Ma lune
Sur les courbes du monde
tel un ver je ramperai jusqu'à l'Olympe
envoile toi ,pensées insensées harcelant mon être
sur le voile des cieux s'étirant avec nonchalance
l'arum sous un marécage de tristesse apaisée
vogue à tout vent sous la caresse du ciel écume de soleil
j'ai les pieds aux cieux le cœur déchiré par l'éclair
le cheveux effleurant la douceur des passiflores brulantes
je vais de par ce monde de tètes en l'air
l'esprit dans la lune glaciale ,ombre sur orbites clos
la bouche ouverte ,happant les songes des âmes endormies
de cimes en cimes j'erre à la poursuite du corps dévoilé
aura qui titille l'esprit trouble de mon être
buée dans les yeux ,cils clos ,je me laisse emporter
noyer dans mon souvenir l'iris désertique
borgne je suis , prince des ténèbres je resterai
de cet amour aveugle qui se meurt à mes pieds
dans le charnier aux fosses des œillets rouge sang
toute cette boue viscérale revêtant d'un pale manteau
mes espérances ,horizons outragés
du terne rayonnement de l'arc-en-ciel stérile
Sur les courbes du monde
je couperai une fenêtre de ciel au ras de l'herbe
j'y tremperai les doigts pour cueillir ,
sur les moulins des ages anciens,
coquillages des iles parfumées et
sur le corset de ta peau veloutée
les graver des quatre raisons de mon cœur
pour saltimbanque tète de linotte de toi
Chrys722 le texte dans son contexte http://www.chrys722.com/article-ma-lune-56025655.html
Sur les courbes du monde
tel un ver je ramperai jusqu'à l'Olympe
envoile toi ,pensées insensées harcelant mon être
sur le voile des cieux s'étirant avec nonchalance
l'arum sous un marécage de tristesse apaisée
vogue à tout vent sous la caresse du ciel écume de soleil
j'ai les pieds aux cieux le cœur déchiré par l'éclair
le cheveux effleurant la douceur des passiflores brulantes
je vais de par ce monde de tètes en l'air
l'esprit dans la lune glaciale ,ombre sur orbites clos
la bouche ouverte ,happant les songes des âmes endormies
de cimes en cimes j'erre à la poursuite du corps dévoilé
aura qui titille l'esprit trouble de mon être
buée dans les yeux ,cils clos ,je me laisse emporter
noyer dans mon souvenir l'iris désertique
borgne je suis , prince des ténèbres je resterai
de cet amour aveugle qui se meurt à mes pieds
dans le charnier aux fosses des œillets rouge sang
toute cette boue viscérale revêtant d'un pale manteau
mes espérances ,horizons outragés
du terne rayonnement de l'arc-en-ciel stérile
Sur les courbes du monde
je couperai une fenêtre de ciel au ras de l'herbe
j'y tremperai les doigts pour cueillir ,
sur les moulins des ages anciens,
coquillages des iles parfumées et
sur le corset de ta peau veloutée
les graver des quatre raisons de mon cœur
pour saltimbanque tète de linotte de toi
Chrys722 le texte dans son contexte http://www.chrys722.com/article-ma-lune-56025655.html
