Mado
Elle s’était habillé
Comme une femme d’ouvrier
Le matin après le petit déjeuner
Elle partait pour la criée
Au café du port
Elle mangeait sa cote de porc
Et buvait son verre de cahors
Puis elle retrouvait les hommes dehors
Ces grands gaillards respectaient Mado
La poissonnière du Guildo
Avec ses vraies mains de matelot
Aucun n’avait envie de jouer au gigolo
Les hommes, Mado en raffole
Mais le dernier à pris son envol
Après qu’elle l’ait traité de chiffe molle