Mes flancs regrettent l’émoi de tes paumes
Mes flancs lascifs
regrettent
l’émoi de tes paumes,
ô
ma Vénérée
à la chevelure de feu,
je dors
sur cette couche
où nous avons exalté
les émaux de la douceur,
mes seins gardent
l’empreinte de tes seins contre les miens.
J’ai connu
auprès de toi
l’hymne de volupté
quand
ma lippe et mes doigts
erraient
en
la Grâce de ton utérus,
et dans
le jardin de ton clitoris,
le vent du soir
apportait
les cierges de tes cris
de plaisir
parmi l’oratoire des étoiles,
je récoltai
à tout instant
les fleurs de ta cyprine
dessus
la virginité de
nos amours si sublimes et si féminines.
Tu m’as délaissée
un soir de mai
alors que
les oiseaux
montaient
à la vergue des cieux.
Depuis je te pleure
dedans
notre jardin abandonné,
mai je sais
que
tu me reviendras
car nous sommes unies
par l’Amour
devant Dieu et les Femmes !
Sophie Rivière
Mes flancs lascifs
regrettent
l’émoi de tes paumes,
ô
ma Vénérée
à la chevelure de feu,
je dors
sur cette couche
où nous avons exalté
les émaux de la douceur,
mes seins gardent
l’empreinte de tes seins contre les miens.
J’ai connu
auprès de toi
l’hymne de volupté
quand
ma lippe et mes doigts
erraient
en
la Grâce de ton utérus,
et dans
le jardin de ton clitoris,
le vent du soir
apportait
les cierges de tes cris
de plaisir
parmi l’oratoire des étoiles,
je récoltai
à tout instant
les fleurs de ta cyprine
dessus
la virginité de
nos amours si sublimes et si féminines.
Tu m’as délaissée
un soir de mai
alors que
les oiseaux
montaient
à la vergue des cieux.
Depuis je te pleure
dedans
notre jardin abandonné,
mai je sais
que
tu me reviendras
car nous sommes unies
par l’Amour
devant Dieu et les Femmes !
Sophie Rivière