Ma raison de vivre (concours)
Je me souviens d’un cri…
J’étais dans le brouillard,
La lumière était aveuglante et froide,
J’entendais des voix, des sons étranges.
Les bras en croix, le corps meurtri,
Allongée nue sur la table glaciale,
J’attendais, au bord du désespoir.
Il y eu d’abord le sang,
Les spasmes de souffrance,
Puis il y eu ce cri,
Et je t’ai reconnu.
J’ai entendu ton cri
Et je t’ai vu, petit,
Si petit, si grand,
Si merveilleux,
Et je t’ai reconnu.
Il n’y avait plus rien, soudain,
Plus de table glacée,
Plus de lumière froide,
Plus de bruits angoissants,
Plus personne à par toi,
Et moi.
Et toi qui étais moi.
Et moi qui désormais
Ne suis plus rien sans toi.
Mon fils.
Je me souviens d’un cri…
J’étais dans le brouillard,
La lumière était aveuglante et froide,
J’entendais des voix, des sons étranges.
Les bras en croix, le corps meurtri,
Allongée nue sur la table glaciale,
J’attendais, au bord du désespoir.
Il y eu d’abord le sang,
Les spasmes de souffrance,
Puis il y eu ce cri,
Et je t’ai reconnu.
J’ai entendu ton cri
Et je t’ai vu, petit,
Si petit, si grand,
Si merveilleux,
Et je t’ai reconnu.
Il n’y avait plus rien, soudain,
Plus de table glacée,
Plus de lumière froide,
Plus de bruits angoissants,
Plus personne à par toi,
Et moi.
Et toi qui étais moi.
Et moi qui désormais
Ne suis plus rien sans toi.
Mon fils.