Mesdames, Messieurs,
Discours de mon oncle au banquet annuel des anciens élèves du lycée Champollion à Figeac.
Mes chers amis, de la réclame, s'il vous plaît, et même de la propagande pour votre lycée laïque et national. De la bonne, de celle qui monte du cœur !. Une sève vigoureuse verdit très bien dans les feuilles et l'arbre qui n'abritait n'a guère que cent élèves en recouvre aujourd'hui un millier saura-t-on éviter la cohue et les broussailles ? Comme le comité de sélection dans l'armée moderne, l'université voudrait bien orienter et opérer un choix : la force des armes et de la culture réside beaucoup plus dans les attitudes de ses soldats ou l'intelligence des élèves que sur la multitude des troupes et l'énormité des effectifs scolaires. L'euphorie pléthorique alarme les docteurs qui prescrivent un régime très sévère pour éviter le coup de sang et l'apoplexie.le progrès ne va pas toujours sans de graves appréhensions. Nos lycées vont-ils être embouteillés comme nos routes et nos villes?.approuve ton l'empilement de nos locataires ou de nos pensionnaires dans une forêt d'HLM ?.l'inflation menace le monde entier, au point que le pape en personne s'en irrite. À Moscou l'université s'élève, dit-on, jusqu'au 75e étage et l'on parle un peu partout de lessiveuse pour les billets en circulation. Le diable attise la surchauffe. Alors, vénérable patron de notre paroisse, Champollion, qu'en dis-tu, toi qui, dans la cour illustre du collège de France, n'accepte que l'élite des savants ?. Que penses-tu de l'encombrement de nos cités, de la prolifération du son et des images ?. Aimes-tu la fureur des règlements et des circulaires avec les programmes démentiels encore agrémentés de toutes les réformes possibles ?.
"nous vivons en un temps où toutes les choses sont confondues" ,disait Bossuet le mal est donc ancien, il date de Babylone : aussi les boucs émissaires du Sénat et de la Chambre peuvent-ils être houspillées dans le désert, sans que la raison approuve un remède et une thérapeutique aussi extraordinaires. Certains semble sans y être poussés vouloir quitter le monde et le siècle pour gagner furtivement Gaillac et le Causse de Cajarc, Lunan et Bélinac. De Monzie, aperçu un jour entre deux portes, crut utile de me donner le bon conseil. Assez mal suivi, de m'isoler. Plus tard, je tombais sur la maxime d'un ancien : "de même que les astres, dont la marche est contraire à celle du monde, le sage avance au rebours de l'opinion de tous". Les snobs, au contraire, qui foisonnent et qui se prennent pour des étoiles, veulent toujours se grouper pour ressembler à tout le monde. L'on voit bien, par intervalles, des gens isolés et courageux briguer des suffrages en lorgnant longuement vers la galerie. Ils veulent plaire par nécessité aux dames plus nombreuses que les hommes et attirer vers eux une nuée de jeunes qui courent à droite et à gauche comme les petits poulets après le grain de la fermière. En bonne politique, il ne s'agirait pourtant que de bien faire et laisser dire, car selon Saint François de Sales : " il faut être jaloux, mais non pas idolâtre de sa renommée ; et comme il ne faut pas offenser l'œil des bons, aussi ne faut-il pas vouloir contenter celui des malins. La barbe est un ornement de visage de l'homme, et les cheveux à celui de la femme. Si l'on arrache tout à fait le poil du menton et les cheveux de la tête, malaisément pourra-t-il revenir ; mais si on le coupe seulement, voire qu'on le rase, il recroîtra bientôt après et reviendra plus fort est plus touffu. Aussi, bien que la renommée soit coupée ou même tout à fait rasée par la langue des médisants, il ne faut point inquiéter, car bientôt elle renaîtra non seulement aussi belle qu'elle était,mais encore plus solide."
On ne cherche pas toujours avec succès des poux sur la tête. Mais ce n'était pas le cas au collège de Figeac, après la Grande guerre!. Nous étions que 17 cette pauvres hères dans cette modeste pension de famille, tous résignés au jeûne, aux engelures et à l'abstinence. De la soupe le matin, à midi et le soir ; du pain sec à quatre heures. On tolérait, il est vrai, les caisses à provisions et le commerce alimentaire de notre dévoué concierge, Monsieur Fau. Sans être ni hindou ni disciple de Pythagore, je n'ai pas voulu toucher un seul morceau de viande pendant deux ans. L'esprit n'en été que plus alerte, aussi bien retrouvait-on le même régime dans la plupart des internats, s'il faut en croire le philosophe Alain : "il y avait une odeur de réfectoire que l'on retrouve la même dans tous les réfectoires ; que ce soit des Chartreux qui y mangent ou des séminaristes, ou des lycéens, ou de tendres jeunes filles, un réfectoire à toujours son odeur de réfectoire. Cela ne peut se décrire. Eaux grasses ? Pain moisi ? Je ne sais. Si vous n'avez jamais senti cette odeur, je ne puis vous en donner l'idée ; on ne peut parler de lumière à des aveugles. Si vous ne la connaissais pas, je vous estime heureux. Cela prouve que vous n'avez jamais été enfermé dans quelques collèges. Cela prouve que vous n'avez jamais été prisonnier de l'ordre et ennemi des lois dans vos premières années. Depuis, vous vous êtes montré bon citoyen, bon contribuable, bon père ; vous avez peu a peu appris à subir l'action des forces politiques et sociales ; jusque dans le gendarme, vous avez reconnu un ami ; car la vie de famille vous a appris à faire de nécessité plaisir. Mais ceux qui ont connu l'odeur de réfectoire, vous n'en ferez rien. Ils ont passé leur enfance à tirer sur la corde ; un beau jour ils l' ont enfin cassé ; et voilà comment ils sont entrés dans la vie, comme des chiens suspects qui traînent au bout de corde. Toujours ils se hérissent, même devant la plus appétissante pâté. Vous les verrez toujours enragés contre les lois et les règlements, contre la politesse, contre la pédagogie et contre les palmes académiques. Car tout cela sent le réfectoire. Et cette maladie passera dans les ans par une crise, justement à l'époque où le ciel passe du bleu au gris, et où les librairies étalent des livres classiques et des sacs d'écoliers".
De la médisance certes, mais pas de la calomnie. Bien sûr que non !.
Cependant l'enseignement n'était pas sous-développé. Nous eûmes le bonheur de recevoir en 1920 un jeune et brillant professeur de lettres : Monsieur Vidal. Il vient de prendre sa retraite comme proviseur du lycée de Carcassonne. Avec l'Epitome et le De Viris, vieux bouquin datant de Louis XV, il nous inspira de l'enthousiasme et de la vénération pour les humanités classiques. De jeunes Barbares Cadurques, celtes du Causse et du Segala, purent occuper le Capitole de Rome et l'acropole d'Athènes pour la seconde fois, sans le recours de la science atomique. Et voici sur tout ce que nous a enseigné la version latine. Celui qui néglige le détail est un étourdi si celui qui la dédaigne est un sot ou un infirme, celui qui s'y perd et ne l'organise pas, en quelque manière dans une idée ou vers un but, est un médiocre ou un impuissant. C'est dans les jeux infiniment variés de la synthèse et de l'analyse, qu'est la vie de l'imagination, comme de la pensée, comme de la volonté. C'est là qu'est le secret de la grande science et de la grande action.
Méditant ces fortes paroles, après avoir équilibré ma casquette d'interne, je glissais vers les bas quartiers de Figeac, les jours de sortie. Figeac, vieille cité bénédictines "Fidiacum", ville de la foi. Pour justifier ses titres de noblesse on dit qu'un moine s'en fut voler les reliques de Sainte Foy aux pauvres Ajeunais. Ce bougre s'appelait Havriciacus, un nom germanique et teuton qui a donné le havresac ou sac d'avoine. Il dut voyager à cheval et bien soigner ça bête, le brigand, ou bien fut il qu'un homme de sac et de corde tout simplement stupide. Je lorgnais parfois la pauvre petite
maison qui m'a vu naître tout prêt de la mairie. Mais, rançon du progrès , l'actuel conseil municipal a voulu la démolir pour y aménager un petit parking. C'est petit, mais c'est bien commode. Elle était pourtant construite comme celles du quartier par les capucins qui bâtissaient fort et louaient d'autant. Cette vogue pour les appartements fitaliéner par les moines bien des terrains à bâtir : le clos, l'Hortabadial ou jardin de l'abbaye,les Carmes, les Cordeliers et fort heureusement Monsieur le député-maire renouvelé cette passion depuis longtemps assoupie.
Laissons notre Capucinière natale pour nous incliner devant la mémoire et le souvenir de nos amis et nos maîtres trop tôt disparus. Ils sont légion, ceux qui nous attendent , pressés de revivre parmi nous. Évoquez leur ombre au cours de ce banquet fraternel. Exprimer ce que l'on ressent pour les morts est une satisfaction ; c'est, ce semble,
leur serrer la main une fois de plus et comptons parmi les chagrins les plus redoutables de cette vie, celui de perdre ses meilleurs camarades, sans pouvoir vieillir plusieurs années ensemble et sans les retrouver à ce repas quelque temps encore.
Comme me disait mon oncle la bonne méthode pour enseigner c'est nous qui l'avions....n'est-ce pas Monsieur le ministre de l'education nationale?....
Discours de mon oncle professeur agrégé de français latin grec au banquet des anciens élèves du lycée Champollion à Figeac ....fin des années 1950
Je l'ai côtoyé régulièrement pendant quinze ans à la fin de sa vie, et je lui dois beaucoup....
"Si vous trouvez des fautes ou des imperfections dues à la longueur du discours soyez gentils de me les signaler...Merci beaucoup"..
Amitiés poétiques
Maurice M
Discours de mon oncle au banquet annuel des anciens élèves du lycée Champollion à Figeac.
Mes chers amis, de la réclame, s'il vous plaît, et même de la propagande pour votre lycée laïque et national. De la bonne, de celle qui monte du cœur !. Une sève vigoureuse verdit très bien dans les feuilles et l'arbre qui n'abritait n'a guère que cent élèves en recouvre aujourd'hui un millier saura-t-on éviter la cohue et les broussailles ? Comme le comité de sélection dans l'armée moderne, l'université voudrait bien orienter et opérer un choix : la force des armes et de la culture réside beaucoup plus dans les attitudes de ses soldats ou l'intelligence des élèves que sur la multitude des troupes et l'énormité des effectifs scolaires. L'euphorie pléthorique alarme les docteurs qui prescrivent un régime très sévère pour éviter le coup de sang et l'apoplexie.le progrès ne va pas toujours sans de graves appréhensions. Nos lycées vont-ils être embouteillés comme nos routes et nos villes?.approuve ton l'empilement de nos locataires ou de nos pensionnaires dans une forêt d'HLM ?.l'inflation menace le monde entier, au point que le pape en personne s'en irrite. À Moscou l'université s'élève, dit-on, jusqu'au 75e étage et l'on parle un peu partout de lessiveuse pour les billets en circulation. Le diable attise la surchauffe. Alors, vénérable patron de notre paroisse, Champollion, qu'en dis-tu, toi qui, dans la cour illustre du collège de France, n'accepte que l'élite des savants ?. Que penses-tu de l'encombrement de nos cités, de la prolifération du son et des images ?. Aimes-tu la fureur des règlements et des circulaires avec les programmes démentiels encore agrémentés de toutes les réformes possibles ?.
"nous vivons en un temps où toutes les choses sont confondues" ,disait Bossuet le mal est donc ancien, il date de Babylone : aussi les boucs émissaires du Sénat et de la Chambre peuvent-ils être houspillées dans le désert, sans que la raison approuve un remède et une thérapeutique aussi extraordinaires. Certains semble sans y être poussés vouloir quitter le monde et le siècle pour gagner furtivement Gaillac et le Causse de Cajarc, Lunan et Bélinac. De Monzie, aperçu un jour entre deux portes, crut utile de me donner le bon conseil. Assez mal suivi, de m'isoler. Plus tard, je tombais sur la maxime d'un ancien : "de même que les astres, dont la marche est contraire à celle du monde, le sage avance au rebours de l'opinion de tous". Les snobs, au contraire, qui foisonnent et qui se prennent pour des étoiles, veulent toujours se grouper pour ressembler à tout le monde. L'on voit bien, par intervalles, des gens isolés et courageux briguer des suffrages en lorgnant longuement vers la galerie. Ils veulent plaire par nécessité aux dames plus nombreuses que les hommes et attirer vers eux une nuée de jeunes qui courent à droite et à gauche comme les petits poulets après le grain de la fermière. En bonne politique, il ne s'agirait pourtant que de bien faire et laisser dire, car selon Saint François de Sales : " il faut être jaloux, mais non pas idolâtre de sa renommée ; et comme il ne faut pas offenser l'œil des bons, aussi ne faut-il pas vouloir contenter celui des malins. La barbe est un ornement de visage de l'homme, et les cheveux à celui de la femme. Si l'on arrache tout à fait le poil du menton et les cheveux de la tête, malaisément pourra-t-il revenir ; mais si on le coupe seulement, voire qu'on le rase, il recroîtra bientôt après et reviendra plus fort est plus touffu. Aussi, bien que la renommée soit coupée ou même tout à fait rasée par la langue des médisants, il ne faut point inquiéter, car bientôt elle renaîtra non seulement aussi belle qu'elle était,mais encore plus solide."
On ne cherche pas toujours avec succès des poux sur la tête. Mais ce n'était pas le cas au collège de Figeac, après la Grande guerre!. Nous étions que 17 cette pauvres hères dans cette modeste pension de famille, tous résignés au jeûne, aux engelures et à l'abstinence. De la soupe le matin, à midi et le soir ; du pain sec à quatre heures. On tolérait, il est vrai, les caisses à provisions et le commerce alimentaire de notre dévoué concierge, Monsieur Fau. Sans être ni hindou ni disciple de Pythagore, je n'ai pas voulu toucher un seul morceau de viande pendant deux ans. L'esprit n'en été que plus alerte, aussi bien retrouvait-on le même régime dans la plupart des internats, s'il faut en croire le philosophe Alain : "il y avait une odeur de réfectoire que l'on retrouve la même dans tous les réfectoires ; que ce soit des Chartreux qui y mangent ou des séminaristes, ou des lycéens, ou de tendres jeunes filles, un réfectoire à toujours son odeur de réfectoire. Cela ne peut se décrire. Eaux grasses ? Pain moisi ? Je ne sais. Si vous n'avez jamais senti cette odeur, je ne puis vous en donner l'idée ; on ne peut parler de lumière à des aveugles. Si vous ne la connaissais pas, je vous estime heureux. Cela prouve que vous n'avez jamais été enfermé dans quelques collèges. Cela prouve que vous n'avez jamais été prisonnier de l'ordre et ennemi des lois dans vos premières années. Depuis, vous vous êtes montré bon citoyen, bon contribuable, bon père ; vous avez peu a peu appris à subir l'action des forces politiques et sociales ; jusque dans le gendarme, vous avez reconnu un ami ; car la vie de famille vous a appris à faire de nécessité plaisir. Mais ceux qui ont connu l'odeur de réfectoire, vous n'en ferez rien. Ils ont passé leur enfance à tirer sur la corde ; un beau jour ils l' ont enfin cassé ; et voilà comment ils sont entrés dans la vie, comme des chiens suspects qui traînent au bout de corde. Toujours ils se hérissent, même devant la plus appétissante pâté. Vous les verrez toujours enragés contre les lois et les règlements, contre la politesse, contre la pédagogie et contre les palmes académiques. Car tout cela sent le réfectoire. Et cette maladie passera dans les ans par une crise, justement à l'époque où le ciel passe du bleu au gris, et où les librairies étalent des livres classiques et des sacs d'écoliers".
De la médisance certes, mais pas de la calomnie. Bien sûr que non !.
Cependant l'enseignement n'était pas sous-développé. Nous eûmes le bonheur de recevoir en 1920 un jeune et brillant professeur de lettres : Monsieur Vidal. Il vient de prendre sa retraite comme proviseur du lycée de Carcassonne. Avec l'Epitome et le De Viris, vieux bouquin datant de Louis XV, il nous inspira de l'enthousiasme et de la vénération pour les humanités classiques. De jeunes Barbares Cadurques, celtes du Causse et du Segala, purent occuper le Capitole de Rome et l'acropole d'Athènes pour la seconde fois, sans le recours de la science atomique. Et voici sur tout ce que nous a enseigné la version latine. Celui qui néglige le détail est un étourdi si celui qui la dédaigne est un sot ou un infirme, celui qui s'y perd et ne l'organise pas, en quelque manière dans une idée ou vers un but, est un médiocre ou un impuissant. C'est dans les jeux infiniment variés de la synthèse et de l'analyse, qu'est la vie de l'imagination, comme de la pensée, comme de la volonté. C'est là qu'est le secret de la grande science et de la grande action.
Méditant ces fortes paroles, après avoir équilibré ma casquette d'interne, je glissais vers les bas quartiers de Figeac, les jours de sortie. Figeac, vieille cité bénédictines "Fidiacum", ville de la foi. Pour justifier ses titres de noblesse on dit qu'un moine s'en fut voler les reliques de Sainte Foy aux pauvres Ajeunais. Ce bougre s'appelait Havriciacus, un nom germanique et teuton qui a donné le havresac ou sac d'avoine. Il dut voyager à cheval et bien soigner ça bête, le brigand, ou bien fut il qu'un homme de sac et de corde tout simplement stupide. Je lorgnais parfois la pauvre petite
maison qui m'a vu naître tout prêt de la mairie. Mais, rançon du progrès , l'actuel conseil municipal a voulu la démolir pour y aménager un petit parking. C'est petit, mais c'est bien commode. Elle était pourtant construite comme celles du quartier par les capucins qui bâtissaient fort et louaient d'autant. Cette vogue pour les appartements fitaliéner par les moines bien des terrains à bâtir : le clos, l'Hortabadial ou jardin de l'abbaye,les Carmes, les Cordeliers et fort heureusement Monsieur le député-maire renouvelé cette passion depuis longtemps assoupie.
Laissons notre Capucinière natale pour nous incliner devant la mémoire et le souvenir de nos amis et nos maîtres trop tôt disparus. Ils sont légion, ceux qui nous attendent , pressés de revivre parmi nous. Évoquez leur ombre au cours de ce banquet fraternel. Exprimer ce que l'on ressent pour les morts est une satisfaction ; c'est, ce semble,
leur serrer la main une fois de plus et comptons parmi les chagrins les plus redoutables de cette vie, celui de perdre ses meilleurs camarades, sans pouvoir vieillir plusieurs années ensemble et sans les retrouver à ce repas quelque temps encore.
Comme me disait mon oncle la bonne méthode pour enseigner c'est nous qui l'avions....n'est-ce pas Monsieur le ministre de l'education nationale?....
Discours de mon oncle professeur agrégé de français latin grec au banquet des anciens élèves du lycée Champollion à Figeac ....fin des années 1950
Je l'ai côtoyé régulièrement pendant quinze ans à la fin de sa vie, et je lui dois beaucoup....
"Si vous trouvez des fautes ou des imperfections dues à la longueur du discours soyez gentils de me les signaler...Merci beaucoup"..
Amitiés poétiques
Maurice M
Dernière édition: