Méditation
Dans une envie de vivre l'instant,
j'actionne et tourne la clé du temps,
dans le sens inverse du mouvement,
Mon corps s'immobilise, un moment.
En paix mon esprit réfléchit,
Que fais je? Ha oui je suis !
Mon cœur doucement ralenti,
Méditer nous rappelle la vie.
Mon âme s'échappe tranquillement,
voit ce corps laissé gentiment,
se promène là aux alentours,
se fichant du compte à rebours.
Elle prend ma main, me l'embrasse,
la caresse, la supplie, l’enlace,
pour prendre cette plume trempée d'encre,
Main esclave tenue par cette ancre.
Pourquoi l'avoir faite prisonnière?
Que cherches tu? Quel mystère?
Pourquoi bâillonner tout ce corps?
Ô toi l'âme vas tu à la mort?
Par une chaleur merveilleuse,
elle me répond qu'elle est pieuse,
elle ne souhaite que m'écrire ces mots,
pour me soulager de mes maux.
Ceux qui me blessent, m'arrachent la peau,
ceux qui me choquent, me crèvent les yeux,
ceux qui m'obligent, contre les cieux,
ceux qui me donnent tous ces sanglots.
Et mon corps s'abandonne à elle,
il prend pieds dans cette nacelle,
qui monte et monte jusqu'au ciel,
montgolfière de l'amour fraternel.
Le corps alors n'existe plus,
Ego oublié disparu,
Il se réveille alors tout blême,
en constatant ce doux poème.
Bam 01/04/2015
Dans une envie de vivre l'instant,
j'actionne et tourne la clé du temps,
dans le sens inverse du mouvement,
Mon corps s'immobilise, un moment.
En paix mon esprit réfléchit,
Que fais je? Ha oui je suis !
Mon cœur doucement ralenti,
Méditer nous rappelle la vie.
Mon âme s'échappe tranquillement,
voit ce corps laissé gentiment,
se promène là aux alentours,
se fichant du compte à rebours.
Elle prend ma main, me l'embrasse,
la caresse, la supplie, l’enlace,
pour prendre cette plume trempée d'encre,
Main esclave tenue par cette ancre.
Pourquoi l'avoir faite prisonnière?
Que cherches tu? Quel mystère?
Pourquoi bâillonner tout ce corps?
Ô toi l'âme vas tu à la mort?
Par une chaleur merveilleuse,
elle me répond qu'elle est pieuse,
elle ne souhaite que m'écrire ces mots,
pour me soulager de mes maux.
Ceux qui me blessent, m'arrachent la peau,
ceux qui me choquent, me crèvent les yeux,
ceux qui m'obligent, contre les cieux,
ceux qui me donnent tous ces sanglots.
Et mon corps s'abandonne à elle,
il prend pieds dans cette nacelle,
qui monte et monte jusqu'au ciel,
montgolfière de l'amour fraternel.
Le corps alors n'existe plus,
Ego oublié disparu,
Il se réveille alors tout blême,
en constatant ce doux poème.
Bam 01/04/2015