Matin ordinaire dans ma vie de gamin,
Au côté de maman, qu'IL nomme la putain.
Matinée pleine de tendresse, de câlins,
Au côté de maman, moi, le petit sagouin
Nargue la vie, y aura t'il des lendemains?
Eternellement indélébiles instants,
Songes éphémères, vécus illicitement,
Trêve pour ma très chère petite maman,
Moments doux; promesse d'un espoir mais en vain.
Oh toi, irascible bourreau au cœur d'airain,
Roi de la colère, maître es-coups de poings,
Tu tueras bientôt ces joies nées dans l'écrin,
Exciseras ces petits bonheurs orphelins.
Soirée ordinaire dans mon existence d'enfant,
Ogre de la colère te voici à présent.
Une pluie de coups s'abat alors sur maman,
Sans raison, symbole de ton mépris latent.
Sous ton cruel joug, maman tombe maintenant,
Et endormie, elle l'est définitivement,
Sur son pâle visage s'écoule du sang.
Corps bafoué, corps humilié, corps mutilé,
Oh ma douce maman que de peines endurées;
Usée par ses frappes te voici libérée.
Pays céleste accueille ma petite fée,
Seigneur tout puissant accorde lui ta pitié.
Au côté de maman, qu'IL nomme la putain.
Matinée pleine de tendresse, de câlins,
Au côté de maman, moi, le petit sagouin
Nargue la vie, y aura t'il des lendemains?
Eternellement indélébiles instants,
Songes éphémères, vécus illicitement,
Trêve pour ma très chère petite maman,
Moments doux; promesse d'un espoir mais en vain.
Oh toi, irascible bourreau au cœur d'airain,
Roi de la colère, maître es-coups de poings,
Tu tueras bientôt ces joies nées dans l'écrin,
Exciseras ces petits bonheurs orphelins.
Soirée ordinaire dans mon existence d'enfant,
Ogre de la colère te voici à présent.
Une pluie de coups s'abat alors sur maman,
Sans raison, symbole de ton mépris latent.
Sous ton cruel joug, maman tombe maintenant,
Et endormie, elle l'est définitivement,
Sur son pâle visage s'écoule du sang.
Corps bafoué, corps humilié, corps mutilé,
Oh ma douce maman que de peines endurées;
Usée par ses frappes te voici libérée.
Pays céleste accueille ma petite fée,
Seigneur tout puissant accorde lui ta pitié.