Lorsque monte en moi la messe du Désir
Continûment,
lorsque monte en moi
le jour ou la nuit
la messe du Désir
en notre cachette
emplie de l’auréole de ta Grâce,
tu t’avances à mon édit,
ma Douce aux flancs d’amphore,
dedans
l’ondoiement
de
ta robe de soie blanche.
Au loin, derrière la fenêtre de notre borde,
les oiseaux s’amarrent
aux haies des bocages,
ta chevelure d’ébène
s’étend autour de l’exquisité de ton cou,
tu me fixes, attentive, auréolée de joliesse,
je retire délicatement
ta livrée d’atour,
tes escarpins vernis,
tes bas de soie,
ton soutien-gorge,
ta culotte de tulle
qui ,
luisaient, mystérieux,
sur l’encens de tes strophes de clarté.
Tu m’apparais alors
dans le langoureux bonheur
de ta nudité,
parmi l’infinie quiétude
des
étoiles de douceur.
Je te conduis dessus notre couche
où tu gis maintenant
dans l’attente de nos flûtes d’amour,
dépouillée
de ma tunique,
comme au premier matin du monde,
mes paumes et ma lippe
honorent
la comptine de nos ébats,
ensuite, après maints plaintes et râles, et
afin de ranimer
notre duel d’Eros,
tu te retournes sur le ventre,
je fixe autour de ma taille
un harnais godemichet
que
j’introduis lentement en ton vagin,
en ta matrice,
je recommence mon manège
des heures durant,
tu pleures de liesse
jusqu’à
l’acmé de ta Jouissance,
jusqu’au péan de ta Chair.
Je te berce maintenant,
fiévreuse, toi ma Madone, toi l'Impératrice de mes émois,
contre la gloire de mes seins,
contre mes cuisses,
jusqu’au
prochain ressac,
jusqu’à
l’orée
de vérité de nos peaux !
Sophie Rivière
Continûment,
lorsque monte en moi
le jour ou la nuit
la messe du Désir
en notre cachette
emplie de l’auréole de ta Grâce,
tu t’avances à mon édit,
ma Douce aux flancs d’amphore,
dedans
l’ondoiement
de
ta robe de soie blanche.
Au loin, derrière la fenêtre de notre borde,
les oiseaux s’amarrent
aux haies des bocages,
ta chevelure d’ébène
s’étend autour de l’exquisité de ton cou,
tu me fixes, attentive, auréolée de joliesse,
je retire délicatement
ta livrée d’atour,
tes escarpins vernis,
tes bas de soie,
ton soutien-gorge,
ta culotte de tulle
qui ,
luisaient, mystérieux,
sur l’encens de tes strophes de clarté.
Tu m’apparais alors
dans le langoureux bonheur
de ta nudité,
parmi l’infinie quiétude
des
étoiles de douceur.
Je te conduis dessus notre couche
où tu gis maintenant
dans l’attente de nos flûtes d’amour,
dépouillée
de ma tunique,
comme au premier matin du monde,
mes paumes et ma lippe
honorent
la comptine de nos ébats,
ensuite, après maints plaintes et râles, et
afin de ranimer
notre duel d’Eros,
tu te retournes sur le ventre,
je fixe autour de ma taille
un harnais godemichet
que
j’introduis lentement en ton vagin,
en ta matrice,
je recommence mon manège
des heures durant,
tu pleures de liesse
jusqu’à
l’acmé de ta Jouissance,
jusqu’au péan de ta Chair.
Je te berce maintenant,
fiévreuse, toi ma Madone, toi l'Impératrice de mes émois,
contre la gloire de mes seins,
contre mes cuisses,
jusqu’au
prochain ressac,
jusqu’à
l’orée
de vérité de nos peaux !
Sophie Rivière
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