- Maman...
- Oui ?
- Je dois apprendre une leçon mais je ne la comprends pas.
- Explique-moi.
- C'est de l'histoire. Je sais seulement que ça parle de la guerre, et de notre France, en 2015. Le 13 novembre 2015. Tu connais ?
- Oui, j'y connais quelque chose...
- Tu peux me raconter ?
La mère prit une inspiration et commença à parler doucement.
Ce jour-là Paris brillait comme tous les jours, et les feuilles des arbres prenaient le temps de tomber pourtant personne ne se doutait du drame que nous allions vivre. Les bars et les restaurants illuminaient les allées, les rires et les sourires des enfants ensoleillaient les marchants et Paris chantait.
Imagine un côté, la salle du Bataclan, remplit de bonheur, de jeunesse, de musique, d'espoir.
Imagine de l'autre côté, un bar ou les gens refaisaient le monde, un monde meilleur.
Imagine en fait, chacune de ces personnes ne pensant pas leur vie s'arrêter. Imagine un peu le bonheur que l'insouciance provoque.
Il était 21h17 quand les premières explosions au stade de France ont commencé.
Il était 21h30 dans les restaurants quand les fusillades ont éclaté.
Et il était 21h47 quand deux hommes sont entrés dans la salle de concert et ont provoqué le chaos.
Imagine mon fils tous ces éléments rassemblé presque au même moment pour en finir à briser autant de vie qui ce soir ne pensaient qu'à vivre.
Imagine la peur, la souffrance empêchant les gens de penser une minute à leur survie. Imagine surtout les familles le lendemain, décimées.
Il était 21h17 quand la guerre à commencée.
Mais ce qu'ils ne savent pas, ce qu'ils ont réveillé en nous, non pas de la rage, non pas de la haine, mais de l'espoir.
L'espoir d'un jour voir le monde reprendre de ces couleurs.
- Maman, je peux te poser une dernière question ?
- Oui.
- Pourquoi faire ça ?
- Écoute-moi bien, le monde est remplit de mystères, le monde est remplit de haine, et de souffrance, mais le monde ne renvoie pas que ça.
Je vais te confier un secret, c'est vrai, ils sont morts, plus de 129 personnes, mais ensuite chacun de nous s'est relevé, chacun de nous a rendus hommage à ces familles, à ces personnes et ensemble, nous nous sommes battus pour reprendre ce qu'on nous avait volé.
- Et qu'est-ce que c'était ?
- Notre humanité.
- Oui ?
- Je dois apprendre une leçon mais je ne la comprends pas.
- Explique-moi.
- C'est de l'histoire. Je sais seulement que ça parle de la guerre, et de notre France, en 2015. Le 13 novembre 2015. Tu connais ?
- Oui, j'y connais quelque chose...
- Tu peux me raconter ?
La mère prit une inspiration et commença à parler doucement.
Ce jour-là Paris brillait comme tous les jours, et les feuilles des arbres prenaient le temps de tomber pourtant personne ne se doutait du drame que nous allions vivre. Les bars et les restaurants illuminaient les allées, les rires et les sourires des enfants ensoleillaient les marchants et Paris chantait.
Imagine un côté, la salle du Bataclan, remplit de bonheur, de jeunesse, de musique, d'espoir.
Imagine de l'autre côté, un bar ou les gens refaisaient le monde, un monde meilleur.
Imagine en fait, chacune de ces personnes ne pensant pas leur vie s'arrêter. Imagine un peu le bonheur que l'insouciance provoque.
Il était 21h17 quand les premières explosions au stade de France ont commencé.
Il était 21h30 dans les restaurants quand les fusillades ont éclaté.
Et il était 21h47 quand deux hommes sont entrés dans la salle de concert et ont provoqué le chaos.
Imagine mon fils tous ces éléments rassemblé presque au même moment pour en finir à briser autant de vie qui ce soir ne pensaient qu'à vivre.
Imagine la peur, la souffrance empêchant les gens de penser une minute à leur survie. Imagine surtout les familles le lendemain, décimées.
Il était 21h17 quand la guerre à commencée.
Mais ce qu'ils ne savent pas, ce qu'ils ont réveillé en nous, non pas de la rage, non pas de la haine, mais de l'espoir.
L'espoir d'un jour voir le monde reprendre de ces couleurs.
- Maman, je peux te poser une dernière question ?
- Oui.
- Pourquoi faire ça ?
- Écoute-moi bien, le monde est remplit de mystères, le monde est remplit de haine, et de souffrance, mais le monde ne renvoie pas que ça.
Je vais te confier un secret, c'est vrai, ils sont morts, plus de 129 personnes, mais ensuite chacun de nous s'est relevé, chacun de nous a rendus hommage à ces familles, à ces personnes et ensemble, nous nous sommes battus pour reprendre ce qu'on nous avait volé.
- Et qu'est-ce que c'était ?
- Notre humanité.
