, peuplée de légendes et de récits, contés par d'étranges trouvères,
Un monde de féerie, paisible et beau, que je dessine à l'aide de mes pinceaux virtuels,
Sur la toile de mon âme, tendre soeur de mon coeur, habitée d'élans spirituels.
N'allez pas croire que je n'aime pas ce qui existe autrement que dans mes rêves,
Je ne suis pas lassée, loin de là, de cette réalité pourtant imparfaite et sans trêves,
Car elle m'offre parfois, un cadeau que je n'espérais pas, et qui, bien qu'éphémère,
Continue de me faire sourire, quand, sans vous, je pars vagabonder sur le dos des chimères.