tu porteras longtemps ta douleur de centaure,
balayé par la nuit chaque espoir sera deuil;
ton corps naitra d un linge qu une mégère essore
et la misère, l effroi se verront dans ton oeil;
a l orée bleu du bois, aux jasmins de l aurore
tu te briseras, foetus,comme à un écueil
et le chant du pecheur dont la mouette s endort
ouvrira sur tes pas de lugubres éveils.
quels monstre gouvernent tes sens d esthète
quelle complicités faussent tes jugements
tout vetu de lin blanc au milieu de tempetes
toi le cavalier montant la verte jument?
que ne pourrais-tu rester simplement ce poète
qui sait vivre d un rien, et mourir d un cri de fete!
balayé par la nuit chaque espoir sera deuil;
ton corps naitra d un linge qu une mégère essore
et la misère, l effroi se verront dans ton oeil;
a l orée bleu du bois, aux jasmins de l aurore
tu te briseras, foetus,comme à un écueil
et le chant du pecheur dont la mouette s endort
ouvrira sur tes pas de lugubres éveils.
quels monstre gouvernent tes sens d esthète
quelle complicités faussent tes jugements
tout vetu de lin blanc au milieu de tempetes
toi le cavalier montant la verte jument?
que ne pourrais-tu rester simplement ce poète
qui sait vivre d un rien, et mourir d un cri de fete!