Ma petite fille en noir,
Noyé dans son désespoir.
La vie te quitte et s’en va
À chacun de tes pas.
Moi impuissant qui aime,
C’est ombre de toi-même,
Qu’un corps famélique,
Aux vapeurs alcooliques.
Ma petite fille en noir,
Qui ne sais plus être et avoir.
Âme meurtrie errante,
D’une langueur blessante.
Je suis condamne crucifié,
À voir se supplicier,
Un peu plus chaque jour,
Le fruit de mon amour.
Ma petite fille en noir,
Si seulement tu pouvais savoir,
Combien est lourde ma peine,
D’une lutte aussi veine.
Faire que mon cœur chavire,
De revoir un jour ton sourire,
Plus lumineux qu’un soleil,
Et à nul autre pareil.
Ma petite fille en noir,
Dans les lueurs d’un soir,
Ta vie fuit et tangue,
De tes veines exsangues.
Reviens avant qu’il ne soit trop tard,
Et ne t’emporte ce cauchemar.
Je tends pris coopéré
C’est le crie te ton père.
Ma petite fille triste
Avant que de toi rien ne subsiste,
Que le souvenir sans espoir,
D’une petite fille en noir.
WøLø
8/12/2012